Dans cette zone, plusieurs toponymes évoquent l'activité industrielle du passé. Ainsi, "A Houye Moré" ou "Hoge Moré", où "Houge" est peut-être dérivé de "Hoge", au sens de "hauteur" et "Moré", peut être traduit par charbonniers, ouvriers noirs de leur travail, ressemblant à des "maures". Les ouvriers fabriquant du charbon de bois étaient en effet fort nombreux à l'ère de l'industrie florissante de la sidérurgie du XVIe au XIXe siècle. "La Malpierre" rappelle qu'à cet endroit se trouvait une carrière de pierre. Cette pierre n'était pas aussi bonne que la pierre bajocienne, comme celle de Grandcourt. "Malpierre" signifie donc "mauvaise pierre". Néanmoins, il semblerait que cette carrière ait alimenté en pierres la plupart des constructions de Villers-sur-Semois, y compris les lavoirs et peut-être l’église. Aujourd’hui, il ne reste aucune trace de cette ancienne carrière. Enfin "Les Champs de Fer" rappelle éventuellement une situation ancienne comme lieu d'extraction du minerai de fer pour les diverses forges locales.