Située à droite de la rue Saint-Martin lorsqu’on va vers l’église, cette ferme est en trois corps sur cour. Le plan terrier est repérable sur la carte du comte de Ferraris, vers 1775. Les fenêtres sont de l’époque 1800-1810. Le corps de logis est perpendiculaire à la chaussée. La façade est en trois travées sur deux niveaux. Portail médian de style transition, entre baroque et néo-classique. Mur-pignon gauche de deux travées sur deux niveaux et demi, entrée de cave médiane. Agencement répété à l’autre mur-pignon. Linteaux à clé passante, sauf à l’étage en façade : petit ressaut médian sous le soffite. Corniches de bois en quart-de-rond. Croupettes en toiture. Les dépendances agricoles sont en retour d’équerre : grange avec arc surbaissé et oculus ovale, étables avec linteaux droits. Cette maison était celle de la mère de l'abbé Habran, considéré comme l’auteur de la chanson des Gaumais "T’chantans, t’chantans, …". Plus tard, elle a aussi été occupée par Paul François, qui fut bourgmestre et député.