C'est à hauteur du "Saut de l'Adour" que débute le périple du canal de l'Alaric. Pour cela, près d'un tiers des eaux du fleuve est prélevé pour alimenter les nombreuses dérivations.
A quelques centaines de mètres d'ici commence le périple de l'Alaric, ce canal de plus de 70 km de long, qui traversera la plaine de la Bigorre pour retrouver le fleuve qui lui a donné vie, l'Adour, aux portes du Gers.
En 1855, un décret napoléonien impose d'aménager le canal de l'Alaric. Ainsi, c'est à cette période que l'on fit construire le "Saut de l'Adour", prise d'eau de l'Alaric située sur la commune de Pouzac.
Les vannes sont contrôlées par le technicien su Syndicat de l'Alaric, chargé de réguler le cours du canal en fonction des besoins de l'irrigation et du niveau du cours d'eau.
A partir de ce seuil sont dérivés environ 30 % des eaux de l'Adour : cette proportion est inchangée depuis les réglementations instituées au XIXe siècle, qui ont perduré jusqu'à nos jours.