Eglise Saint Henri
C‘est l’une des 2 églises de Neuilly Plaisance. L’autre, Notre Dame de l’Assomption est implantée au Plateau d’Avron. C’est un bâtiment remarquable, que nous verrons dans le deuxième circuit.
La construction de l’église saint Henri est antérieure à la formation de la commune de Neuilly Plaisance puisque la négociation de sa construction remonte à 1867 où Monsieur Poulet Langlet, un important investisseur lotisseur à l’origine de la fondation de Neuilly Plaisance, fait don d’un terrain pour construire l’église dédiée aux nouveaux « hameaux » de Neuilly sur Marne trop éloignés de l’église saint Baudile. Ce terrain était situé sur l’actuelle place de la République. Un nouvel emplacement est offert par M. Poulet Langlet en 1868. Les travaux débuteront en 1869 et l’édifice sera achevé en 1873. Les conflits entre les nouveaux quartiers et l’administration de tutelle officielle sont permanents et l’église n’ouvrira ses portes qu’après avoir été « meublée », ce qui prendra encore quelques mois et de nombreuse joutes municipale ubuesques jusqu’à l’indépendance de la commune en 1892. La statue de saint Henri est l’œuvre d’un artiste paroissien : Charles Jacob.
Les crues de la Marne.
Les crues de la Marne furent très nombreuses. La dernière d’importance remonte à 1964. Depuis de grands travaux ont été entrepris en amont et d’importants volumes de rétention permettent de limiter les effets des crues.
La crue la plus importante fut celle de janvier – février 1910, où l’église située à 800 m des berges de la Marne à été sous 1.60 m d’eau. Tout le quartier, jusqu’au rond point du chalet, à 1 km de la Marne est un vaste point bas très plat : il n’y a qu’1 m de dénivellation entre ces deux points. De nombreuses photos d’époque témoignent de l’importance des dégâts.
De plus les collines alentour menant au Perreux, à Fontenay et à Rosny se déversent naturellement sur ce même espace. Lors de fortes pluie d’orage, les sols bétonnés n’absorbent pas et les débits énormes d’eau entrainent des dépôts de limons qui obstruent les réseaux pourtant largement dimensionnés. On a déjà relevé des dépôts accumulés sur 80 cm dans un égout ovoïde de 2,00 m de haut. A chaque très gros orage, le quartier bas était inondé. Début XXIème siècle, la construction de 2 grands bassins de rétention et de décantation (rue Danielle Casanova et voie Lamarque) a été entrepris. Depuis leur mise en service, aucun incident n’a été observé.