Maxime Legrand alias IPNS enseignant en arts et artiste graphiste-plasticien. Au cours de ses années d’études il approfondi sa réflexion sur la place de l’art dans la rue et ce rapport qu’entretient l’artiste avec l’espace publique et la population.
Mister Blackwhite revisite à sa façon les emblématiques usines de Roubaix. Un graphique sous forme de plaques industrielles, où se mêlent le passé industriel de la ville, pop culture et humour.
Jef Aerosol : Né à Nantes (Loire-Atlantique) en 1957
Tiens, une paire de boots… Tout là haut, une casquette, sourire et lunettes noires. Pas de doute c’est Jef Aérosol.
Professeur d’anglais dans une première vie, après un séjour d’une année en Irlande… le démon de la musique en a pris possession… Musicien, membre des groupes Windcatchers, Open Road et Distant Shores, il s’adonne avec passion au folk traditionnel irlandais aussi bien qu’à l’éternel rock’n’blues…
Dans les années 80, entraîné par l’irruption du phénomène punk, par le tourbillon du visuel, du photo-graphisme, une seconde vie démarre. Le pochoir sera son outil de prédilection. Il fait partie de la première génération d’artistes urbains français utilisant ce médium avec Epsylon Point, Blek le Rat et Miss.Tic.
Si ses premières œuvres relèvent du selfie, très vite ses bombes aérosols projetteront sur les murs aussi bien les portraits des grandes figures de la «rock generation», de la vie culturelle que d’anonymes, tous V.I.P. (Very Important Pochoirs).
Les images toutes en noirs et gris de Jef Aérosol, c’est le roman d’une époque qui s’écrit.
L’une de ses œuvres emblématiques est le «Sitting Kid», jeune garçon, solitaire et pensif que l’on retrouvera de la Grande Muraille de Chine à Ushuaïa, de Londres à New York, accompagné de l’incontournable flèche rouge, signature de l’artiste.
*Interventions de Jef Aérosol sur le parvis du parking gare, sur les colonnes du pont piétonnier.
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