Des trois portes fortifiées, Porte Lavidon, Porte Normande, Porte du L’Hyan, seule cette dernière est parvenue jusqu’à nous dans son état d’origine.En saillie importante par rapport aux murs des courtines, de plan carré, la Porte du l’Hyan s’ouvre entre deux tourelles rondes qui la cantonnent. Le passage voûté sur croisée d’ogives est défendu par un assommoir, une herse et des vantaux de bois. Les parties hautes de la porte ont été restaurées par l’architecte Léon Drouyn, fils du célèbre archéologue du même nom, sauvant ainsi ce beau monument d’architecture militaire.