Des promenades et un musée à l'air libre de la sculpture bigourdane.
Dans le premier quart du 19ème, les contreforts du mont Bedât qui tombent sur Bagnères, furent remodelés et aménagés en un lieu de promenade pour les "baigneurs" en soins. Des massifs furent réalisés, qui, depuis cette époque, sont annuellement fleuris par la ville pour l'accueil des visiteurs.
Des lacets mènent à un kiosque refait en 1906 qui était un lieu de spectacle dès le milieu du 19ème de chant lyrique ou de chant choral, et la pente herbeuse, se transforma en véritable musée à ciel ouvert, accueillant les sculptures en marbre de Carrare des femmes célèbres qui marquèrent la ville. Ces sculptures furent réalisées par les disciples de l'école municipale de dessin et de modelage de Bagnères qui fut ouverte en 1862 à la demande de Léon Géruzet, membre du conseil municipal. Il recruta le maître, Maurice Journés, qui laissera 2 magnifiques fontaines sculptées, mais la guerre franco-prussienne interrompit son activité de 1870 à 1896. Cette école formera en quelques années de grands sculpteurs bigourdans, Escoula, Desca, Mathet, Mengue, Guardy, Michelet...et chacun d'entre eux participa à la décoration de l'espace public de la ville.
Avancez dans la direction de l'entrée du tennis club pour voir la "jouvence" de Popineau de 1930 qui deviendra le symbole du thermalisme bagnérais et observez bien le bassin où vous retrouvez un dallage fait exclusivement fr faciès de Campan.
Pour continuer, sur l'autre trottoir de la rue Alsace Lorraine, après âtre passé au pied de la demeure qui abritait l'impératrice durant ses soins, vous trouverez l'accès à la médiathèque où se situe notre prochain rendez-vous.