Le refuge de Pombie selon Renardo

D’ici, gagne en longeant le Grand Chemin Noir l’endroit où les Hommes rangent leurs quatre-pattes-roulantes. De l’autre côté du Grand Chemin Noir, descend le Grand Chemin Blanc.

90 panards* après qu’il aura volé au dessus de l’eau, va côté patte droite dans un sentier qui, peu après, vole lui aussi au dessus de l’eau puis commence à grimper. Suis le longuement dans l’herbe, traverse près d’un gros rocher une trace laissée par les quatrepattes-roulantes et continue jusqu’à trouver côté patte gauche une tanière des Hommes Siffleurs.

En haut col de Soum de Pombie, 2127 m, près de la tête du Serpent Géant, ne t’occupe pas du chemin côté patte gauche et descend celui derrière ta truffe. Mais avant, retourne-toi, pour me faire un adieu… et oui de là haut tu pourras me voir près du terrier où tu es né !”. Renardo repéra en effet sa mère et l’entendit même lui demander, au milieu de tous les menus bruits qui montaient vers lui,“tout va bien ?”. Il lui répondit “tout est bien”. Il vit aussi le Grand Chemin Noir, beaucoup de Bêtes Blanches … Depuis la tête du Serpent Géant jusqu’à la Tanière des Hommes à Bosse dans le Dos, le chemin sembla bien court à Renardo, car ce côté de la montagne était bien différent de ce qu’il avait jusque-là parcouru et il fut très occupé à ses découvertes. Il poussait notamment là quantité de petits-soleils que Renardo renifla les uns après les autres.Beaucoup étaient nouveaux pour lui mais il reconnut quand même près des sources les petitssoleils mange-mouches*, les petits-soleils feuille-de-farine* et, dans l’herbe, les petits-soleils papillon-jaune* et les petitssoleils-qui-regardent-en-bas*. Arrivé à proximité de la Tanière, Renardo huma longuement l’air puis,n’ayant identifié aucun danger, s’approcha. Sa mère n’avait pas menti :il trouva de délicieux restes de proies abandonnés par les Hommes à Bosse dans le Dos et put même surprendre un jeune Rat-des-Champs affairé à grignoter un de ces restes. Pour le dessert,Renardo s’empiffra d’oeufs de Coa-Coa qu’il pêcha en bordure de l’eau-qui-ne-trottepas. A l’aube il se retira non loin dans une cavité entre de gros blocs où il dormit tout le jour d’un sommeil peuplé de rêves de proies délicates, de courses sur les chemins et de rencontres…