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L'office de tourisme est installé avenue Alsace Lorraine ; cette percée haussmannienne de 1895 témoigne du développement et de la prospérité de la ville au XXe siècle après l'arrivée du chemin de fer.Prenez sur votre gauche en contournant l’actuel centre culturel Albert Camus (ancienne poste 1896-97).
Rue Lalande : passage devant le temple protestant. Remarquez la présence étonnante d'un clocher. Un peu plus loin, une maison du XVe siècle, nouvellement restaurée.
A l'entrée de la rue du palais, une maison en encorbellement de 1425, formidable témoignage de la richesse des artisans burgiens au Moyen Age, ici en l’occurrence, les frères Guyot, maîtres drapiers. La maison appartient un siècle plus tard à une autre riche famille locale, les Gorrevod.
Vous apercevez à droite une intéressante évolution architecturale : maison avec fenêtre à meneaux du XVIe siècle, deux façades du XVIIIe siècle (monogramme des propriétaires dans la ferronnerie) et une maison art-déco des années 1920 (au n°6).
L’hôtel de Loras du XVIIIe siècle et sa belle façade Régence (première moitié du XVIIIe siècle). Ici vécurent Emilien Cabuchet (sculpteur réputé pour ses œuvres religieuses notamment la statue du Curé d’Ars), le célèbre illustrateur Gustave Doré, de ses 11 ans à ses 15 ans et Albert Lagrange, fondateur en 1890 de l’Ecole Biblique de Jérusalem.
Sur votre gauche, la rue des Marronniers présente de belles maisons en encorbellement des XVe et XVIe siècles. Remarquez le maillage et le cloutage sur la première maison permettant autrefois de bien fixer le crépi de chaux.
Sur votre droite se dresse une échauguette ou tourelle d’angle médiévale (restaurée en 1627) rappelant les fortifications de la ville. Vous êtes sur une partie de l’ancien chemin de ronde. En face, une Vierge de quartier du XVIIe siècle protégeait le puits autrefois équipé d’une pompe et situé en-dessous (d’où le nom de la rue "Pompe Bourgmayer" dans laquelle vous vous trouvez).
Vous êtes place des Lices, sur la hauteur où s’installèrent les premiers occupants du site de Bourg-en-Bresse. C’est ici que les Celtes dressèrent leurs menhirs, utilisés ensuite par les Romains dans la construction d’une petite place forte, puis par les sires de Bâgé pour l’édification de leur château (emplacement de l’ancienne prison à votre droite : dans son soubassement, les gros blocs de calcaire gris correspondent aux anciens menhirs constamment réutilisés au fil des siècles !). Le terme de « place des Lices » rappelle que ce lieu servait, entre autres, d’esplanade pour les tournois médiévaux.
Rejoignez la place de la Grenette par la Montée du Bastion. Sur votre gauche, vous apercevez la silhouette caractéristique de l’ancien bastion, vestiges des fortifications du XVIe siècle.
Sur l’esplanade de la Grenette, se dresse l’imposant bâtiment néo-classique (1899) de l’ancienne halle aux grains 8, construit par Tony Ferret : il comprend la Salle des Fêtes et un cinéma. Dans le prolongement, le théâtre date de la même époque. Sur sa façade, remarquez les colonnes et leurs masques, ainsi que les muses de la Musique et de la Comédie dans le fronton.
Empruntez la rue Bichat pour rejoindre l’Hôtel de Ville. Xavier Bichat, célèbre médecin est né dans l’Ain en 1771. Il a travaillé à l’hôtel-Dieu de Bourg-en-Bresse. Pionnier de l’anatomie moderne, il est à l’origine d’une considérable avancée de la médecine en seulement 11 ans de carrière ! Côté droit de la rue : un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle ayant appartenu à la famille Riboud ; il fut le siège de la Préfecture entre 1800 et 1856, où Napoléon Ier fut reçu en 1805, alors qu'il se rendait en Italie pour y être couronné roi.
Vous arrivez sur la place de l'Hôtel de Ville : le bâtiment, construit en 1771, présente dans son fronton un magnifique trophée garni au centre des armes de Bourg-en-Bresse, sur lesquelles on reconnaît la croix tréflée de Savoie. A côté, l’hôtel particulier édifié vers 1730, appartînt à la riche famille de Bohan. Son dernier occupant, M. Loubat de Bohan fut un officier de cavalerie de talent qui inspira à Napoléon l'utilisation de la cavalerie dans les batailles. C'est grâce à sa passion pour les chevaux que le premier manège de Bourg vit le jour ; il accueille aujourd’hui le Jumping International 4 étoiles de Bourg-en-Bresse.
Au n°7 de la rue Notre-Dame, une plaque indique la maison natale de François Piquet (1708-1781), missionnaire auprès des Iroquois avec lesquels il lutta pour que la France conserve le Canada.
La collégiale co-cathédrale Notre-Dame (co-cathédrale car siège secondaire de l'Evêché). Sa construction commence en 1505, sur l'emplacement d'une ancienne chapelle de pèlerinage romane et elle ne s’achève qu'en 1696. Le clocher décapité pendant la Terreur sera reconstruit en béton armé par Tony Ferret, entre 1911 et 1914.A l'intérieur : la statue de la Vierge Noire, nichée dans un autel néo-gothique du XIXe siècle, rappelle l’importance du culte marial depuis le XIIIe siècle.A voir également : le tableau miraculeux, les stalles (1511-19), la magnifique clé de voûte pendante du chœur, le vitrail de Saint-Cépin et Saint-Crépinien, patrons des cordonniers (1530), le triptyque de Nicolas Chichon (1523), la chaire (1760) présentant les quatre Evangélistes et l'archange Saint-Michel terrassant le dragon, les orgues (XVIIe siècle).
A l'angle des rues Gambetta et Victor Basch, belle maison à colombage de 1496, la demeure Hugon, dont le rez-de-chaussée présente toujours la structure d'une ancienne boutique médiévale.
La rue Victor Basch (ancienne rue du Gouvernement) est l'une des plus intéressantes de la vieille ville.Au n°5, en levant les yeux, remarquez les charmantes ferronneries en demi-lune du XVIIe siècle, au n°12, une façade en brique et pierre du XVIe siècle, avec de belles ouvertures à meneaux, en face, une fresque murale réalisée en 1990 par la Cité de la Création de Lyon, au n°22-24, une maison à colombage en encorbellement, ancien Hôtel de la Monnaie du XVe siècle... et au n°21, l'ancien hôtel du Gouvernement, siège du pouvoir de la province de Bresse à l'époque savoyarde.
En remontant la rue de la République, vous découvrez sur la droite l’impasse Littré et l’enfilade de ses maisons médiévales (XVe siècle). Remarquez sur la droite, au n°2, une maison assez étroite, équipée d’une jacobine avec poulie ; elle semblerait être la plus ancienne de Bourg-en-Bresse (peut-être XIVe siècle).A l’angle avec la rue de la République, au n°30, belle maison du XVIe siècle ayant conservé ses fenêtres à meneaux et traverses, ainsi que trois culs-de-lampes destinés à supporter autrefois des statues.Redescendez en direction de la porte des Jacobins. et engagez-vous dans la rue Jules Migonney, peintre orientaliste (1876-1929) né au n°11 de cette rue.
Place Edgar Quinet: l’écrivain, enfant de Bourg-en-Bresse (1803-1875), fut un grand républicain. Il est à l'origine de la laïcité de l'école française et de l'enseignement public pour les filles. L’un des trois grands lycées de la ville porte son nom.Au centre de la place, la "Fontaine des quatre chemins" d’Yvon Avoscan, réalisée en 1989
La porte des Jacobins 15 : édifiée en 1437, elle marquait l'une des trois entrées monumentales de l'ancien couvent des Dominicains, appelés également Jacobins, fondé en 1414 par Amédée VIII de Savoie et démantelé à la période révolutionnaire. Cf. plaque RotaryDans le prolongement, de belles maisons de tisserands du XVe siècle avec façade en encorbellement.
A droite de la rue du lycée, se trouve le lycée Lalande, ancien collège des Jésuites et sa chapelle. L’imposant portail de pierre est plaqué sur une façade inachevée ; au fronton, trois blasons martelés à la Révolution. L’intérieur est un remarquable exemple du style «baroquisant» jésuite.Après la chapelle, la porte de l’ancien collège laisse entrevoir une inscription latine signifiant « pour la religion et les vertus ». Foyer de la Résistance pendant l’occupation, l’école reçoit la médaille de la Résistance en 1946.En face, façade des collège et lycée Saint-Joseph et leur chapelle (1841-1857), établie à l’emplacement de celle des Jacobins.Rebroussez chemin et tournez à l’angle de la rue à gauche. Un peu plus loin, vous longez la place Gustave Doré.
Au n°5 de la rue Teynière, l’hôtel de Meillonnas, construit en 1774 pour le baron Gaspard Marron de Meillonnas (village à 12 km au Nord Est de Bourg). Edgar Quinet y vécut une partie de son enfance.Sa façade est agrémentée de balcons chantournés en fer forgé de style Louis XV. Sa porte cochère est décorée de bouquets de fleurs sculptés rappelant le décor caractéristique des faïences de Meillonnas. Cf. plaque RotarySur la droite de l’hôtel particulier, vous apercevez une Vierge de quartier du XVIIIe siècle et au N°11 de la rue, une façade de style Henri II (XVIe siècle) ; les fenêtres ont malheureusement perdu leurs meneaux et traverses.En sortant de la rue Teynière sur la droite, vous retrouverez l’avenue Alsace Lorraine et l’Office de Tourisme