Il était une fois des Arbres des Plantes et des Hommes, en Méditerranée Porte des Maures

À quelques mètres de la Chapelle Saint-Louis, se dresse un magnifique micocoulier de 4,05 m de circonférence planté en 1848 par Paulin TEISSEIRE et Désiré RUY. À l’époque de la Révolution, ces arbres symbolisaient la liberté fraîchement acquise. Ils étaient généralement installés dans l’endroit le plus fréquenté d’une localité, comme signe de joie et devaient grandir avec les institutions nouvelles. Situé au cœur du petit hameau, l'arbre de la Liberté est central dans le paysage et a pu voir se dérouler de nombreuses festivités comme la St-Louis. La plus animée est celle du traditionnel grand Aïoli où animations musicales et concours de pétanque donnent vie au hameau. À cette occasion, les habitants allument exceptionnellement le four à pain du village. Il daterait de 1670 et fonctionne toujours au bois.

Aux environs de ruines et de restanques, se trouvent de surprenantes niches aménagées dans un mur en pierres sèches bien conservé. Cet “apié” du XVIIIe siècle pouvait contenir 25 ruches en bois ou en écorces de liège. Ces édifices de pierre permettaient de protéger les abeilles des écarts de températures, des intempéries et des prédateurs. Comme la plupart des apiès, il est orienté au Sud pour que les ruches soient protégées du Mistral et exposées à la lumière plus longtemps. 

Ce parc de 1,5 ha en restanque accueille les grands moments festifs de Collobrières : soirée des étoiles du Festival Nature, Trail des Maures, Course de la Châtaigne, manifestations estivales. Il est planté de cèdres monumentaux (Cedrus), de platanes centenaires (Platanus occidentalis), cyprès (Cupressus sempervirens), tilleuls (Tilia cordata), marronniers (Aesculus hippocastanum) et d'un remarquable magnolia (Magnolia grandiflora) de plus de 80 ans, surplombant un verger d'arbres fruitiers, créé et entretenu par les enfants dans le cadre d'ateliers péri-scolaires. La source qui y sourd alimente la fontaine du Pont Vieux. Une ancienne noria, un bassin et un puits témoignent du passé maraîcher de cet espace boisé au cœur du village.

Ingénieur agronome passionné de botanique, l'ancien propriétaire de cette parcelle de 2 000m² rapporta de ses nombreux voyages des graines qu'il dissémina sur ce beau terrain plat en bordure de rivière. Les frondaisons d'un grand érable sycomore , de pacaniers, cèdres de l'Atlas et à encens, noyer du Caucase, pin pignon, tulipier de Virginie, chênes rouges d'Amérique, chênes verts, chêne à feuille de saule, sequoias à feuille d'if…, offrent un cadre propice à la promenade et à la rêverie. Le site est référencé comme bain de forêt où sont organisées des initiations à cette pratique de santé par les arbres.

Cette ancienne châtaigneraie de 1,5 ha surplombe le village. Elle a été aménagée en restanque pour accueillir le camping municipal dans les années 1960. Une remarquable diversité d'arbres l'agrémente : eucalyptus (Eucalyptus globulus), cyprès bleus (Chamaecyparis lawsoniana alumni), chênes lièges (Quercus suber), tilleuls et cèdres centenaires. Transformée aujourd'hui en parc, elle est le point de départ des sentiers de randonnée situés sur le GR 90. Un espace de détente, situé au-dessus de la table d'orientation, offre une vue panoramique sur les collines alentours.

Une vue panoramique sur le village sublime ce verger de châtaigniers (Castanea) de 5 000 m², emblématique de l'arbre des Maures, le territoire de la commune comptant 900 ha de châtaigneraies. Cette parcelle servit de test, à partir de 2008, aux premiers élagages sévères et sélections de rejets ainsi qu’à différentes campagnes de formation de greffage. Elle est longée par le sentier botanique qui mène aux ruines d'un ancien moulin à vent en passant devant deux oratoires dédiés à St Pilon et à St Pons.

Planté sur les ruines de l'ancien château, l'olivier est symbole de victoire, de sagesse, de fidélité et d'abondance. De l'an 1150 à 1200, grandes dames et troubadours élaborèrent une véritable cour d'amour avec ses règles pleines de finesse… Le site garde le souvenir des dames qui l'animaient : Rostangue, dame de Pierrefeu et Mabille de Fos, dame de Signes. Les promeneurs et les amoureux ont pris pour symbole cet olivier et y accrochent des rubans de couleurs afin que leurs vœux se réalisent. Le site accueille le festival de musique des chapelles en avril et la fête du 1er mai.

Situé à la confluence des Réals Martin et Collobrier, grâce au barrage une réserve d'eau rend possible la pêche à la ligne. Le parcours propose des zones lentes, moyennement profondes, parfaites pour la pêche au coup. Quelques courants ponctuent le linéaire où se pêchent des blageons, petits poissons blancs méditerranéens. Un concours de pêche pour le jeune public est organisé en juillet.

Au XIXème siècle, l'industrie du liège et du bouchon était très florissante dans le Var. Il existait plusieurs fabriques à Pierrefeu du Var. Louis Léon Auméran, de Collobrières, était parti en Espagne pour aller chercher le secret de la fabrication du bouchon. Ces bouchonneries créées pour la plupart au début du XIXème siècle ont atteint leur apogée vers 1860. La plus grande usine de Pierrefeu qui était située au quartier du Barri, fut transférée au début du XXème siècle à l'emplacement actuel : espace Bouchonnerie -Avenue des Poilus. Avant 1914, elle employait une centaine de personnes et produisait 60 à 80 millions de bouchons par an. A la fin du XIXème siècle, les premières menaces ibériques se firent sentir dans le Var, puis dans les années 1940 /1950 la concurrence étrangère s'amplifia et les fabriques de bouchons furent touchées. Celle de Pierrefeu du Var qui était une des principales sources de travail, cessa son activité en 1971.

En amont du sentier du littoral et en aval de terres agricoles, cet espace naturel de 19 ha, constitué principalement de pins pignons, est un site préservé exceptionnel entre le camping du Pansard et les résidences de la Baie des Isles. Son nom témoigne de son rattachement jadis au domaine viticole du Bastidon alors propriété de M. Henry POTEZ, grand pionnier de l'industrie aéronautique. Propriété du Conservatoire du littoral, classée et protégée depuis 1990, elle est gérée et entretenue par la commune. Depuis 2018, des éclaircissements par la coupe de pins permettent la pousse de jeunes chênes et une reprise de la strate herbacée et arbustive. La régénération est assurée aussi par la mise en place de ganivelles. De septembre à juin, le site est entretenu grâce à un éco-pâturage par les ânes, qui favorise la diversification de la végétation par l'élimination de certaines herbes envahissantes et contribue à fertiliser naturellement les sols. Jouxtant la pinède, une roselière et des prairies humides enrichissent la diversité paysagère de ce lieu.

Propriété du département du Var, mise à disposition de la Ville depuis 1984, cet Espace Naturel Sensible de 1,24 ha doit son nom à la présence d'oliviers 4 à 5 fois centenaires, issus d'un ancien verger. Les vestiges d'un pressoir gallo-romain et un moulin à huile du XVIIIe siècle sont à découvrir grâce à des panneaux d'interprétation. Ils attestent de l'importance de l'oléiculture locale, développée par les Chartreux de la Verne. Le jardin abrite une diversité d'essences (laurier-rose, magnolia, arbousier, lavande, romarin, iris, agapanthe, agave, yucca, aloe vera, cactée...) constituant un riche parcours botanique. Des jeux sont aménagés pour le bonheur des enfants et une fontaine contribue à cet espace de détente. Les mardis de juillet et août, il accueille des concerts en plein air gratuits.

La diversité végétale du Massif des Maures a favorisé une mosaïque d'activités sylvo-pastorales jusqu'au milieu du XIXè siècle et fait vivre de nombreux artisans forestiers. Elles ont généré un petit patrimoine bâti et matériel lié à la transformation de ces ressources. De nombreux cabanons de colline, tel celui de la Cigale, restauré en 2006, servant d'abri journalier voire d'habitat temporaire aux bergers et “bouscatiers”, rappellent le caractère saisonnier mais cyclique de ces activités. En témoignent 50 m en contrebas du cabanon, le vestige d'un charriot de transport du liège et les marques de récoltes que portent plusieurs chênes-lièges en vue d'alimenter les bouchonneries locales. De même, 500 m plus bas sur la droite, une ancienne aire matérialisée par un four en tôle atteste de la production de charbon de bois. La toponymie environnante révèle aussi l'importance du pastoralisme jadis dans ces collines : Les Vanades (bercail, bergerie), Signau de clau (enclos) de Barrau et Comtadou, sommet rocheux situé au nord, aménagé en couloir pour le comptage des brebis.

Niché presque secrètement en plein cœur du village, un jardin intimiste et composé d'espèces rares se dévoile. Il bénéficie d'un microclimat favorable qui permet de cultiver en extérieur et en pleine terre, 85 espèces végétales d'origine tropicale et équatoriale. On notera la présence de papyrus du Nil, d'une collection d'hibiscus, de fuchsia du Mexique... Un « Ceiba Speciosa » faux kapokier originaire d'Amérique du Sud trône majestueusement au cœur du jardin. Son tronc se couvre d'épines à l'âge adulte quand ses grandes fleurs blanches et roses rappellent celles de l'Hibiscus. On tire de ses fruits une matière cotonneuse parfois utilisée comme produit de rembourrage ou isolant (le Kapok).

En 1928, Mr JACOB achète cette propriété pour y soigner sa femme de 44 ans, très malade et paralysée. Fruit du hasard ou réalité des bienfaits du climat borméen, Mme JACOB guérit. Revigorée et apaisée par la vue que la propriété offre sur la baie de Bormes et sur les îles d'or, elle survécut 40 ans à son mari. Très attachée au Cigalou, elle y planta de nombreux arbres. En 1979, la propriété est vendue à la commune à la seule condition qu'elle soit transformée en parc public. Ses 8 877 m² sont arborés de pins d'Alep, cèdres du Liban, cocotiers du Chili, eucalyptus d'Australie, et offrent aujourd'hui un espace de loisirs et de détente. C'est dans cet endroit magnifique que se déroule une manifestation importante : Mimosalia (janvier).

Dans l'ancien cimetière de la Chapelle du XVIème siècle, se découvre un petit jardin. Le climat méditerranéen a rendu possible l'installation de nombreuses espèces subtropicales. Il abrite notamment quelques curiosités comme un arbre corail ( l'Erythrina lysistemon) dont la floraison explosive s'organise en grappe d'un rouge soutenu. On y découvre aussi le pavot de Californie et une magnifique noline.

Classé « Jardin remarquable" par le Ministère de la Culture en 2015, une nouvelle fois distingué en 2020, le parc et ses restanques offrent un panorama exceptionnel sur la Méditerranée. À l'origine de sa création en 2001, Gilles AUGIAS imagine un espace fleuri pendant les 4 saisons. Au fil des restanques ont ainsi été installées près de 500 espèces Australiennes parmi lesquelles une collection d'acacia, banksia, eucalyptus, grevillea, hakea, melaleuca, erémophila. Le service des Espaces Verts du Village, toujours créatif, projette un parc de collection d'agrumes sous la table ronde et le Parc du Cigalou.

En 2017, la ville du Lavandou acquiert 3,5 ha d'espace naturel à Saint-Clair. Ce site unique de cultures en terrasses, appelées restanques en Provence, a été créé par des ouvriers italiens pour y produire fruits, légumes primeurs et fleurs dans la seconde moitié du XIXe siècle. Ce lieu exceptionnel s'inscrit dans un esprit de préservation : restauration des murs en pierres sèches (construction cyclopéenne), culture de fleurs pour fleurir le char de la ville au Corso fleuri, plantation d'oliviers et arbres fruitiers par les enfants lavandourains et création d'un jardin potager écologique à vocation pédagogique. On y trouve notamment figuiers, amandiers, pamplemoussiers, plaqueminiers, nashis, poiriers, abricotiers, jujubiers, grenadiers, ... Sur le site, une antique noria (machine à relever l'eau) de 1850 a été réhabilitée pour transmettre la mémoire de l'eau. www.ot-lelavandou.fr/visites-patrimoine-culture-lelavandou/les-restanques-de-saint-clair/

Une allée d'eucalyptus, avenue du Golf, forme comme une haie d'honneur avant votre départ pour la randonnée pédestre dite «Les Balcons de Cavalière». Cet itinéraire jusqu'à la route des Crêtes vous fera traverser de magnifiques paysages avec d'un côté la mer Méditerranée et de l'autre le Massif des Maures. Acacias, chênes-lièges et lavandes des Maures vous accompagneront.

Ce circuit commence par une promenade en bord de mer dans une ambiance provençale puis se poursuit au cœur du centre-ville dans un dédale de senteurs et de saveurs épicées. A découvrir : 17 oliviers au Jardin du Belvédère, 21 palmiers-dattiers sur le Boulevard De-Lattre-de-Tassigny, puis menthe, sauge, laurier sauce, citronnelle, ainsi que caroubier et abricotier au Jardin du Grand Bleu. Sur la Place Ernest Reyer, agaves, palmiers, plantes grasses et black boy australien forment un harmonieux paysage de plantes méditerranéennes placé non loin des 13 oliviers de la Place Hippolyte Adam. Au jardin du Cadran Solaire, l'ombre du stipe du palmier Phoenix canariensis ne compte que les belles heures. Enfin, offrant une superbe vue sur le port, l'Esplanade du Docteur Durbec, sur laquelle vous retrouverez des bancs ensoleillés où vous installer, regorge de cactus et de plantes succulentes.

Ancienne maison du peintre néo-impressionniste Théo Van RYSSELBERGHE (1862-1926), construite en 1910, elle est typique de l'architecture de villégiature de la Côte d'Azur du début du XXe siècle. A voir : faux poivrier, olivier, cyprès et divers sujets qui datent de la construction de la maison.

Alignement d'une vingtaine de Platanes, conduisant à l'entrée de l'Église néogothique Notre Dame des Victoires

Majestueux platanes donnant à cet endroit historique, ancienne place du marché, un ombrage remarquable aux heures chaudes de l'été.

Ces platanes ont été offerts par Henri IV lors de son passage sur Pierrefeu pour se rendre à Toulon. Il a visité le domaine, a apprécié le lieu et a offert ces fameux platanes (ils sont au nombre de 15). Platanes issus du platane européen et américain Possibilité de les voir aux heures d'ouverture du domaine www.aumerade.com/fr/

Chemin du puits de la commune et RD88 le Bas Jasson,

Erythrina lysistemon Place de l'Isclou d'amour et Petit Jardin de la Chapelle Saint François

Erythrina crista galli

Schinus Molle

Ceiba speciosa

Villa Théo,

Jardin du Grand Bleu - rue de la Rigourette

Arboretum-sentier botanique-parcours sportif-plans d’eau Cet espace de loisirs créé dans les années 1990 permet la pratique d’activités ludiques et sportives au sein de l’environnement riche et varié de la forêt des Maures. Sur une superficie de 12000 m2, vous découvrirez plus de 300 espèces d’arbres et arbustes ornementaux, forestiers, fruitiers dont une collection de conifères. Il est composé d’une aire de pique-nique ombragée par de grands pins d’Alep et des chênes lièges, de deux retenues d’eau équipées d’un ponton adapté aux personnes à mobilité réduite permettant d’accéder à un parcours pêche, d’un sentier botanique qui permet de découvrir grâce à un QRcode les essences du maquis méditerranéen et d’observer une biodiversité végétale et animale ainsi que d’un parcours sportif avec différents agrès.

Pendant très longtemps, l’oléiculture a occupé une place fondamentale dans la vie des Cuersois. Les oliviers couvraient de vastes surfaces et alimentaient du XVIIIe au XXe siècle une trentaine de moulins privés, tels que celui dont les « chapelles » sont à voir près du Jardin Fournier. Seul survivant du gel de 1956 qui a impacté de nombreux vergers, le Moulin des cinq ponts conserve ses pressoirs à vis, un moulin avec ses meules jadis mues par un système d’engrenage et sa roue à godets qui l’actionnait, alimentée par le « ruisseau des Arrosants de la Foux » comme bien d’autres moulins. Coopérative oléicole depuis 1920, il triture désormais avec des moyens modernes 100 à 300 tonnes d’olives par an. Classée en AOC, la bonne conservation et la douceur de son huile reposent sur son élaboration à partir d’olives dénoyautées issues d'oliveraies de Cuers et des environs.