...le sol est fouillé, un sanglier, au groin puissant muni de deux canines à croissance continue, a vermillé ou fait des boutis à la recherche de sa pitance nocturne : racines, tubercules, rongeurs et surtout glands et faines.
Après une nuit active de déplacements, la « bête noire » se repose en une bauge ombragée, confondant le pelage de son corps massif (100-150 kg) avec les feuillages environnants.
Au début de l'hiver, le sanglier solitaire fait sa cour aux laies ; après 120 jours de gestation, la laie met bas, isolée, en un nid d'herbes – le chaudron – des marcassins rayés ; ils rejoindront 3 semaines plus tard, le groupe formé par une ou deux autres laies et leur progéniture.