Le massif forestier landais n’est pas si plat que l’on croit. Ses reliefs, « doucs » en gascon, et autres petits ravins sont ici pour rappeler la présence de nombreuses petites dunes continentales, bien loin des grandes dunes du littoral mais bien plus anciennes. Ces modestes sommets sont en effet des vestiges géologiques de fin de la dernière période glaciaire. Il y a des milliers d’années, des vents puissants balayaient un véritable erg, le désert landais, sous un climat froid et aride. Ce sable éolisé a longtemps été mobilisé, se déposant ici ou là au gré des obstacles rencontrés, et en particulier aux abords des vallons creusés par les cours d’eau, comme l’Estrigon qui circule quelques centaines de mètres plus à l’est.