Issue sur sa plus grande longueur de la même extension que celle de la rue de Gand, la rue de Thionville présente pourtant un caractère assez distinct : les façades sont plus larges, présentent une esthétique sobre, proche de celle des constructions bourgeoises parisiennes, constituées de pierres et toitures à brisis en ardoise, percées de fenêtres régulières, et qu’anime souvent un balcon.
Le recyclage du tissu urbain se traduit également au niveau de l’église Sainte-Marie-Madeleine, désacralisée en 1989, elle est devenue aujourd’hui un lieu culturel qui accueille des expositions et des manifestations artistiques.
Si le secteur environnant la rue de Thionville s’est progressivement densifié en renouvelant en partie son bâti, il a aussi vu ses jardins disparaître peu à peu, ses sols s’artificialiser, ses îlots et ses rues se minéraliser, suivant une évolution en totale contradiction avec les attendus de la ville durable. Quelques timides tentatives émergent cependant en faveur d’un retour de la nature en ville à travers la végétalisation des façades.