Eh non, l'Arlésienne d'Alphonse Daudet et de Georges Bizet n'était PAS arlésienne. Mais biterroise. Elle s'appelait Marie Cauffopé, et habitait à cet endroit même, à l'angle des Allées Paul Riquet et de la rue Boïeldieu. Ici, vous la voyez à son balcon, et en-dessous, assis au café, Frédéric Mistral et son neveu, François. François était le fiancé de la belle mais... cette belle était infidèle. Il ne supporta pas cette trahison et se suicida, en 1862. Son oncle Mistral raconta l'histoire à Alphonse Daudet, qui la transposa dans "les lettres de mon moulin". A son tour, Georges Bizet (lui aussi assis dans le bistroquet) s'en empara, et composa "l'Arlésienne". Sacrée biterroise va...