營寨回環

Le site de la Butte Hébert abrite une grande diversité de milieux naturels représentatifs de la biodiversité du Gâtinais essonnien. Couvert par la forêt à plus de 95%, ce lieu s’insère dans l’ « Arc boisé sud francilien », qui traverse le département d’Est en Ouest. Il s’intègre également dans le réseau des reliefs gréseux du « grand massif de Fontainebleau ». Marqué par les carrières, les dépôts sauvages, la circulation des véhicules motorisés et un mitage urbain, le site naturel de la Butte Hébert avait perdu de sa valeur écologique et paysagère au fil des années. C’est pourquoi, en 2012 et 2013, ce lieu a fait l’objet d’un important programme de renaturation dans le cadre de la politique départementale des Espaces Naturels Sensibles (ENS) : une dizaine de cabanons ont été démolis et près de 1500 tonnes de déchets ont été résorbés. Aujourd’hui la faune et la flore y reprennent doucement leurs droits. Vous pourrez ainsi y croiser plus de 190 espèces végétales (dont l’Alisier de Fontainebleau, protégé au niveau national), ainsi que des myriades de papillons (Flambé, Argus…) et des rapaces (Buse variable, Bondrée apivore…). Texte: CD91/CENS

L'Essonne abrite, avec la Seine-et-Marne, les seules platières gréseuses d’Île-de-France. Milieux originaux, ce sont de petits plateaux dont le sommet est occupé par des bancs de grès épais et imperméables. Si une mince couche de sable existe, elle permet alors le développement d'une flore pionnière (orpins, renoncules, crassules...) capable de supporter la sécheresse du sol ou son engorgement temporaire en eau. Dans les espaces piétinés, où le sable est régulièrement remanié, se développent parfois des petites plantes vernales qui accomplissent leur cycle de végétation de février à mai, avant la période de sécheresse estivale que ne supporterait pas leur faible enracinement. Des landes à callunes et à bruyères, dont la floraison mauve est à son apogée en fin d'été, occupent les interstices sableux entre les rochers et les sols plus épais. En été, les espaces découverts et chauds accueillent la Vipère aspic, le Lézard Vert et le Lézard des murailles. Quelques mares, rarement permanentes, occupent les creux des platières et permettent la survie de libellules et batraciens. Très sensible au piétinement, cette végétation est menacée par la fréquentation. En restant sur les chemins vous participez à la conservation de ce patrimoine inestimable ! Texte: CD91/CENS

Chaos rocheux et vue remarquable sur le village de Boissy-le-Cutté