Marcelin Albert, cafetier-vigneron d'Argeliers (Aude), meneur du mouvement ; ainsi qu'un fantassin du 17e Régiment d’Infanterie de Ligne (de Béziers, dont les appelés sont fils de vignerons, vignerons eux-mêmes) y sont représentés.
L'origine de la crise ? En 1907, le Languedoc fournit de fortes récoltes, mais des vins sont massivement importés d'Afrique du Nord et d'autres, artificiels, sont produits en fraude. Les prix chutent considérablement, régulièrement. Les vignerons tombent dans la misère. Alors ils se révoltent. Jusqu'à 800 000 languedociens manifestent à Montpellier, après Narbonne, Carcassonne, Nîmes.
L’Etat répond par la répression, envoie l’armée. Mais à Béziers, devant 160 000 manifestants, le 17è "met baïonnette en terre, refusant de tirer sur les siens"... D’où l’hommage rendu dans la fresque. Et dans une chanson que tous les languedociens connaissent. A l'été 1907, devant la "contagion" du mouvement, l'Assemblée nationale vote des lois contre la fraude.