Il existe, au Moyen Âge, une activité de tannage dans la cité. À cette époque, ce moulin à tan, qui deviendra par la suite une tannerie, bénéficie des eaux du déversoir du grand moulin pour broyer l’écorce de chêne afin d’obtenir du tan, poudre utilisée en tannerie. Les peaux de bovidés étaient empilées dans des cuves de bois et macéraient dans l’eau additionnée de tan pendant plusieurs mois afin de donner au cuir sa souplesse et sa résistance. L’activité cesse dans les années 1950 et ne conserve, au niveau du comble, que le système d’aération à claire voie d’un étendoir pour sécher les peaux.