L'Adour a toujours été une ressource essentielle pour l'ensemble de la vallée.. mais ses crues dévastatrices sont restées dans les mémoires.
Au fil des siècles, les eaux de Pouzac ont permis des progrès de tout ordre : tant sanitaires qu'industriels ou agricoles. Excellentes récoltes ou crues dévastatrices, les trois cours d'eau du village étaient dans tous les événements de la vie des Pouzacais, heureux ou malheureux.. Orages violents et crues subites rendaient parfois les rivières les plus inoffensives dangereuses pour les hommes, leurs bêtes et leurs cultures...
Les crues de l'Adour sont des phénomènes normaux, caractéristiques des saisons et du régime du cours d'eau. La situation de Pouzac, au pied du bassin versant montagnard, mais surtout entre trois cours d'eau, l'a particulièrement exposé aux inondations.
En début de printemps ou en fin d'hiver, la montée des eaux peut être soudaine et très localisée à la suite de brusques fontes de neige ou d'épisodes pluvieux importants. Qu'ils viennent frapper les champs cultivés ou les habitations, les dégâts provoqués par les débordements de ces rivières dépendaient de l'ampleur des crues. Lors de hautes eaux exceptionnelles, les dégâts pouvaient marquer les esprits... l'Adour se révélait un fleuve capricieux...
Aujourd'hui, la prévention des crues, les réglementations, mais aussi les aménagements réalisés dans les secteurs urbanisés, ont permis de minimiser les risques d'inondations.
Un contrat pour la rivière ?
Si les risques de crues seront toujours présents, on sait aujourd'hui que les efforts d'entretien de la rivière permettent de limiter leurs effets dévastateurs. Dans cet objectif, le Contrat de Rivière du haut Adour permet la mise en œuvre, depuis 2002, de travaux de restauration et d'entretien des cours d'eau de son territoire (suivi régulier de la végétation, réouverture de bras secondaires, protection des zones humides...). + d'info : 12 promenades dans les villages du Haut Adour