Onder begeleiding van Bourg-en-Bresse bestemmingen - Office de Tourisme is deze route meer dan alleen een wandeling; het is een reis terug in de tijd. Stel je voor dat je rondstruint in gebieden die bloeiden tijdens het Neolithicum en getuige waren van het strategisch genie van de Romeinen. Bourg-en-Bresse, bekend om zijn gedetailleerde geschiedenis die teruggaat tot Keltische invasies en zijn evolutie door de middeleeuwse en industriële periodes, biedt een unieke achtergrond. Terwijl we op dit pad gaan, laat jezelf omhullen door de verhalen van oude druïden, machtige graven en de ijverige geest van de Burgiens. Klaar voor een onvergetelijke reis? Laten we duiken in het hart van deze historische stad.
Deze wandelavontuur beslaat ongeveer 2,2 km en heeft een kleine hoogtewisseling, met het hoogste punt op 240 meter en het laagste punt op 230 meter, wat resulteert in een totale positieve hoogtewinst van 19 meter. Een perfecte mix van toegankelijkheid en lichte inspanning, deze route belooft een boeiende ervaring voor enthousiastelingen van alle leeftijden. Of je nu een ervaren wandelaar bent of gewoon op zoek bent naar een rustige wandeling, deze technische details benadrukken de haalbaarheid en het plezier van de reis voor iedereen.
Het omarmen van de schoonheid van Bourg-en-Bresse varieert met de seizoenen en biedt unieke ervaringen gedurende het hele jaar. In het voorjaar zorgen de bloeiende landschappen voor een levendige achtergrond voor je reis. De zomer dicteert vroege ochtend- of late avondwandelingen om de middagzon te vermijden. De herfst zal je betoveren met zijn kleurrijke loof, perfect voor fotografie liefhebbers. De winter, hoewel koud, blijft vaak begaanbaar - kleed je gewoon warm aan en let op bevroren paden. Wat het seizoen ook is, voldoende hydratatie en het dragen van geschikt schoeisel zijn essentieel voor een comfortabele verkenning.
Bourg-en-Bresse, gelegen in de illustere regio Bourgondië, staat als een getuigenis van de menselijke beschaving van prehistorische tijden tot heden. Door zijn geografische ligging was het een smeltkroes van culturele en militaire betekenis, met name tijdens de Romeinse periode en later als onderdeel van de domeinen van Savoye. De architectonische schatten van de stad en het klooster in Brou, met zijn opmerkelijke geschiedenis verbonden aan Marguerite d'Autriche, illustreren het rijke historische weefsel van het gebied. Het bestuderen van dit gebied biedt diepgaande inzichten in de culturele evolutie van Frankrijk en de veerkracht van zijn mensen.
Het klimaat in Bourg-en-Bresse is overwegend gematigd, met duidelijke variaties tussen de seizoenen. De wintermaanden zijn koud met af en toe vorst, waardoor lagen essentieel zijn voor bezoekers. De lente wordt geleidelijk warmer, terwijl de zomers aangenaam warm zijn en ideaal om te verkennen. De herfst brengt koelere temperaturen en pittoresk landschap, perfect voor wandelingen. De optimale tijd om te bezoeken zou waarschijnlijk laat in het voorjaar tot het vroege najaar zijn, met een balans tussen aangenaam weer en natuurlijke schoonheid. Zorg ervoor dat je korte termijn voorspellingen controleert voorafgaand aan je reis om optimaal te genieten.
L’Office de Tourisme est installé avenue Alsace Lorraine ; cette percée haussmannienne de 1895 témoigne du développement et de la prospérité de la ville au XXe siècle après l’arrivée du chemin de fer. Prenez sur votre droite en contournant l’actuel centre culturel Albert Camus (ancienne poste 1896-97).
Rue Lalande : passage devant le temple protestant (1898). Remarquez la présence étonnante d’un clocher. Un peu plus loin, une maison du XVe siècle, nouvellement restaurée. Cf. plaque Rotary.
A l’entrée de la rue du palais, une maison en encorbellement de 1425, formidable témoignage de la richesse des artisans burgiens au Moyen-Âge, ici en l’occurrence, les frères Guyot, maîtres drapiers. La maison appartient un siècle plus tard à une autre riche famille locale, les Gorrevod. Cf. plaque Rotary.
Rue Bourgmayer : vous apercevez à droite une intéressante évolution architecturale : maison avec fenêtre à meneaux du XVIe siècle, deux façades du XVIIIe siècle (monogramme des propriétaires dans la ferronnerie) et une maison art-déco des années 1920 (au n°6).
Au n°13, l’hôtel de Loras du XVIIIe siècle et sa belle façade Régence (première moitié du XVIIIe siècle). Ici vécurent Emilien Cabuchet (sculpteur réputé pour ses oeuvres religieuses notamment la statue du Curé d’Ars), le célèbre illustrateur Gustave Doré, de ses 11 ans à ses 15 ans, et Albert Lagrange, fondateur en 1890 de l’Ecole Biblique de Jérusalem. Cf. plaque Rotary
Sur votre gauche, la rue des Marronniers présente de belles maisons en encorbellement des XVe et XVIe siècles. Remarquez le maillage et le cloutage sur la première maison permettant autrefois de bien fixer le crépi de chaux
Sur votre droite se dresse une échauguette ou tourelle d’angle médiévale (restaurée en 1627) rappelant les fortifications de la ville. Vous êtes sur une partie de l’ancien chemin de ronde. Cf. plaque Rotary. En face, une Vierge de quartier du XVIIe siècle protégeait le puits, autrefois équipé d’une pompe, situé endessous (d’où le nom de la rue "Pompe Bourgmayer" dans laquelle vous vous trouvez).
Vous êtes place des Lices , sur la hauteur où s’installèrent les premiers occupants du site de Bourg-en-Bresse. C’est ici que les Celtes dressèrent leurs menhirs, utilisés ensuite par les Romains dans la construction d’une petite place forte, puis par les sires de Bâgé pour l’édification de leur château (emplacement de l’ancienne prison à votre droite : dans son soubassement, les gros blocs de calcaire gris correspondent aux anciens menhirs constamment réutilisés au fil des siècles !). Le terme de "place des Lices" rappelle que ce lieu servait, entre autres, d’esplanade pour les tournois médiévaux. Remarquez le Centre Thérèse Sommier, ancien hôtel particulier des Chossat de Montburon puis des Varenne de Fenille.
Rejoignez la place de la Grenette par la Montée du Bastion. Sur votre gauche, vous apercevez la silhouette caractéristique de l’ancien bastion, vestige des fortifications du XVIe siècle. Esplanade de la Grenette, se dresse devant vous l’imposant bâtiment néoclassique (1899) de l’ancienne halle aux grains construit par Tony Ferret : il comprend la salle des fêtes et un cinéma.
Dans le prolongement, le théâtre date de la même époque. Sur sa façade, remarquez les colonnes et leurs masques, ainsi que les muses de la Musique et de la Comédie dans le fronton. Cf. plaque Rotary.
Empruntez la rue Bichat pour rejoindre l’Hôtel de Ville. Côté droit de la rue : un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle ayant appartenu à la famille Riboud ; il fut le siège de la Préfecture entre 1800 et 1856. Napoléon Ier y fut reçu en 1805, alors qu’il se rendait en Italie pour y être couronné roi. Vous arrivez sur la place de l’Hôtel de Ville : le bâtiment, construit en 1771, présente sur son fronton un magnifique trophée garni au centre des armes de Bourg-en- Bresse, sur lesquelles on reconnaît la croix tréflée de Savoie. Cf. plaque Rotary. A côté, un hôtel particulier édifié vers 1730, ayant appartenu à la riche famille de Bohan. Cf. plaque Rotary. Son dernier occupant, M. Loubat de Bohan fut un officier de cavalerie de talent qui inspira à Napoléon l’utilisation de la cavalerie dans les batailles. C’est grâce à sa passion pour les chevaux que le premier manège de Bourg vit le jour ; il accueille aujourd’hui le Jumping International **** de Bourg-en-Bresse.
Au n°7 de la rue Notre-Dame, une plaque indique la maison natale de François Piquet (1708-1781), missionnaire auprès des Iroquois avec lesquels il lutta pour que la France conserve le Canada.
La construction de la collégiale cocathédrale Notre-Dame (co-cathédrale car siège secondaire de l’Evêché) commence en 1505, sur l’emplacement d’une ancienne chapelle de pèlerinage romane et elle ne s’achève qu’en 1696. Le clocher, décapité pendant la Terreur, sera reconstruit en béton armé par Tony Ferret, entre 1911 et 1914. Cf. plaque Rotary. A l’intérieur : la statue de la Vierge Noire, nichée dans un autel néo-gothique du XIXe siècle, rappelle l’importance du culte marial depuis le XIIIe siècle. A voir également : le tableau miraculeux, les stalles (1511-1519), la magnifique clé de voûte pendante du choeur, le vitrail de Saint-Cépin et Saint-Crépinien, patrons des cordonniers (1530), le triptyque de Nicolas Chichon (1523), la chaire (1760) présentant les quatre Evangélistes et l’archange Saint-Michel terrassant le dragon, les orgues (XVIIe siècle). Pour plus d’informations, lire les petits encadrés proposés par la paroisse.
A l’angle des rues Gambetta et Victor Basch, belle maison à colombage de 1496, la demeure Hugon , dont le rezde- chaussée présente toujours la structure d’une ancienne boutique médiévale.
La rue Victor Basch (ancienne rue du Gouvernement) est l’une des plus intéressantes de la vieille ville. Au n°5, en levant les yeux, remarquez les charmantes ferronneries en demi-lune du XVIIe siècle ; au n°12, une façade en brique et pierre du XVIe siècle, avec de belles ouvertures à meneaux et traverses ; en face, une fresque murale réalisée en 1990 par la Cité de la Création de Lyon ; aux n°22-24, une maison à colombage en encorbellement, ancien Hôtel de la Monnaie du XVe siècle ; au n°21, l’ancien Hôtel du Gouvernement, siège du pouvoir de la province de Bresse à l’époque savoyarde. Cf. plaque Rotary.
La porte des Jacobins : édifiée en 1437, elle marquait l’une des trois entrées monumentales de l’ancien couvent des Dominicains (appelés également Jacobins), fondé en 1414 par Amédée VIII de Savoie et démantelé à la période révolutionnaire. Cf. plaque Rotary. Dans le prolongement, de belles maisons de tisserands du XVe siècle avec façade en encorbellement.
En remontant la rue de la République, vous découvrez sur la droite l’impasse Littré et l’enfilade de ses maisons médiévales (XVe siècle). Remarquez sur la droite, au n°2, une maison assez étroite, équipée d’une jacobine avec poulie ; elle semblerait être la plus ancienne de Bourg-en-Bresse (peut-être XIVe siècle). A l’angle avec la rue de la République, au n°30, belle maison du XVIe siècle ayant conservé ses fenêtres à meneaux et traverses, ainsi que trois culs-de-lampes destinés à supporter autrefois des statues.
Redescendez en direction de la porte des Jacobins et engagez-vous dans la rue Jules Migonney, peintre orientaliste (1876-1929) né au n°11 de cette rue.
Rue du lycée : à droite se trouve le lycée Lalande, ancien collège des Jésuites et sa chapelle . Cf. plaque Rotary. L’imposant portail de pierre est plaqué sur une façade inachevée ; au fronton, trois blasons martelés à la Révolution. L’intérieur est un remarquable exemple du style "baroquisant " jésuite. Après la chapelle, la porte de l’ancien collège laisse entrevoir une inscription latine signifiant "pour la religion et les vertus". Foyer de la Résistance pendant l’occupation, l’école reçoit la médaille de la Résistance en 1946. En face, admirez la façade des collège et lycée Saint-Joseph et la chapelle (1841- 1857), établie à l’emplacement de celle des Jacobins. Rebroussez chemin et tournez à l’angle de la rue à gauche. Un peu plus loin, vous longez la place Gustave Doré.
Né à Strasbourg, Gustave Doré (1832-1883), grand illustrateur et peintre, étudie au collège des Jésuites tout proche. Ses premières lithographies sont éditées chez l’imprimeur Ceyzériat à Bourg, alors qu’il n’a que 11 ans. À la mort de son père, il quittera Bourgen- Bresse pour Paris. Le musée de Brou possède quelques unes de ses oeuvres.
Au n°5 de la rue Teynière, l’hôtel de Meillonnas , construit en 1774 pour le baron Gaspard Marron de Meillonnas (village à 12 km au Nord-Est de Bourg). Edgar Quinet y vécut une partie de son enfance. Sa façade est agrémentée de balcons chantournés en fer forgé de style Louis XV. Sa porte cochère est décorée de bouquets de fleurs sculptés, rappelant le décor caractéristique des faïences de Meillonnas. Cf. plaque Rotary. Sur la droite de l’hôtel particulier, vous apercevez une Vierge de quartier du XVIIIe siècle et au N°11 de la rue, une façade de style Henri II (XVIe siècle) ; les fenêtres ont malheureusement perdu leurs meneaux et traverses. En sortant de la rue Teynière sur la droite, vous retrouvez l’avenue Alsace Lorraine et l’Office de Tourisme.