Centre historique de Coulommiers et sa Commanderie

Ce théâtre à l'italienne a vu jouer sur ses planches de nombreuses personnalités, telles que Juliette Gréco, ou encore Michel Galabry. Louis de Funès y fit ses débuts en 1926, en tant qu'élève du Collège Jules Ferry dont il était pensionnaire. Ce théâtre avait également une fonction de salle polyvalente et accueillit en ses murs des événements plus insolites, comme des combats de catch ou des démonstrations de machines à laver japonaises. Imaginez qu'autrefois, ici, vous pouviez venir acheter votre poisson. Sous le balcon de la maison rouge, le long du Grand Morin, se trouvaient des nasses à poissons destinées à la conservation ainsi qu'à la vente.

Approchez de la maison rouge. Imaginez qu’autrefois, ici, vous pouviez venir acheter votre poisson. Sous le balcon de la maison rouge, le long du Grand morin, se trouvaient des nasses à poissons destinées à la conservation et à la vente

Pendant près de 800 ans, les tanneries permirent l’essor économique de la Ville de Coulommiers. Le Musée Municipal des Capucins est le gardien des derniers vestiges de cette industrie qui prospéra jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale.

Le parc des Capucins est considéré comme l'un des plus beaux parcs d'Île-de-France. L'espace naturel mêle différents styles réguliers et paysagers, le tout à l’emplacement de l’ancien château de la duchesse de Longueville, qui inspira " la Princesse de Clèves " à Madame de Lafayette. Construit en 1613, une communauté de moines capucins s'y installèrent en 1625, prenant place dans l'ensemble conventuel que vous apercevez. L'église Notre-Dame-des-Anges ainsi que les vestiges du château sont classés Monuments Historiques.

Dans cette usine, aujourd'hui réhabilitée en logement, furent crées Le Livre de Poche ainsi que la bibliothèque enfantine rose et verte. L'imprimerie Brodard était un exemple type des industries paternalistes du XIXe siècle et du début du XXe siècle avec une école pour les enfants des employés, des services sociaux ...

Vous vous trouvez maintenant près du plus vieux commerce de Coulommiers, l'Hôtel de l'Ours qui s'étige en cet endroit depuis 300 ans ! Faites attention à celui qui lui donne son nom, il n'est sans doute pas très loin de vous ! (Levez la tête).

Les bains de la Ville étaient installés depuis 1907 à ce numéro jusque dans les années 1980. À l’origine, Coulommiers était doté de plusieurs bains. Les premiers furent ouverts vers 1903 face à l’Hôtel de Ville.

La famille Goddes de Varennes, issue de la haute noblesse d’Anjou, possédait des terres à Coulommiers. Deux de ses membres y laissèrent leur empreinte. Eugène, homme des Lumières, peintre élève de Louis Joseph Watteau fut nommé Maire de la Ville de 1808 à 1814. Edmond, fils cadet d’Eugène fut secrétaire de la Maison du Roi et Maire de Coulommiers de 1835 à 1846. La Maison du roi était une administration dont le personnel s’occupait de la vile quotidienne du Roi : sa nourriture, son sommeil, sa sécurité, ses voyages...

Ce manoir, restauré pour accueillir des logements, porte le nom de son premier propriétaire Jacques de Patras, bienfaiteur de l'hôtel-Dieu de Coulommiers. Il fut ensuite la possession de la famille d'Aubert de Fleigny, guillotiné en 1793 avec 65 autres columériens, puis la résidence de la famille de Maussion jusqu'en 1947. Le manoir fut propriété du Trésor Public jusqu'en 2010. De superbes vitraux dont une remarquable Crucifixion commandée par Jean le Riche, trésorier de Jean d'Armagnac et seigneur de Coulommiers au XVe siècle, y étaient autrefois visibles. Ces deux éléments sont aujourd'hui exposés au musée municipal.

Cette avenue conserve les vestiges des anciennes fortifications médiévales érigées au temps des comtes de Champagne. En vous dirigeant vers la gauche, vous pourrez découvrir la tour des Dosdanes, dont l'origine du nom reste une énigme. Au XXe siècle, cet axe subit de grandes transformations suite à la construction en 1932 des HBM (Habitation Bon Marché), ancêtre des HLM. Ces habitations possédaient un lavoir qui pouvait accueillir quinze laveuses, et qui avait pour spécificité d'être flottant et mobile selon le niveau du Grand Morin.

Coulommiers percevait autrefois un impôt sur les marchandises de consommation qui entraient dans la ville. Cette taxe était recouvrée selon la nature, la quantité ainsi que le poids des marchandises introduites. Coulommiers possédait alors quatre maisons de l'octroi, dont le périmètre était délimité par quatorze poteaux nommés " octroi de Coulommiers ".

La Halle aux Fromages labellisée Patrimoine d'Intérêt Régional en 2019 ! Construite en 1887, la Halle aux Fromages était le lieu d'échange et de vente des fromages de Brie. Sa structure est en fonte sur le modèle des Halles de Paris. Elle est l'œuvre de l'architecte Jules Chevallier. La Halle aux Fromages témoigne donc du caractère historique et commercial de la ville, dont l'économie au XIXème siècle était fondée en majeure partie sur la production fromagère.

Depuis le XIIème siècle, le marché se tenait place Saint-Denis sur le parvis de l’église. Pour des questions d’hygiène, il fut déplacé sur cette place qui fut pavée au XIXème siècle. Cet endroit est un lieu de rencontres et d’échanges. Son architecture typique du Moyen-Âge, avec ses façades étroites fait d’elle l’un des plus beaux sites de la ville.

Cet édifice construit au Moyen-Âge accueillait les croisés en route ou de retour de Terre Sainte. Mais il servait essentiellement de lieu d’accueil pour les vieillards et les pauvres. L’Hôtel-Dieu fut un ensemble remarquable construit grâce à la générosité de nombreux bienfaiteurs. Aujourd’hui l’Hôtel-Dieu abrite l’Hôpital Abel Leblanc

Cette rue portait autrefois le nom de rue du Château, car elle desservait le château médiéval appelé galement Hôtel des Salles. Elle fut rebaptisée en hommage à Nicolas de Beaurepaire, qui a élu domicile au n°9 de la rue. Le premier étage de cette maison servait autrefois de coopérative. Sur le mur, une plaque rappelle qu'ici naquit le Commandant Nicolas de Beaurepaire, devenu un héros lors du siège de Verdun en 1792. Né le 7 janvier 1740, il est mort pour la Patrie à Verdun le 2 septembre 1792. Il a été inhumé au cimetière de Sainte-Menehould (51).

Cette maison pittoresque cachée au fond de l'impasse est l'une de plus anciennes de Coulommiers. Après avoir appartenu à l'Ordre du Temple, elle aurait servi de relais de poste au XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, elle appartenait à la famille Dauvergne-Prouharam, dont est issu le peintre, érudit, archéologue et historien Anatole Dauvergne. Il est l'un des fondateurs de la société d'archéologie de de Seine et Marne. Certaines de ses œuvres sont exposées au musée des Capucins.

Ce square fut aménagé dans les années 1990 sur l’ancien emplacement de l’église Saint-Denys, détruite en 1968. Cette démolition a permis l’ouverture d’un nouvel axe de circulation vers le centre-ville. Le tissu urbain du quartier étant directement issu du Moyen-Âge et organisé autour de l’église disparue, le bâti avoisinant est aujourd’hui le principal témoignage d’une présence passée : il dessine en filigrane et en négatif les contours incertains de cette ancienne église à l’histoire riche et chaotique.

Cet hôtel particulier dont les arcades datent du XVIe siècle fut le siège de la sous-préfecture pendant 103 ans.

Cette église fut construite en 191 grâce au legs de Mme Coyen. Elle est installée sur l'ancien cimetière de la Ville. Atypique, de styles art nouveau / art déco, elle possède en son sein les anciens vitraux de l'église Saint-Denys détruite en 1968 et d'autres objets religieux ayant appartenu à l'église primitive. Son orgue est également remarquable.

Cet édifice, inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, se dresse sur une île formée d'une part par le brasset des religieuses, et par le Grand Morin d'une autre part. Cette ancienne prison possède une nef centrale lui conférant un style architectural religieux. Un autel y était autrefois installé et des messes étaient célébrées afin que les prisonniers puissent, depuis leurs cellules, participer à l'office et racheter leur fautes. Horaires d’ouverture : Mardi : 10h-12h / 14h-18h Mercredi : 10h-18h (journée continue) Jeudi : réservé aux groupes Vendredi : 14h-18h Samedi : 10h-12h / 14h-18h (Fermeture annuelle les deux premières semaines d’août)

Autrefois se tenait en ces lieux une partie du prieuré Sainte Foy, fondé en 1080 par les premiers comtes de Champagne. Fils de l'abbaye Sainte Foy de Conques, le prieuré reçut les reliques de la sainte le 4 mai 1523. Les derniers vestiges de cet édifice religieux démantelé à la Révolution Française disparurent en 1863, lors de la construction du Palais de Justice. Ce square rend hommage au gendarme Bouvenot, décédé accidentellement en 1938 lors d'une course poursuite digne des plus grands moments des " Brigades du Tigre " contre des voleurs de grand chemin.

De l’autre côté de la rue, regardez la grande maison blanche qui se tient à l’emplacement de la maison natale de Valentin de Boulogne ou le Valentin. Ce célèbre peintre caravagesque est né en 1591 à Coulommiers. Sa maison natale brûla au XVIIème siècle et fut remplacée par la bâtisse actuelle. On retrouve ses œuvres dans des grands musées nationaux ou internationaux (Le Louvre, Versailles, Métropolitain Museum...).

Passez votre regard au-dessus du mur et regardez les pilotis en granit qui soutiennent ces maisons. Ce sont les ultimes vestiges du château des comtes de Champagne