Jean Mergeai est né à Mortinsart en 1927 et est décédé à Saint-Mard en 2006. Sa maison n’existe plus actuellement, elle est remplacée par un hangar agricole au n°15 à Mortinsart. Homme du monde judiciaire, il s’est acquis une très large audience dans le public par ses œuvres littéraires. S’il écrit aussi en patois gaumais (comme "In mât’ d’école coumme i n’y a n’è pont", comédie en trois actes), il utilise surtout la langue française. Citons entre autres "Pierre Nothomb ou les paradis perdus", "Chemins de terre", "Les Vêpres buissonnières", "Christophe Théate, facteur ardennais" et, bien sûr, "Du temps de ma maison", où il évoque la fin de sa vétuste demeure qui est "morte dignement, stoïquement, comme si elle s'était rendu compte qu'elle était condamnée à l'abandon".