Décor intérieur :
Tout le vocabulaire décoratif à l'intérieur de l'édifice invite à la renaissance et à la prospérité. Un soleil en mosaïque orne le sol de l'entrée appelant sa lumière et sa chaleur sur les champs du Cambrésis. Le caducée du commerce représenté par deux serpents entrelacés autour du bâton du marchand souligne la paix nécessaire au commerce. Quant aux vitraux, ils sont signés Auguste Labouret qui utilise les motifs du verre industriel pour faire apparaître le modernisme urbain et rural : cheminées d'usine, malteries, sucreries, canaux, ponts et voies ferrées, instruments agricoles...
Les salles :
Au premier étage se trouvent la salle des séances, le bureau du Président et une bibliothèque. La salle des séances est surplombée d'un côté par une imposante carte du Cambrésis signée Émile Flamant et à l'opposé par une toile/tapisserie présentant un mulquinier (travailleur textile) réalisé par Gustave Jaulmes. Le mobilier et les luminaires, dessinés en grande partie par Pierre Leprince-Ringuet, sont restés en place.
L’ancienne chambre de commerce et d'industrie est de style régionaliste de par l'usage de la brique et la présence du pignon central rappelant les pignons flamands. Mais aussi Art déco avec son bow-window travaillé en courbe, ses ferronneries et ses bas-reliefs moulés en béton représentant les armes de la ville et les quatre figures du Commerce, de l'Abondance et de la Fortune, œuvres de Marcel Gaumont.
Façade :
Inaugurée en 1930, le monument s'impose sur la place de la République créée lors de la Reconstruction sur l'emplacement de l'ancienne rue des Carmes. Elle est également imaginée par Pierre Leprince-Ringuet et Ernest Herscher. Elle s'inspire de l'architecture régionale et du style Art déco.