Ils sont d'abord apparus ici ou là, puis se sont progressivement multipliés. On les a aménagés, agrandis, embellis... Présents dans chacun de nos villages, ils sont devenus des repères essentiels.
Pendant bien longtemps, le linge fut lavé et rincé directement dans la rivière, sans qu'aucun aménagement ne soit réalisé. A l'approche du XVIIIe siècle, le milieu rural se développe et devient plus à l'écoute des nouvelles préoccupations sanitaires, déjà répandues dans les villes.
Mais c'est au siècle suivant que les lavoirs communaux se multiplient avec les abreuvoirs et les fontaines.
Alors que l'hygiène publique devient une des priorités des villes et des villages, l'eau fait l'objet de toutes les attentions.
Au cours de ce siècle, les anciennes pratiques vont régresser et le choléra, la variole et autre typhoïde, seront peu à peu terrassés par une hygiène rigoureuse.
On prend conscience que la propreté préserve du développement des épidémies.
A l'époque de l'hygiénisme, avoir des vêtements propres devient signe de bonne mœurs...
Très vite, la lessive deviendra mensuelle, puis hebdomadaire. Peu à peu, le lavoir s'imposera comme un repère essentiel dans l'organisation de chaque commune.
A Montgaillard, comme dans la plupart des villages, plusieurs lavoirs seront construits pour que chaque quartier possède son propre édifice.
Aujourd'hui, les Mounaques occupent une partie de l'année le grand lavoir communal de Campan.