Le Grand Tour de Plancoët

Besoin d'un renseignement ? d'un conseil pour une randonnée ou un restaurant ? L'équipe de l'office de tourisme est à votre disposition toute l'année pour un accueil personnalisé. La façade du bâtiment ne manque pas de cachet. Il s'agit néanmoins d'un artifice. Les pierres proviennent d'anciennes maisons des alentours et ont été montées sur une maison modeste de bourg. Il a aussi obtenu en 2005 le prix régional de l'office de tourisme le plus fleuri.

Histoire de souffler un peu ! Au tertre de Brandefert, vous pénétrez dans une zone naturelle sensible, qualifiée par les scientifiques « d'îlot exceptionnel de biodiversité ordinaire », et qui abrite plus de 795 espèces animales. C’est le bassin versant de la source de l'Eau Minérale Naturelle de Plancoët, une des raisons de sa pureté. Juste en commençant la descente, en haut du champ, vous aurez une belle vue panoramique (photo illustrant le circuit), avec l’Arguenon face à vous et, de part et d’autre, le village de Plancoët à l’ouest et celui de Nazareth à l’est qui ne deviendront qu’un en 1841.

Le chemin qui mène à cette carrière atteint le centre du Tertre parmi landes et bosquets. Après avoir emprunté un chemin creux pentu, vestige du chemin d'exploitation de la carrière, désormais le royaume de fougères monumentales, on découvre subitement une étendue d'eau au fond d'une cathédrale de phtanite. Cette roche siliceuse émerge au sommet du Tertre à près de 80m. C'est l'un des rares endroits de Bretagne où on peut l'observer en surface grâce à l'érosion du gneiss l'entourant. Très dure, elle fut exploitée jusque dans les années 60 pour l'empierrement des chemins. Le Lac ainsi formé par l'eau météoritique, et donc fonction des saisons, devient désormais un site favorable à l'observation des Odonates, de la couleuvre à collier et d'insectes aquatiques. 14 espèces d'odonates y ont été identifiées soit 38% des espèces communément admises en Côtes d'Armor.

Au pied du tertre, vous découvrez l’usine de la société de l'Eau Minérale Naturelle de Plancoët. Cette eau aux mille vertus a contribué à la renommée de Plancoët. Seule eau minérale de Bretagne depuis 1928, la source est devenue une entreprise de haute technologie. Le premier bâtiment en pierre est l’usine originelle, construite dans les années 20 du temps des bons de pharmacie et des premiers touristes. Elle abrite un musée ouvert ponctuellement lors de visites évènement. Le bâtiment blanc qui le jouxte, vient le détrôner pour accompagner l’essor de la demande, parallèle à celui des grandes surfaces. Enfin, l’usine d’aujourd’hui vous prouve l’importance de l’entreprise, + de 50 Millions de bouteilles en sortent chaque année. Plus d'informations : www.eau-plancoet.com/ Pour les visites accompagnées : www.valdarguenon.fr/balades.php

L'entreprise fabrique des emballages légers en bois, essentiellement destinés au conditionnement des légumes. Il s'agit d'une unité intégrée, ce qui signifie qu'elle assure l'ensemble du cycle de fabrication, de l'achat de la matière première (le bois de peuplier) jusqu'au produit fini et sa commercialisation. L'entreprise est localisée dans les Côtes d'Armor. Cette implantation en milieu rural s'explique par la proximité des marchés maraîchers, et notamment du marché de choux-fleurs. En savoir + : www.emballages-samson.fr/

Cette église est authentique, à l’image de ce village populaire au 19ème siècle, peuplé d’artisans et tenant échoppe. La fontaine qui vous fait face, dite fontaine Ruellan, est l’endroit où des maçons cherchant de l’eau pour un chantier découvrirent, en 1621, une statue en forme de croix toîtée du 16ème siècle (visible dans l’église). Vénérée quelque temps, elle fut rejetée à l’eau par un simple d’esprit. Dès lors, les manifestations bizarres se succédèrent. 3 courageux frères cherchèrent et trouvèrent la statue mais brisée en trois morceaux. Des miracles suivirent … Une petite chapelle sera bâtie en 1644. Les Dominicains du couvent Saint-Jacques de Dinan furent désignés pour s’occuper du culte et construisirent une église et un couvent de 1647 à 1679 avec les pierres du château fort de Montafilan à Corseul. Ils seront chassés à la Révolution. L’église désaffectée sera remise au culte en 1818 et largement remaniée (fronton en 1892). Un pardon y est toujours célébré. D’ailleurs, un personnage illustre y participera en 1768. Dès sa naissance, le jeune François-René de Chateaubriand, sera amené à Plancoët, dont sa famille maternelle est originaire, pour être placé sous le vœu de la Vierge Notre-Dame de Nazareth et mis en nourrice. Un circuit sur Chateaubriand est disponible sur ce site.

Des deux tertres scindés par la Rue de l'Abbaye, celui de la Janière est le plus petit. Le panorama qu'il offre sur la ville n'en est pas moins intéressant.

Plancoët avait 2 gares ! Une pour le tramway qui partait vers le Guildo (bâtiment en brique après les terrains de boule) et une sur le chemin de fer de Lison à Brest, aujourd’hui en développement.

Plancoët est aussi un port de fond de ria. Au milieu du 19ème siècle, les gabarres étaient nombreuses à accoster sur ces quais et à charger ou décharger grains, pommes, bois, la « marne » ou « tangue » de mer (vase à étaler sur les champs, utilisée comme engrais pour les cultures). L’arrivée du train en 1879 sonnera son déclin.

Vous pourriez annoncer en étant à Plancoët que vous êtes en bord de mer. En effet, ce barrage marque la séparation entre la partie fluviale et la partie maritime de l'Arguenon.

Cette zone humide en marge du centre ville a été aménagé en parc d'agrément. Il permet aussi de joindre le haut de la ville en évitant les rues.

Construite sur le « champ des fougères » entre 1885 et 1892 pour remplacer l’ancienne église de la place de la Mairie, l'église de Saint-Sauveur est édifiée dans un style mêlant le néo-roman et le néo-gothique. Elle est le signe du succès économique de la ville, un subtil assemblage entre prouesses techniques (piliers monolithes) et choix de matériaux rares (tuffeau, granit bleu de Chausey…).

Cette zone inondable du lit majeur de la rivière était recouverte quasiment à chaque marée. C’était le lieu de loisir au début du siècle dernier dans une société qui en avait peu. En effet, on y trouvait les lavoirs et séchoir à linge, où les plancoëtines s’activaient aux premiers rayons du soleil, n’omettant pas de garder un œil attentif sur des progénitures toutes heureuses de trouver un espace de jeu sur cette grande étendue herbeuse. Quant aux maris, ils y trouvaient leur compte (enfin selon leur chance du jour), car le terrain servait de piste de course pour les chevaux et pour les paris. Ce n’est que suite à un meilleure gestion du cours d’eau que, dans les années 1980, le Pré Rolland devint cet agréable parc d’agrément. La vue y est aussi remarquable. Chateaubriand la nommait d’ailleurs « son amphithéâtre ». On distingue en effet sur le coteau des traces d’anciennes fortifications. Au Moyen âge, Plancoët abritait un château (détruit en 1379) et des murs pour défendre l’Arguenon qui était alors une frontière convoitée.

Le club fonctionne toute l'année. Vous pouvez louer kayaks et canoës sur la partie rivière de l'Arguenon ou tenter une sortie nature, sur la ria dans une descente de l'Arguenon maritime, en mer autour de l'archipel des Ebihens. Informations au 02 96 84 16 12

Plancoët était le gué à pieds secs le plus en val sur la ria. C’est aussi à partir de cet endroit que l’on pouvait utiliser la force de la rivière. Dès 1223, les textes évoquent des moulins, à l’instar de ceux que vous voyez de part et d’autre du pont, aujourd’hui réaffectés en habitation.

La place de la liberté possède de maisons bourgeoises des 17ème et 18ème siècles. C’était l’ancienne « cour du Morier » qui fut plantée d’arbres de la liberté à la Révolution. Un peu avant, le Grand Passage était le siège d’une forge et d’un important atelier de mécanique agricole.

La rue du pont est refaite sous Napoléon III en même temps que le pont neuf pour améliorer la circulation. Elle est rehaussée de 3 mètres, d'où certaines bizarreries sur les façades. C'est aujourd'hui la rue commerçante ... et celle des fleurs aux beaux jours.