Au 10e siècle, cette place est le théâtre d’une bataille fort meurtrière. Les prés devinrent rouges du sang des soldats massacrés, donnant ainsi son nom à la place.
A partir du 15e siècle, le marché aux chevaux puis aux veaux investit les lieux.
En 1676, des religieuses y transfèrent leur prieuré qu’elles dédient à saint Louis.
Après la Révolution, une gendarmerie s’installe dans les bâtiments de l’abbaye et la chapelle Saint-Louis devient tour à tour, école, forge, gymnase, lieu d’exposition et enfin théâtre.