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Nancy au cinĂ©ma, un vrai parcours pour les cinĂ©philes đđ„đŹ
« Une femme française » (Régis Wargnier, 1995)
Une femme française est un film tournĂ© en 1995 et rĂ©alisĂ© par RĂ©gis Wargnier. Pour rĂ©aliser ce long mĂ©trage, l’auteur a tirĂ© son inspiration de la vie de sa propre mĂšre. Nancy est donc un lieu de tournage essentiel pour rendre hommage avec la plus grande fidĂ©litĂ© au parcours de Mme Wargnier en 1939.
Durant le tournage plusieurs plans se dĂ©roulent sur la place Stanislas et ses alentours. On peut observer lâArc Here de mĂȘme que la place Stanislas qui a Ă©tĂ© recouverte de sable pour respecter la temporalitĂ© de lâĂ©poque.
Lâoffice du tourisme, lui, a Ă©tĂ© dĂ©guisĂ© en pĂątisserie- confiserie pour lâanecdote. De plus on peut voir Ă plusieurs reprises la place de la CarriĂšre lorsque Louis va rendre visite Ă son frĂšre.
Le Grand HĂŽtel de la Reine fait aussi apparition dans âUne femme françaiseâ mais pas que !
« Henry » (Pascal Remy, Francis Kuntz, 2010)
Lâimmanquable HĂŽtel de la place Stanislas a accueilli d’autres longs-mĂ©trages comme « Fille de joie » de FrĂ©dĂ©ric Fonteyne en 2020 et âHenryâ de Pascal RĂ©my et Francis Kuntz en 2010. Ce film met en scĂšne Henry, un guitariste de bal de province qui semble loin dâĂȘtre une personne de bonne foi. âCoups tordus, compromissions, mensonges, trahisons font partie de son quotidien. Il faut quâil truande, quâil magouille, quâil complote⊠Il ne peut sâen empĂȘcherâ. Les deux auteurs ont utilisĂ© des plans larges regroupant la statue de Stanislas Leszczynski ainsi que la façade de lâHĂŽtel pour mettre en Ă©clat la beautĂ© des Ă©difices nancĂ©iens. Le restaurant lâarrosoir est aussi lâun des lieux de tournage du film ce qui a permis Ă lâĂ©tablissement privĂ© dâĂȘtre mis en avant.
« Le fabuleux destin dâAmĂ©lie Poulain » (Jean-Pierre Jeunet, 2001)
Un titre que les cinĂ©philes reconnaĂźtront sĂ»rement « Le fabuleux destin dâAmĂ©lie Poulain ».
Jean-Pierre Jeunet, auteur de film, a passĂ© une partie de son enfance Ă Nancy dans les annĂ©es 50. Câest dans le film Le fabuleux destin dâAmĂ©lie Poulain, que lâon retrouve une scĂšne inspirĂ©e des prĂ©cieux souvenirs dâenfance de Jean pierre Jeunet. Lorsque le film dĂ©bute, AmĂ©lie tombe sur une ancienne boĂźte de Bergamotes ornĂ© de chardons, de croix de Lorraine et des grilles de Jean Lamour, emblĂšme de la place Stanislas.Â
« Il y a longtemps que je tâaime » (Philippe Claudel, 2010)
Dans « Il y a longtemps que je tâaime » de Philippe Claudel, Juliette la protagoniste retrouve sa jeune sĆur LĂ©a avec qui elle nâa eu aucun lien durant 15 ans suite Ă une violente sĂ©paration familialeâŠÂ » Le musĂ©e des beaux-arts et ses Ćuvres sont mis en scĂšne de mĂȘme que le Grand CafĂ© Foy Ă plusieurs reprises. Il y a aussi la place dâalliance oĂč sont filmĂ© des moments de complicitĂ©s et dâĂ©motions entre les deux sĆurs.
« Une enfance » (Philippe Claudel, 2015)
Philippe Claudel, propose en 2015 le long mĂ©trage « Une enfance » dans lequel on assiste au quotidien de Jimmy, un enfant qui doit assumer la responsabilitĂ© de chef de famille dĂšs ses 13 ans pour s’occuper de son petit frĂšre. C’est un film sombre mais passionnant, qui se dĂ©roule Ă Nancy. Effectivement, un bon nombre de scĂšnes son tournĂ© dans le trĂšs beau Parc de la PĂ©piniĂšre. Dans ce parc qui est synonyme de havre de paix aux yeux de Jimmy et de son frĂšre, on peut apercevoir la roseraie et le marchand de glaces.
« Nos patriotes » (Gabriel Le Bomin, 2016)
Ce film qui raconte l’histoire du jeune Addi BĂą, un tirailleur sĂ©nĂ©galais qui prend la fuite dans les Vosges suite Ă la dĂ©faite de la France en 1940. Certaines prises du long mĂ©trage prennent place Ă Nancy, notamment en face et Ă l’intĂ©rieur du Palais du Gouvernement qui a Ă©tĂ© maquillĂ© en kommandantur pour l’occasion. Une autre scĂšne intense est tournĂ© dans la rue des Ă©curies lorsque Addi BĂą nĂ©gocie son entrĂ©e au fort d’Uxegney.
« Place Stanislas », FrÚres LumiÚre, 1889
Nous voilĂ Ă la fin de notre petit tour cinĂ©phile avec « Place Stanislas » des FrĂšre LumiĂšre, rĂ©alisĂ© en 1889. Les deux frĂšres avaient pour habitude de filmer les lieux qu’ils dĂ©couvrent afin de partager avec les spectateurs. Comme son nom l’indique « Place Stanislas » est un plan-sĂ©quence d’une quarantaine de secondes de la fameuse place. Ce court-mĂ©trage est la premiĂšre reprĂ©sentation de Nancy imprimĂ©e sur pellicule cinĂ©matographique. On peut dire que ce sont les dĂ©buts de Nancy au cinĂ©ma !