C’est au début du XIXe siècle que Pau se fit anglaise. Au tournant des guerres napoléoniennes, il suffit du passage des troupes de Wellington pour laisser à la ville le plus vieux golf du continent en 1856 et du grand bal donné au château en l’honneur de celui-ci pour “lancer” la tranquille cité béarnaise. Puis le médecin, Alexander Taylor, d’origine écossaise, assure la renommée de son climat. Les riches étrangers tombent amoureux de Pau. Les Anglais donnent le ton. La ville se couvre de villas aux parcs somptueux. La première Guerre mondiale sonne le glas de la villégiature. Finis la vie mondaine et oisive, les bals et les chasses à courre.
Mais les villas paloises témoignent encore de la splendeur passée de cette vie de privilégiés, même si une grande partie d’entre elles ont vu leurs parcs diminués ou lotis.