Les vestiges industriels de la marbrerie hydraulique Géruzet.
La gravure de 1834 de l'atelier de tournage de la marbrerie (photo 1), montre des établis en marbre de 30 cm d'épaisseur, des poulies, des courroies, et des tours alignés sous les arbres de puissance, et rappelle le fonctionnement des ateliers hydrauliques du 19ème siècle.
L'eau amenée par le bief, met en rotation une turbine et l'axe vertical visible sur la photo 2. En son sommet un renvoi d'angle met en rotation l'arbre de puissance horizontal de l’atelier, équipé d'autant de poulies que de machines à servir. Une courroie débrayable envoie ensuite le mouvement sur l'axe de chacune des machines.
En 1904, l'avènement de l'électricité conduisit l'entreprise à installer sur le réseau d’amenée de l’eau, deux turbines de production d'électricité (Photo 3) avec le local de l’alternateur voisin et à électrifier tous ses ateliers. Cet investissement lui assurera l'autonomie jusqu'en 1946 date de la création d'EDF.
Cinq vues du 1er quart du 20ème siècle montrent l’atelier d’assemblage de la marbrerie, l’atelier de polissage, l’atelier de sciage intérieur, le site de stockage et de sciage extérieur, le parc des blocs. La marbrerie comptait, en outre, le bâtiment administratif, un atelier de mécanique (outillage) doté de sa forge et un ancien foulon.
Pour continuer : Notre périple dans Bagnères, l’ancienne ville du marbre, s'achève et nous gageons que ce premier contact avec le marbre des Pyrénées, conduira bientôt vos pas vers le musée du marbre installé à l'extrémité du vallon de Salut, dans les anciens thermes de Salut.