Waremme : Balade à la découverte des Vallées du Geer et de la Mule

Le Royal Syndicat d'Initiative de Hesbaye est une asbl fondée en 1954 ayant pour but la promotion du tourisme local et régional. Il est reconnu par la Fédération du Tourisme de la Province de Liège et le Commissariat général au Tourisme. Le bureau d'accueil est installé dans les bâtiments de l'ancienne gendarmerie datant de 1871. Vous y trouverez notamment des guides touristiques, des cartes et brochures de promenades, des dépliants sur les hébergements, ...

Actuellement, le Geer longe à cet endroit des terrains de sports, des étangs de pêche, le complexe sportif et un supermarché. Le Geer du Moyen-Age participait étroitement à la vie des habitants de la «Bonne Ville de Waremme» rattachée à la Principauté de Liège en 1078. La rivière protégeait le château féodal qui s’élevait près de l’église. Au début du XXe siècle, la rue du Moulin était une étendue de champs et pâtures autour de la Ferme et du Moulin Dotrenge. Le Geer traverse l'entité de Waremme sur toute la longueur d'ouest en est. La rivière est bordée d’arbres sur tout son trajet, saules et peupliers y sont abondants. Il est un des principaux affluents en rive gauche de la Meuse. Son bassin versant couvre une superficie de 463 km. Ses sources sont situées à Abolens et Lens-Saint-Remy. De sa source à Riemst où il quitte le pays, le Geer parcourt 54 km. Dans la région de Waremme, ses principaux affluents sont le ruisseau d’Omal, le milieu exceptionnel du Wachnet, la Mulle et l’Yerne. Le Geer et ses affluents traversent une région fortement peuplée et essentiellement vouée à l’agriculture intensive et à certaines agro-industries.

La rue des Quatre Fermes a conservé son caractère originel. La rue s'unit à un chemin agricole pour former un carrefour en Y où sont concentrées 4 fermes de moyenne importance : - Au n° 10 : ferme en quadrilatère en briques et calcaire de la 2ème moitié du XVIIIe siècle, profondément transformée aux siècles suivants - Au n° 11 : ferme en quadrilatère en briques et calcaire, beaux volumes des XVIIIe et XIXe siècles - Au n° 12 : Ancienne ferme - Au n° 13 : ferme en U élevée sur un noyau de 1718 (cf clé du portail), fortement transformée au cours du XIXe siècle

Une église est déjà mentionnée à Bettincourt en 1314. L’édifice actuel remplace une église plus ancienne, qui était délabrée lors des visites archidiaconales du XVIIe et du début du XVIIIe siècle. Durant l’Ancien Régime, les abbés d’Amay étaient les collateurs de la paroisse. C’est d’ailleurs grâce à Amand van den Steen de Jehay, abbé séculier d’Amay, qu’a été élevée en 1771 la charmante petite église Saint-Lambert, agréable construction en briques et calcaire. En 1954, une grotte qui rappelle les apparitions de Lourdes, fut construite devant l'église. Elle comprend un autel et la statue de l'Immaculée Conception. Une statue dh Christ-Roi se trouve face à la grotte. Au n°34, à côté de l'église, vous pouvez observer l'ancien presbytère qui date de la 2ème moitié du XVIIIe siècle.

A l'extrême nord du village de Bettincourt, le Bois de Horne croit en zone sablonneuse. On y trouve essentiellement des chênes, tilleuls et peupliers.

EGLISE SAINT-DENIS Dominant le centre du village, sur le site de la Bériche récemment réaménagé, l'église Saint-Denis forme un bel ensemble avec le presbytère voisin. La tour de tradition romane date probablement des XIIe et XIIIe s. L'entrée au nord se fait par un portail daté de 1583. Une partie de pierre tombale ("Willelmus de. Waremi") fait office de linteau de porte. Le reste de l'église est daté du XVIIe siècle. L'intérieur est de style Louis XIV avec des pilastres, une fausse voûte et une belle collection de stucs. L'église connut de nombreuses modifications au cours des siècles, notamment au milieu et à la fin du XIXe siècle. Les orgues datent de 1841-1860. La sacristie et le chœur ont été restaurés et reconstruits vers 1878. Vers 1880, l'église d'Oleye reçoit les confessionnaux portatifs de l'ancienne église de Waremme. En 1960, elle récupére aussi la Vierge à l'enfant en bois de la Chapelle des Marronniers détruite en 1893. La statue avait été remisée auparavant dans le grenier de l'école des sœurs. Dans les années 60, le Concile Vatican II bouleverse l'organisation et la décoration de l'église. Un nouvel autel et un nouveau chemin de croix sont installés. Une grande partie du mobilier dont la chaire de vérité est déplacée et remisée dans une pièce du fond. L'intérieur de l'église est également restauré et repeint. La croix, les fonds baptismaux et un des confessionnaux ont été conservés et sont toujours visibles aujourd’hui. En septembre 1943, les soldats allemands réquisitionnèrent la grosse cloche de l’église. Le curé de l’époque, l’abbé Godefroid, tenta en vain de s’y opposer en se cachant avec les clés. La cloche ne fut jamais restituée et servit de matière première pour l’armée allemande. Une nouvelle cloche vint la remplacer le 9 septembre 1962. Elle fut promenée à travers tout le village dans un camion garni de guirlandes puis bénie par M. le Doyen Genot de Waremme. PRESBYTERE : Harmonieuse demeure du début du XVIIIe siècle construite en briques et calcaire. MAISON DU SONNEUR : Isolée à l’avant du presbytère, cette petite maison daterait du XVIe siècle.Il s’agit de l’ancienne demeure du sacristain qui s’occupait de l’entretien de l’église et de faire sonner les cloches. Sa façade composée de grès, de calcaire et de silex s’est vue ajouter des briques lors de réparations au XVIIIe siècle.

Petit détour possible en continuant tout droit afin d'aller voir la Ferme de la Paix Dieu ayant appartenu à l'abbaye cistercienne. Oleye fut le premier site à avoir accueilli des moniales cisterciennes de la Paix-Dieu avant qu'elles ne déménagent en 1244 vers la très connue abbaye du même nom à Amay. En effet, en 1231, Arnold de Corswarem entre dans les ordres et souhaite fonder une abbaye dans le diocèse de Liège. Un membre de sa famille met un terrain à sa disposition pour accueillir un prieuré de moniales cisterciennes dédié à la Paix-Dieu qui ne restera à Oleye que de 1239 à 1244. L’abbaye restera active jusqu’en 1797 continuant de tirer profit d’une ferme et de dizaines d’hectares à Oleye et ce jusqu'à leur vente comme bien national à la Révolution. Elle est accessible par un portail du XVIIe siècle surmonté par deux dalles portant les armoiries de Jeanne de Marotte, abbesse de la Paix-Dieu, avec les initiales I M et le millésime 1634.

Le moulin de Lantremange situé sur le Geer a été construit en 1278 et rénové au XVIIIe siècle. Il ne reste plus grand-chose du moulin. La roue a été enlevée et les bâtiments ont été transformés en habitation. Le logis du début du XVIIIème siècle, en double corps présente deux niveaux de cinq travées. La porte centrale est surmontée d’une fenêtre à croisée, tandis que les autres baies sont à traverse.

L'église actuelle a été construite en 1853 sur plans de l’architecte Hubert Froment en remplacement de l'ancienne église romane qui datait du XIe siècle. L’église Saint-Sébastien mérite une visite pour son riche mobilier néo-baroque : autels, stalles, confessionnaux, chaire de vérité, lambris, tribune et buffet d’orgues sont l’œuvre de plusieurs artisans talentueux de la seconde moitié du XIXe siècle (L. Donnay, Charles Remont, Mathieu-Joseph Denis de Liège ; Gustave Gielen de Tongres) Epinglons également plusieurs statues du XVIIIème siècle : le très beau Saint Sébastien et l’Immaculée Conception qui ornent les autels latéraux ont été attribués sans certitude à Guillaume Evrard (1709-1793). De nombreux monuments funéraires, du XIVème au XIXème siècle, émaillent le cimetière qui entoure l’église. Durant la guerre 40-45, une cloche a été enlevée par l’occupant pour l’utiliser dans la fabrication d’armes. Une autre cloche a été remise en place dans les années 60.

La ferme Naveau est un bel exemple de la ferme en carré, figure emblématique du patrimoine hesbignon. La construction des différents bâtiments commença vers 1764 à la demande d’un certain Pierre-François de Navea originaire de Viemme. Peu après la révolution française, la famille Navea prit le nom Naveau. La légende familiale veut que la peur des bourgeois révolutionnaires soit à l’origine de ce changement de nom. Les travaux furent totalement terminés en 1801, date indiquée en briques noires sur le mur extérieur en haut et à droite du porche. On peut également voir la date de 1774 gravée au dessus de la porte d’entrée du logis. Les bâtiments sont répartis autour de la cour pavée.

Le premier Hôtel de ville remonte probablement à la première moitié du XIVe siècle lorsque la Ville fut élevée au rang de "Bonne Ville de la Principauté". Il fut complètement détruit par un incendie accidentel en janvier 1748 et reconstruit à la même place en 1751. En décembre 1892, le Conseil communal décide de la "reconstruction de l'Hôtel de Ville qui menace ruine et qui n'est plus en rapport avec l'importance toujours croissante de la commune". Il sera donc remplacé en 1902, sur les plans de l'architecte Bricteux, par celui que nous connaissons à l'heure actuelle. L'Hôtel de Ville présente une façade éclectique à dominante néo-renaissance qui ne manque pas de cachet. En février 2020, après le passage de la tempête Ciara, le clocher a dû être retiré par sécurité car il menaçait de s’effondrer.

L’Abbé Joseph Fraipont Ndagijimana est né le 11 octobre 1919 à Waremme. Après avoir enseigné au Collège Saint-Louis de Waremme, il est envoyé au Rwanda où il fonda notamment en 1962 « Le Home de la Vierge des Pauvres », un centre de rééducation pour les jeunes handicapés à Gatagara. En mai 1982, une maladie, en grande partie causée par l’épuisement, l’emporta. Le 28 mai 2011, une stèle en bronze est inaugurée en son honneur à Waremme. Les bâtiments de l’Institut Notre-Dame du Sacré-Cœur, ancien Institut des filles de la Croix, fondé en 1866 ainsi que la chapelle néo-gothique ont heureusement été préservés. Les murs de briques sont scandés par des pilastres en tuffeau et soulignés d’une frise d’arceaux sous la corniche.

Sculpture en bronze, intitulée « La Clé de l’Enthousiasme » inaugurée le 21 décembre 1996 dans le cadre de l'aménagement de la Place du Roi Albert Ier. Oeuvre monumentale réalisée par M. TATON Marcel, un artiste de Horion-Hozémont et dédiée à l'enfance, à l'homme, à l'avenir et à l'enthousiasme, ce qui fait l'essence de la Ville de Waremme. Dans sa conception, l'artiste offre des pistes sur lesquelles chacun peut s'engager tout en conservant sa liberté d'interprétation. Cette oeuvre représente deux visages, un homme, une femme,... c'est à dire l'humanité,.... mais aussi un potentiel d'amour générateur du futur... Fusion féconde de deux points de vue : ce présent qui est le nôtre doit nous orienter vers un futur que l'on peut rêver large et positif. Ce présent est la serrure, l'enfant en est la clé. L'enfant est ainsi soutenu par le socle que constituent ses parents et il s'ouvre à un monde dont les limites sont l'infini, comme le suggèrent les jumelles qu'il porte en sautoir. Son geste est celui d'un accueil émerveillé, cette attitude qui précède l'enthousiasme.