Route des fortifications

Même si l'aspect actuel du château correspond peu à celui qu'il fut en 1096, la visite vaut le détour car l'empreinte du duc de Godefroid semble encore présente: il s'en dégage d'ailleurs, quand on déambule dans les ruines, un sentiment étrange. La salle des chevaliers, les escaliers en colimaçon pourraient à tout moment faire resurgir l'ombre du chef de la première croisade... Dans l'enceinte du château, l'émerveillement se poursuit quand des rapaces surgissent des ruines pour un ballet céleste. Ce spectacle rappelle une technique ancestrale de chasse: la fauconnerie.

Montmédy, c'est une ville dans la ville. Au coeur de la place forte, des ruelles se tordent autour de placettes. Des ateliers d'artistes agrémentent vos pas. Montmedy fut surtout une formidable citadelle, l'une des plus imposantes du nord de la France. Charles-Quint l'érigea en 1525 en vue de contrer les attaques... françaises. A l'époque, la région était sous domination des Pays-Bas autrichiens. Les troupes de Louis XIV assiégèrent Montmédy et s'emparèrent de ce site stratégique. Devenue... française, Vauban lui donnera sa forme définitive. Un circuit fléché et sonorisé vous conduit dans les entrailles de la fortification. Quant au musée des fortifications, il présente l'évolution des systèmes défensifs. Les hommes ont toujours fait preuve d'imagination dans ce domaine...

10 mai 1940. Les Allemands foncent à travers l'Ardenne belge et contournent la fameuse ligne Maginot. Elle n'en subira pas le choc excepté à Villy où l'armée allemande pilonne l'ouvrage fortifié avec plus de 250 canons. Le choc est épouvantable mais la garnison tient bon, trois jours durant. Finalement, les Allemands viennent à bout de cette résistance en plaçant des charges sous les coupoles. A l'intérieur, c'est l'enfer, 104 soldats périssent asphyxiés. Entrez dans l'histoire Visites - indiv. et groupes / réserv.

Quand le visiteur arrive au pied du château, l'immense muraille se confond avec le ciel, quelle force s'en dégage ! Le plus grand château fort d'Europe n'a pas pris une ride. Construit au XIVe siècle par une famille princière belliqueuse, il n'a jamais cessé d'évoluer. Ceux qui ont osé s'y frotter se sont cassé les dents, qu'ils soient empereurs ou rois. Sa visite est solennelle : la formidable forteresse a gardé une austère splendeur.

Mézières, au IXe siècle... Le long des quais de la Meuse, c'est l'effervescence. On y observe un trafic marchand important : les vins de Bourgogne transitent dans la cité. A ce carrefour du monde économique du nord de l'Europe, des comptoirs et des ateliers de transformation se créent de toute part. Les 500 ans de négoces permettent à la ville de s'enrichir. De nombreux Liégeois viennent à Mézières apporter leur savoir-faire. Désormais on martèlera le fer le long de la Meuse. Cette richesse, il faut la protéger. Mézières se ceinture, se fortifie...

1606. Un certain Louis de Gonzague, noble italien, veut se rapprocher de la France. Sur le territoire de sa femme, il crée de toute pièce une nouvelle cité et elle sera dessinée à l'italienne ! En digne héritier, son fils Charles, imagine la place Ducale, avec son plan à damiers et son jeu de symétrie. Il offre son nom à la belle cité : elle supplante vite Mézières devenue vieillissante.La place Ducale fut dessinée par Clément Métezeau, frère de Louis, qui réalisa celle des Vosges à Paris. Les vingt quatre pavillons construits en pierre ocre de Dom-le-Mesnnil, chapeautés de toits en ardoises bleutées, sont à l'image de la terre d'Ardenne.

Mont Cornu est un colosse de pierre qui rivalisait de puissance avec la forteresse de Bouillon. Si l'entrée du château fait preuve d'humilité, dès que l'on effectue à pied ses contours, Montcornet dégage alors toute sa puissance.

Plantée au coeur des rièzes telle une étoile de mer, où l'ennemi ne pouvait que s'enliser, Rocroi demeure un joyau de ville fortifiée. Née par la volonté de François Ier qui voulait y construire une fortification, encore plus imposante que celle de Givet, la cité a été préservée des vicissitudes de l'histoire. Et la fameuse victoire française lors de la bataille de Rocroi a glorifié cette ville, à jamais imprenable. Visites guidées de la ville et ses remparts / OT Rocroi

Les historiens considèrent le mont Vireux comme le chaînon manquant d'une époque mal connue et qui a laissé peu de traces. Cet oppidum représente une période où le monde bascula de l'Antiquité tardive au Moyen Âge : l'humanité s'en trouvera bouleversée. Le site est libre d'accès tout au long de l'année. Des panneaux explicatifs racontent les différentes occupations du site à travers les siècles. Un petit guide pédagogique est disponible à l'OT et des visites sont organisées durant la saison (sur réservation)

Ses rues pavées se fondent avec les maisons en pierre : Hierges est sans doute l'un des plus beaux villages de l'Ardenne. Comme toile de fond, le château, édifié au IXe siècle, devient au XVIe siècle un château de la Renaissance mosane, caractérisé par ses briques rouges et ses pierres bleues. Il fut détruit lors de la Révolution française. De l'autre côté du rond-point tout proche, le joli village d'Aubrives, baigné par la Meuse, mérite une petite escapade... Ce château de style mosan est la copie conforme de celui de Beauraing, en Belgique.

Herbeumont, ce paisible village est dominé par les ruines d'une forteresse autrefois très puissante : l'empreinte de son passé tumultueux est encore présente. La région, superbe, vous pousse à sortir vos godillots ! Accès libre, visites organisées en saison.

Le Parc archéologique 15 siècles de refuge, tel fut la destinée de Montauban. L’éperon fut occupé par les hommes cinq siècles avant notre ère, un refuge pour une période déjà troublée : il en sera de même du IIIe siècle jusqu’au VIIIe siècle de notre ère, quand les peuples germaniques envahirent la Gaule romaine. Le musée lapidaire Situé sur le site fortifié classé « Patrimoine exceptionnel de Wallonie », le musée lapidaire est une épure moderniste conçue par l'architecte international Constantin Brodzki. Il témoigne de trois périodes successives d'occupation depuis l'âge de fer jusqu'au Moyen Age. Il abrite une série de bas-reliefs romains découverts sur place, dont celui de la fameuse moissonneuse des Trévires. Ce dernier est actuellement conservé au musée gaumais à Virton.

Qui imaginerait que cette cité si charmante fut une importante place forte, ceinturée d'une enceinte fortifiée, doublée de fossés et garnie de tours ! La promenade médiévale guidée joue sur votre imagination : au coeur de la cité, des vignes, des places accueillaient un marché aux bestiaux, la roue du moulin brassait la rivière, le Ton. La vie y était trépidante !

Le plus bel endroit pour mieux connaître ce pays du Sud qu'est la Gaume. Il retrace l'histoire de cette région, ou la culture romaine remonte les époques pour rejoindre la nôtre. La présentation didactique du musée ravira les enfants.

Un vrai nid d'aigle ! Le village de Montquintin veille au sommet d'une colline : le site est aérien, isolé. Pour y accéder, la route s'envole. Les ruines du château fort témoignent des nombreuses attaques qu'il a dû subir, malgré ses gros murs en moellons de grès. Le premier édifice fut construit entre le XIe et le XIIe siècle. Il fut à la croisée des invasions françaises, comme celles de Charles d'Ambroise (1480) et du Duc d'Orléans (1542). Les ruines actuelles datent du XVIe siècle.

Revivez plus de 1000 ans d'histoire révélés par un parcours interactif, musical et ... 3D ! pour découvrir des objets insolites, témoins des passions, des guerres qui ont maintenu en vie la demeure des Chimay. Avec plus de mille ans d’existence, le Château fut le théâtre de tous les grands événements de l’Histoire européenne, tandis que les 23 comtes, princes et ducs qui s’y sont succédés sans interruption depuis 1437 à la tête de la principauté en furent souvent des acteurs majeurs. Les actuels princes de Chimay ont accepté d’embarquer à bord des iPad mis à disposition des visiteurs afin de vous offrir une visite personnalisée des lieux: vous choisirez votre guide et votre langue ; il ne vous restera ensuite plus qu’à effleurer les objets dont vous voudrez connaître l’histoire !

quai des Saulx, 12 - 6830 Bouillon Tél. : +32 (0)61/46.52.11 info@bouillon-tourisme.be www.bouillon-tourisme.be Ouverture : - toute l'année du lundi au samedi de 10h à 18h et le dimanche de 10h à 17h - fermé les 25/12 et 01/01

Situé à l'entrée du château fort esplanade Godefroid, 1 - 6830 Bouillon Tél. : +32 (0)61/46.62.57 info@bouillon-initiative.be www.bouillon-initiative.be Ouverture : - Toute l'année sauf les 25/12 et 01/01 - Les matinées en décembre, janvier et février

avenue des Combattants, 7 - 6887 Herbeumont Tél. : +32 (0)61.41.24.12 rsih@skynet.be www.herbeumont-tourisme.be Ouvert tous les week-ends, congés scolaires et jours fériés de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h. Fermé le lundi

rue des Grasses oies, 2b - 6760 Virton Tél. :+32 (0)63/57.89.04 mtg@soleildegaume.be www.soleildegaume.be Ouvert chaque jour de 9 à 18h

rue de Noailles, 6 - 6460 Chimay www.si-chimay.be Tél. : +32 (0)60/21.18.46

rue de Noailles, 6 - 6460 Chimay Tél. : +32 (0)60/21.98.84 www.botteduhainaut.com

Il s'agit de l'un des plus beaux châteaux de plaine érigé en Wallonie. Deux types d'architecture a priori antagonistes s'y associent avec une élégance des plus inattendues. La forteresse moyenâgeuse, de pierre et de force, devient au XVIIe siècle un château d'agrément, de style Renaissance. Douves, tours rondes et meurtrières côtoient harmonieusement les toits bulbeux, bandeaux et pilastres de la Renaissance. Devenu un musée, il plonge les visiteurs à l'époque de la vie des seigneurs et des activités rurales qui régissaient le quotidien de cette région de la Famenne. 3 Musées sont à découvrir au château : • Les vieux métiers et le quotidien des habitants de Lavaux aux 19ème et début 20ème siècles • La présentation de la vie seigneuriale aux 17ème et 18ème siècles : ou comment les seigneurs de Lavaux vivaient et recevaient dans leur demeure luxueuse à cette époque • Le musée de la Nature et de la Vie Agricole : à travers les saisons, la nature déploie ses charmes, tant dans la forêt et la campagne environnante

Les murailles qui barrent l’horizon à Rochefort sont les seuls vestiges du château fort qui a donné son nom à la localité. Du château primitif des Montaigu, les fouilles ont découvert les fondations d’un donjon de plan carré. Au XVIIe siècle, Jean Ernest de Loewenstein, comte de Rochefort, et Prince Abbé de Stavelot, le transforma en palais. En 1811, le château fut vendu comme bien national : de forteresse, il devint carrière et fut démantelé pierre par pierre. Quel triste sort ! Le château connut une vie mouvementée, maintes fois assiégé pour sa position stratégique, transformé en palais, nationalisé et puis utilisé comme carrière par des habitants pragmatiques. Il est aujourd'hui un haut lieu d'histoire et d'archéologie.

Fier de ses proportions idéales, le château de Vêves, fondé par Pépin de Herstal au VIIe siècle, est l'un des plus beaux exemples de château fort. Dans ses tours symétriques et son chemin de ronde, on a l'impression d'entendre encore le cliquetis des armures des soldats de guets. Le Moyen Âge est bien présent en ses murs avec sa somptueuse salle d'armes et sa grande cuisine. Sur le sentier qui mène à l'entrée de Vêves, les enfants comme les grands s'imaginent en chevalier...

Du château fort érigé par le Prince Evêque de Liège au XIIe siècle il ne reste rien. De nos jours trône la forteresse, dessinée par Vauban. Sa visite vous plonge dans l'histoire, militaire, quand la Belgique était dominée par la Hollande et la maison d'Orange. 80 ans plus tard, le royaume de Belgique défendra son territoire, dans les tranchées de l'Yser, au nord du Pays, seul bout de terre encore inoccupé par l'Allemagne. La reconstitution d'un de ces boyaux de la mort dans le fort dinantais vous réserve bien des surprises...

Nous sommes en 1214. En construisant cette forteresse, le Comte du Luxembourg veut contrôler le territoire luxembourgeois dont les limites sont définies au Traité de Dinant en 1199. Ce traité mettait fin au conflit qui opposait Namurois et luxembourgeois. Quel défi que de construire un château en face du puissant comté de Namur, représenté par la forteresse de Bouvignes et la ville de Dinant, dépendant de la Principauté de Liège ! Il s'en donne les moyens. Il y fait construire sur l'éperon rocheux une énorme forteresse englobant une ville, ceinturée par des remparts de plus de 300 mètres de long. Poilvache était considéré comme une véritable « forteresse d'Etat ». Sa puissance était telle que Poilvache battit sa propre monnaie ! Mais sa vie est éphémère. Les prétentions du Comte du Luxembourg ne plaisent guère au Prince-Evêque de Liège. En 1430, les Liégeois et Dinantais assiègent Poilvache... Le château est pillé et mis à sac. Les murailles sont détruites et serviront de carrière : un sort funeste pour une forteresse qui fit trembler tous les Comtés du Moyen Âge.

Montaigle, un nom sorti tout droit du Moyen Âge. Installé sur un abrupt éperon rocheux dominant la jolie vallée de la Molignée, le site de Montaigle offre un des plus beaux tableaux du château médiéval que les romantiques ont tant croqué. Pour son malheur, cette forteresse dépendait des Ducs de Bourgogne. Elle fut détruite par les troupes de Henri II, en 1554. Elle ne sera jamais reconstruite mais garde toute sa majesté.

Sur son éperon rocheux, la petite cité de Walcourt a magnifiquement résisté au temps et a su préserver son remarquable ensemble architectural. Quand on se balade dans la vieille ville, les ruelles perpendiculaires qui se tordent témoignent de l'esprit médiéval. Au Moyen Âge, les marchés et foires annuelles apportent la richesse à la cité : pour assurer leur pérennité et leur protection, les seigneurs s'équipent et s'allient à de puissantes familles comme les comtes de Namur ou de Durbuy.

1555, Mariembourg, cité de Charles-Quint, tombe aux mains des Français : un verrou de la défense de l'Empire s'ouvre. Qu'importe pour l'Empereur ! En trois mois, Philippeville, du nom de son fils, est érigée et ceinturée de remparts.

Si la Sylvia Arduina est sauvage et inhospitalière, elle n'en demeure pas moins habitée. Cet immense territoire doit être évangélisé, telle est la volonté des rois francs ! Les ermites en seront les premiers éclaireurs. L'un deux, Walfroy, s'établit à Margut. Il ne fut pas le seul... Des moines fondent à quelques kilomètres, en pleine forêt, l'abbaye d'Orval...

Fin du XIIe siècle... La culture, confinée dans les abbayes, comme le monastère bénédictin de Mouzon, s'ouvre au monde extérieur. Le mode de pensée évolue : un phénomène qui se manifeste également dans l'art. Si le roman est un style d'équilibre, le gothique exprime la verticalité. La nouvelle église abbatiale de Mouzon est un bel exemple de ce nouvel élan. Seuls l'église et les jardins de l'abbaye, à la française, se visitent : l'abbaye étant devenue une maison de retraite.

35 rue du Ménil 08200 Sedan Tél. : +33 (0)3 24 27 73 73 www.tourisme-sedan.fr

1878. Les lignes de chemin de fer sont de nouveaux axes de communication qu'il faut protéger, à tout prix. Le fort d'arrêt des Ayvelles est construit afin de défendre les lignes de Reims, Montmédy, Hirson et Givet. En cette fin du XIXe siècle, le progrès s'accélère, de nouvelles armes rendent très vite obsolète le nouveau fort : il est dépassé avant l'heure. Le fort ceinturé d'eau ne connaîtra pas l'épreuve du feu de 1914 ni de 1940. La visite des galeries, de la grande poudrière, de la casemate cuirassée et des échauguettes raconte le quotidien de sa garnison, forte de 800 hommes. Les visites guidées s’effectuent sur rendez-vous. A noter que la sauvegarde de ce patrimoine est assurée par une association de bénévoles.

22-24 place Ducale BP 419 08107 Charleville-Mézières cedex Tél. : + 33 (0)3 24 56 06 08 www.ardennes.com

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14 place d'Armes 08230 Rocroi Tél. : +33 (0)3 24 54 20 06 www.otrocroi.com

Place du Château 08320 Vireux Wallerand Tél. : +33 (0)3 24 42 92 42 www.valdardennetourisme.com

Située dans la large vallée de la Meuse, la petite ville de Givet a lié sa destinée avec ce fleuve. Voie commerciale, la Meuse prend vite au Moyen Âge une importance stratégique. Celui qui détient son cours devient maître de l'économie du nord de l'Europe. Givet sera donc une ville fortifiée ! Charles-Quint, en 1554, a fait construire une fortification d'enfer, le fort de Charlemont. Il défie l'hégémonie du roi de France, Henri II. Au XVIIIe siècle, l'incontournable Vauban, architecte du roi Louis XIV viendra à Givet, alors devenue française, pour élever un système de défense gigantesque autour de la ville. Les fortifications, forts de garnison et fossés ceintureront cette ville devenue imprenable. Une visite guidée de la ville et de ses fortifications est proposée par l'Office de Tourisme.