EN CHEMIN POUR L'ETOILE

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L’église saint-Georges, qui se présente sous un aspect extérieur assez banal, au bord d’une rue sans dégagement ni place, réserve une très belle surprise au visiteur : une chapelle consacrée à notre Dame de la salette à la voûte ogivale et aux murs peints dans un florilège d’angelots et bouquets floraux, de tour et de château. Datée de 1888, cette chapelle se termine par la statue de la vierge au fond d’une sorte de cavité en relief très originale, constituée de nuages desquels émergent une cinquantaine d’anges ciselés dans un décor de plâtre : il s’agit donc d’une représentation de l’assomption.

Le site stratégique du vieux village, occupé et fortifié au viiie siècle, fut point d’observation, belvédère et passage obligé entre aix et marseille. son église romane du Xie siècle s’ouvre par un joli porche à double voussure sur un intérieur riche d’une toile attribuée à michel serre, d’un retable en bois sculpté et doré du Xviie siècle et d’un buste reliquaire de saint andré, datant de la même époque

Cette grande chapelle romane du Xiie siècle, est située à quelques mètres d’un ancien moulin, dans la pinède proche du vieux village, qui offre, outre l’attrait d’une forêt typiquement méditerranéenne, un beau point de vue sur la plaine et sur tout le massif de l’etoile. en outre, elle est un précieux témoignage de la ferveur de la foi boucaine puisque une procession annuelle y menait le dimanche après pâques et le jour de l’assomption et qu’elle abritait de nombreux ex-voto, pour la plupart du Xviiie siècle. Les 48 ex-voto sont à ce jour conservés dans un lieu sécurisé, en attendant de pouvoir les présenter à nouveau dans l’eglise saint-andré et dans un mobilier plus adapté. reflet d’une culture populaire, ils sont d’une extrême variété (maladies, épidémies, accidents, noyades, naufrages, chutes...) et nous éclairent de façon souvent émouvante sur la vie quotidienne de nos aïeux.

Cette église à la façade de style classique simplement agrémentée d’un fronton triangulaire, conserve un riche mobilier de retables et de tableaux classés des Xviie et Xviiie siècles, notamment une toile de Jean Daret, peintre du roi, représentant l’ange gardien (1647), ainsi qu’un retable en bois doré très richement sculpté, d’inspiration baroque provençal (Xviiie siècle). L’orgue, issu de la cathédrale saint-sauveur, permet de proposer concerts et formations d’organistes.

Cette congrégation bénédictine installée depuis 1966 en face de la chapelle saint-Germain et de l’etoile a une réelle volonté d’ouverture en proposant à chacun de prendre part aux prières, chaque jour, ou de s’y ressourcer un ou plusieurs jours. composée actuellement de 12 moniales et de 3 moines elle dispose d’un espace d’exposition présentant ses travaux artistiques (peintures, poteries, vitraux, objets religieux ou décoratifs…) ou des cD des offices religieux. ouvert de 10h à 12h et de 15h à 17h15 la semaine, de 14h à 17h30 le dimanche.

Construite au Xe siècle, la chapelle est un bel exemple du premier art roman provençal : à la sobriété de son plan rectiligne appuyé par de petits contre- forts, répondent un bel appareillage de moellons et une ornementation basique : croix de pierre en faîtage, niche agrémentée désormais d’une statue stylisée réalisée par les moniales de sainte-Lioba, qui ont restauré la chapelle. pèlerinage en l’honneur de saint Germain.

Cette ancienne chapelle castrale du Xe siècle, reconstruite entre 1510 et 1526, présente un clocher carré surmonté d’un petit campanile. une partie de son mobilier est issue du monastère de notre-Dame des anges, situé dans le massif de l’étoile, dont les santons les plus anciens de provence, une clôture de chœur et un bas-relief en bois sculpté et doré du Xviie siècle. on y découvre également deux statues émouvantes : une pietà en bois d’olivier du Xvie siècle et une notre Dame des anges en marbre du Xviie siècle.

Ce site, habité au néolithique et investi par un ermite en 1220 est creusé et construit dans et sur la roche (deux grottes sont aménagées dans l’église en 1625). Des oratoriens s’y installèrent en 1640, mais de leur vaste éta- blissement ne subsiste guère que l’hostellerie des femmes, dont on peut voir la taille imposante au détour d’un virage, à côté des arcades de celle des hommes. La découverte, à distance, de ce lieu majeur de pèlerinage en provence est prétexte à une magnifique promenade dans le massif de l’etoile, à quelques encablures du pilon du roi, et qui procure une vue époustouflante sur marseille, ses îles et l’étang de Berre, ainsi que sur tous les massifs de la région (calanques, Garlaban, nerthe, sainte-Baume et sainte-victoire).

Edifiée dans le château au début du Xviie siècle, l’église est peu monumentale. Son clocher carré, des plus simples, est surmonté d’un campanile.

Ancienne chapelle romane et lieu de pèlerinage au moyen-âge, elle est attribuée aux pénitents blancs qui la reconstruisent en 1634. très bien restaurée, elle présente un bel appareillage de vieilles pierres dissem- blables, seulement interrompu par des ouvertures en plein cintre. Le 14 février, jour de la saint valentin, on monte à la chapelle et les mariés de l’année y sont bénis. Saint-pierre, vétuste dès 1850, mais à qui l’on ne prodiguera pas les soins nécessaires. mais ce n’est qu’après sa mort que le projet aboutit, en 1905, revu à la baisse, sans clocher et avec une façade plus austère, faute de ressources.

Ce clocher en pierres apparentes avec cadrans horaires et surmonté d’un beau campanile constitue le seul vestige de l’ancienne église saint-pierre, dangereuse et interdite de culte dès 1901 et finalement démolie en 1932. il surplombe la vieille ville, et la chapelle saint-valentin, depuis la colline du cativel qui se prolonge sur une pinède où l’un des trois moulins à vent, est surmonté d’une réplique de la croix de provence, que l’abbé meissonnier, enterré dans le cimetière voisin, fit ériger sur la montagne sainte-victoire.

L’abbé meissonnier est à l’origine du projet de la construction d’une nou- velle église à Gardanne, à la fin du XiXe siècle, afin de remplacer l’église saint-pierre, vétuste dès 1850, mais à qui l’on ne prodiguera pas les soins nécessaires. mais ce n’est qu’après sa mort que le projet aboutit, en 1905, revu à la baisse, sans clocher et avec une façade plus austère, faute de ressources.

Construite et financée par la société nouvelle des charbonnages des Bouches-du-rhône, afin que les 1600 habitants du puits-Biver, puissent assister aux offices, l’église de 1925 est des plus simples et son mobilier intérieur des plus restreints.

Cette petite église présente en façade au-dessus du monumental portail daté de 1689, une petite statue de notre Dame de la rose du Xie siècle, vestige de l’ancienne église et un oculus-vitrail représentant un lion, le symbole de saint marc.

Vers 1950, le quartier du plan de meyreuil, qui s’est fortement développé avec l’activité minière, n’a toujours pas d’église et manque de ressources : le père chalamet remue ciel et terre pour la construction de la chapelle, qui démarre finalement en mai 1957. très simple, l’édifice comprend une tour-clocher carrée, sur le mur de laquelle est adossée une statue de saint antoine ; à l’intérieur figure une statue de sainte Barbe, la patronne des mineurs qui est solennellement fêtée le 4 décembre.

Cette chapelle romane, coincée entre l’a8 et la rD7n est un lieu très chargé d’histoire : salyens, celtes, gaulois, grecs, ligures, romains s’y succédèrent. ancien temple romain dédié à mars, reconstruit vers l’an 1000, la cha- pelle est un lieu de pèlerinage dès le Xve siècle et pour la saint marc, une procession partait d’aix. très bien restaurée, la chapelle revit chaque 25 avril, jour de la saint marc, lors d’une messe en plein air avec pique-nique.

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