La villa Saint Michel, demeure du marbrier devenue, hôtel de ville.
Cette bâtisse est réalisée durant le second Empire, en 1856 par Léon Géruzet, dans le périmètre des 4 ha de la marbrerie dont il a hérité en 1856 de son père Aimé Géruzet. Ce dernier, avait repris en 1829, l'activité marbrière de son beau-père, Jean Bernard Costallat débutée en 1810, et devint alors, l'initiateur incontesté du succès marbrier de la ville.
Avec ses 280 employés, la marbrerie fut la tête de pont de l'aventure industrielle qui réussit à placer la ville au 1er rang des villes marbrière, avec 8 marbrerie et 8 moulins convertis en ateliers de sciage. En 1875, 900 bagnérais vivaient directement ou indirectement du travail du marbre.
Dans le jardin à l'anglaise qui entoure la demeure, avec son bassin de marbre, nous croisons de multiples arbres d'essences rares, plantés il y a 150 ans.
L'escalier en lumachelle, bordé de ses 2 fontaines sculptées, conduit au perron de la demeure. Jetez un œil attentif aux murs extérieurs, de marbre revêtus, intégrant des cartouches décoratifs. L'accueil de l'hôtel de ville saura vous dire si la salle des mariages est visibles. Cet ancien salon de la demeure, présente dans sa cheminée, son mobilier ou ses panneaux muraux, un marbre "griotte rouge foncé de l'Espiadet" et un marbre "vert Maurindes Alpes", tous deux mêlés dans un travail d'ébénisterie remarquable. Chacune des pièces de la demeure compte des cheminées en marbre (Carrare, Campan, Sarrancolin ou vert Maurin ...) toutes également sorties de la marbrerie voisine.
Dans les deux colonnes de l'entrée du parc, rappelant le nom de la villa, le "rosé de l'Espiadet", associé à une lumachelle grise, vous accueillent dans l"Antre" du marbrier.
Pour continuer :
Sortant du parc de la mairie, traverser en diagonale le jardin des Vignaux vers la gauche. Un quiz vous attend devant devant la Danaïde d'Alphonse Saladin, sculpture en blanc de carrare, datée de 1914.