Cette école porte le nom d'Eugène OSWALD, jeune résistant Londais, né le 14 Août 1925.
En 1943, pour échapper au STO (Service du Travail Obligatoire) il s'enfuit et rejoint les célèbres et glorieux maquis de l'Ain.
Le 13 juillet 1944 avec trois autres maquisards, il tend, du haut d’une colline, une embuscade à un détachement ennemi. Repérés par les nazis qui surplombent leur position ils sont mitraillés aux jambes. Eugène OSWALD et deux de ses camarades originaires de Haute Savoie sont abattus. Le quatrième originaire de l'Ain peut se traîner jusqu'à un bois proche et survit à ses blessures. Il nous décrit la scène qu'il a vécu après ce massacre :
« Du bois je vois les allemands achever mes camarades, puis ils se précipitent vers une ferme voisine et la remplissent de paille et de bois pour y mettre le feu. A ce moment la fermière s'avance vers l'officier allemand en brandissant une feuille de papier. L'officier ordonne à ses soldats de retirer le bois et décide d'épargner la ferme. Le papier atteste que l'époux propriétaire de la ferme prisonnier de guerre en Allemagne, est chargé d'entretenir une ferme allemande dont le fermier combat en France. »
Une stèle portant le nom d'Eugène OSWALD (19 ans) et de ses deux camarades est érigée sur le lieu où ils ont péri sur la commune de SONGIEU dans l’Ain.
Eugène OSWALD est enterré dans le caveau familial au cimetière de La Londe les Maures, l'école maternelle et la rue qui y conduit portent son nom.
Souvenir Français de La Londe les Maures