L’Adour, le « cordon énergétique » de Bagnères.
Ce fleuve, lorsque il traverse Bagnères, pour se jeter dans l’Atlantique 300 km plus loin, a un régime torrentiel, il rassemble déjà les eaux des 3 Adours, de Gripp, de Payolle et de Lesponne. Des dérivations de ses eaux existent : l’Adourette à l’Est, dérivation naturelle qui servait les jardins, les moulins et les scieries de cette zone hors de la ville et le Capagaou à l’Ouest, creusée au moyen âge pour servir avec ses multiples dérivations, la ville de Bagnères et le pied de ses fortifications.
En 1771, on comptait, au cœur de la ville, 12 moulins, foulons ou martinets alimentés par ces dérivations, ainsi que par les eaux de l’Anou, affluent de l’Adour qui traverse Bagnères. Le 19ème vit alors, de grandes entreprises comme la marbrerie Géruzet se brancher directement sur l’Adour au risque de vivre de graves destructions lorsque pluies et fonte des neiges s’alliaient pour provoquer des débordements dévastateurs.
Depuis ce pont, outre les truites paisibles de la réserve, vous verrez, en aval, une haussière remontant le niveau de l'eau de l’Adour, tout en calmant sont régime et sur la gauche la grille de protection de l'entrée du bief, canal d'alimentation des turbines de la marbrerie Géruzet.
Ce canal, dans le réaménagement de la prise d’eau, réalisé après l'inondation dévastatrice de 1875, était découvert et parallèle à l'Adour, Il fut recouvert en 1899.
Pour continuer : Avancer dans la direction du pont de pierre, puis descendre tout droit, le long des vestiges de l'arrivée du Bief dans le périmètre de la marbrerie. Traversant le parking du supermarché, vous rejoindrez le point de RDV