Sous les monarchies la chasse était un privilège réservé aux rois et à la noblesse. L’interdiction formelle de chasser alors que le gibier proliférait et causait des dommages aux cultures, a longtemps, échauffé les esprits. C’est par un décret du 4 août 1789 que ce privilège, avec tous les autres, est aboli et que les propriétaires sont autorisés à chasser sur leurs terres. Aujourd’hui dans le Parc, la chasse se pratique de novembre à mars de plusieurs manières : à courre selon une tradition ancestrale, à tir à l’affut ou avec chien, en battue dans les espaces dégagés. La chasse à courre ou vénerie a laissé une empreinte très forte dans nos forêts avec, en particulier, les aménagements d’allées larges et disposées en étoiles. Elle nous a laissé aussi de nombreuses traces langagières : donner le change, être aux abois, prendre les devants, réclamer à cor et à cri…