Les dunes ne sont pas statiques, elles changent constamment de profil..., se nourrissant de la mer, de la plage et du vent. Elles revêtent des formes et des visages variés :
La dune embryonnaire est constituée de sable dénudé qui s’amoncelle progressivement et laisse apparaître de rares touffes végétales.
La dune blanche représente la seconde étape dans l’évolution de la dune, elle est plus élevée et s’est déplacée vers l’intérieur des terres. Elle tend à se stabiliser grâce aux plantes qui s’y développent et notamment l’oyat.
La dune grise est encore un peu plus stable, le sable se couvre d’un tapis ras et foncé, constitué de mousses et de plantes à fleurs. On la trouve plus vers l’arrière pays.
Lorsque le sable est suffisamment chargé de débris végétaux en décomposition, il se teinte de gris et permet la formation d’un sol propice au développement d’autres espèces végétales. L’argousier est l’arbuste pionnier de la dune à fourrés ou arbustive.
Les arbustes assurent la stabilisation durable de la dune et sont responsables de la fermeture progressive du milieu. La dune connaît alors son quatrième et dernier stade d’évolution : la dune boisée. Les espèces sont à ce stade moins caractéristiques du milieu dunaire et davantage de l’écosystème forestier.