Au pays des jeunes volcans au coeur du PNR des Monts d’Ardèche, Fabras est un petit village au charme cévenol.
Berçé par le murmure de la rivière, bordé par les coulées basaltiques, c’est un petit coin où il est fait bon vivre. Fabras : une île ?
Environnement
Fabras, petit village cévenol perché entre la vallée de l’Ardèche et du Lignon, se trouve à 450 mètres d’altitude. Il abrite 283 fabrassous et fabrassounes. En vous baladant dans le village, au gré des calades, vous découvrirez de charmantes maisons en pierre entièrement restaurées qui lui donne un cachet particulier.
Histoire
Fabras existait déjà il y a 1000 ans. Au cours des guerres de religion, protestants et catholiques semblent cœxister pacifiquement. Au XVII siècle, les Fabrassous sont presque tous des paysans. Famines, inondations, sécheresses, le siècle des Lumières n’est pas plus clément pour Fabras.
C’est au XIXe siècle que les Fabrassous créent leur école publique. Un peu plus tard, la guerre éclate et la culture du châtaignier décroît : nous sommes au XXe siècle. Aujourd’hui Fabras se cherche un bel avenir. Le village se repeuple et le cœur de Fabras bat toujours très fort.
Patrimoine
Château du Pin : Les visiteurs n’entrent pas dans un musée mais dans une demeure habitée. Ils voient d’abord comment un site donne naissance à une architecture, la vie d’un petit château typique de la Cévenne ardéchoise à travers l’évocation de ses habitants au fil des siècles : des seigneurs, des paysans, puis une femme peintre : Colette Bonzo. Tous ont marqué ce lieu de leur empreinte. Il accueille toute l’année de nombreuses expositions et atelier de création, il est souvent défini comme un lieu d’art vivant. Il abrite également un jardin labélisé jardin remarquable.
Eglise du XIIe siècle : Elle a beaucoup souffert au cours des siècles, notamment de restaurations hasardeuses et d’excès d’enduits. On dit même qu’elle a été restaurée à la mexicaine. Pourtant elle garde son charme. A sa création l’église ne possédait qu’une seule nef. Les moines de Charay y ont ajouté une aile latérale qui abrite trois chapelles. Une de ces chapelles a été fondée par les Chanaleilles, seigneurs du Château du Pin. Certains d’entre eux dormiraient sous les dalles de l’église. Dans le chœur, les voûtes en croisée d’ogive sont soutenues par des corbeaux à tête humaine. Le lieu est propice à la méditation et au chant.
A voir : Le porche en arc romain, qui est classé.
Pont de l’échelette : Il enjambe le Lignon. Il a la particularité d’être en pente pour s’adapter au relief.
Le village est labélisé 1 fleur pour les villages fleuris.
Activités
Fête votive avec repas du terroir organisé par le CCAS, le premier week-end d’Août.
« les Estivales » au château du Pin, Juillet –Août, conjuguent art contemporain, spectacle vivant (théâtre, performances, mise en espace de textes), vidéo et concerts. Des créateurs et des interprètes sont invités à participer à ces manifestations. L’accent est mis chaque été sur une ou plusieurs créations associant théâtre, musique ou arts plastiques.
Parcours de santé, Baignade sur les bords du Lignon, Circuits de randonnées pédestres et VTT, Pêche, Pétanque
Curiosités
Le Belvédère de Fabras, aux Plots, permet d’admirer la plus belle coulée basaltique d’Europe.
A proximité : espace pique-nique et zone d’activité pour les enfants.
De l’uranium à Fabras : pendant l’été 1956 une équipe de géologue décela des traces d’uranium sous forme de paillettes jaune-vert d’autunite, au quartier du Soulhet. Mais l’exploitation n’a pas suivi. Heureusement, peut être, pour la beauté des sites, pour l’environnement du village et la santé des habitants. Données provenant du livre « Promenade autour de la montagne Ste Marguerite » petit guide historique et touristique de la Cévenne Vivaroise de Lucien Avenas & Collaborateurs, 1989.