Vallée des Fresques : à la découverte des peintures murales de la Vallée de la Gartempe

Cette église romane a reçu de nombreuses modifications au cours des siècles : construction d'un choeur gothique au XIIIè siècle et reprise de la nef au XIXè siècle.L'église adopte le plan en forme de croix latine, cependant les volumes sont assez disparates, ce qui indique les remaniements successifs. Sous l'Episcopat de Mgr Pie (1849-1880), des peintures ornementales sont réalisées dans l'ensemble de l'église. Peints sur un badigeon blanc unifiant la surface murale, des frises géométriques et des damiers colorés ornent les murs, les fûts des colonnes ; des instruments liturgiques et symboles religieux sont disséminés dans les tableaux muraux. Des rinceaux souples d'une belle ampleur structurent l'espace de l'édifice. L'église paroissiale Saint-Divitien de Saulgé est ouverte librement tous les jours.

Garez vous sur le petit parking et passez chercher la clé de la crypte Notre Dame à La Préface, le Point Info de la Cité de l'Ecrit. Profitez en pour regarder les expositions régulièrement renouvelées dans cet espace. A cet endroit, vous trouverez également toutes les informations sur l'ouverture des boutiques de la Cité de l'Ecrit et sur les différents stages et démonstrations faits par les artisans de la Cité. Ne manquez pas derrière la Préface, l'Aventure de la la Machine à Ecrire et à Calculer (entrée gratuite) : une collection conséquents et fascinante. Dirigez vous vers l 'église qui domine la ville , allez faire un tour à gauche de l'église jusqu'au point de vue qui vous donnera un bel aperçu sur la ville de Montmorillon. L'église appartient au quartier du Brouard (cité de l'écrit), c'est une ancienne collégiale dépendant de l'abbaye de Saint-Savin. Construite à flanc de rocher, la crypte Sainte-Catherine porte le sanctuaire. Son décor, peint à la fin du XIIè siècle, relate quelques épisodes de la légende de la vierge martyre sainte Catherine d'Alexandrie.Trônant dans une majestueuse mandorle (gloire ovale en forme d'amande entourant le Christ triomphant ou la Vierge), une Vierge "Mère de tendresse" accueille le cortège des saintes femmes vénérant l'enfant Jésus. L'été, des visites guidées sont proposées pour les individuels et toute l'année pour les groupes (info té: 05.49.84.30.00- www.abbaye-saint-savin.fr)

L'ancienne chapelle monastique de la Maison-Dieu est devenue "chapelle" lorsque le petit séminaire s'installe dans les lieux à la suite de la période révolutionnaire. Le clocher et la façade, décorée d'une frise représentant l'Enfance du Christ sont du XIIé siècle. Le petit séminaire fit appel à la Société d'Art Chrétien de Saint-Grégoire de Tours, pour la décoration intérieure de l'église : les ornements géométriques s'ajoutent aux thèmes iconographiques liés à la religiosité du XIXé siècle et couvrent la totalité des mûrs et des voûtes. Cette composition éclectique et "académique" datant du Second Empire (entre 1858 et 1870) est peinte a secco. Ces images de couleurs vives s'adressaient aux petits séminaristes en vue de leur mission future (ordination d'un clerc, envoi en mission des Apôtres...). Visites guidées l'été pour les individuels et sur réservation pour les groupes toute l'année. Renseignements: 05 49 84 30 00. www.abbaye-saint-savin.fr

L'hôpital monastère, fondé au XIé siècle, est devenu petit séminaire au XIXé siècle et ce, jusque dans les années 1960. L'ensemble se compose de plusieurs édifices. Autrefois chapelle de cimetière, la salle haute était le lieu de prières pour les défunts et la salle basse, l'ancien ossuaire conservait les restes des chrétiens inhumés au fil des siècles. Cette architecture romane exceptionnelle s'inspirerait du Saint-Sépulcre de Jérusalem.Jusqu'en 1854, la partie orientale possédait des peintures du Moyen Age représentant les Vieillards de l'Apocalypse. Lors des restaurations de 1997 à 1999, l'analyse des surfaces de pierre a révélé des pigments ocres sur les ogives.Un décor de badigeon blanc et faux joints rouges de l'époque gothique, découvert sous les enduits du XIXé siècle, est toujours visible à la base du mur sud est. Visites guidées en été et sur réservation pour les groupes toute l'année .Renseignements Abbaye de Saint-Savin et Vallée des Fresques : 05.49.84.30.00 www.abbaye-saint-savin.fr

Il n'est guère possible de s'arrêter facilement mais jetez un oeil sur votre gauche, de l'autre côté de la rivière Gartempe vous apercevez le château de Pruniers, la petite forteresse a été totalement restaurée depuis 1970 par ses propriétaires actuels. Après avoir servi de lieu fortifié protégeant une garnison (XIIéme siècle), ce château fût la résidence secondaire d'un échevin de Poitiers qui , au XVéme siècle, lui donna sa silhouette définitive : maçonnerie massive et carrée, renforcée aux angles par des tourelles pleines. Y subsiste le seul exemple de peintures non religieuses de l'itinéraire de la Vallée des Fresques : un décor peint à tonalité rouge, noire et jaune, représente des motifs géométriques arabisants. Une litre funéraire (bande noire peinte dans les chapelles funéraires pour y apposer les armes des seigneurs à leur décès) s'ajoute à ce décor dit "retour de croisade" daté du XIVéme siècle. Ce château ne se visite pas, merci de respecter la propriété privée si vous passez sur l'autre rive à votre retour .

La chapelle funéraire seigneuriale s’élève à proximité de l'église paroissiale, autrefois au sein du cimetière. D'architecture très simple, elle est ornée de peintures du XVé siècle sur la voûte en berceau brisé. Dans cet autre élément de "la trilogie de la Gartempe", les artistes ont peint des scènes apparentées à celles d'Antigny et de Bois Morand (château fermé au public). Le programme iconographique présente une vision complète de l'histoire chrétienne et débute avec la Création et le pêché originel, cause de l'incarnation illustrée par la frise de l'Enfance du Christ. Dans l'Adoration des Mages, (à droite en entrant) , les commanditaires de la chapelle et de son décor, le prêtre Pierre de Boschage et le seigneur Jean de Moussy prient, agenouillés devant l'enfant Jésus. La rencontre des trois morts et des trois vifs (registre inférieur à gauche) est remarquable par sa dimension et la qualité des détails peints : "trois jeunes et riches cavaliers , à la chasse rencontrent soudainement trois squelettes qui les avertissent de la fragilité de la vie, de la vanité de toutes choses et leur recommandent de se convertir." Le message en est simple : " ce que vous êtes , nous l'étions, ce que nous sommes vous le serez." Ce thème littéraire et artistique date du Moyen Age. Ces peintures ont été réalisées à la détrempe sur un fond de badigeon de chaux. En 2005, ces peintures ont bénéficié de restaurations : les enduits ont été purgés et refaits à la chaux, les peintures ont été traitées contre les micro-organismes, consolidées puis nettoyées, les repeints modernes ont été supprimés, et quelques réintégrations, toujours réversibles ont permis de donner une meilleure lecture de l'ensemble. Visites guidées sur réservation pour les groupes toute l'année. Renseignements Abbaye de Saint-Savin et Vallée des Fresques : 05 49 84 30 00. www.abbaye-saint-savin.fr La clé est disponible au café "Val de Gartempe" contre droit d'entrée. Café fermé le lundi: 33 (0)5 49 91 73 33. Ne partez pas de la commune sans avoir été faire un tour dans l'église en face de la chapelle. Au XIème siècle, le prieuré Notre-Dame dépendait de l’abbaye de Saint-Savin. Il en reste l’église actuelle dont certaines parties ont été remaniées au XIIIème et XIXème s. On y remarque une colonnette sculptée d’une tête grotesque tirant la langue et datant du Moyen-Age.

Sur la route vous pouvez prendre à droite pour passer devant le château de Bois Morand.4 différentes époques marquent l'histoire du lieu :13ème, 14ème, 15ème et 19ème siècles. La Chapelle a conservé son décor intact, retraçant l'enfance du Christ, le Jugement dernier, le dict des trois morts et des trois vifs (comme dans la chapelle de Jouhet ), le Christ en gloire entouré du tétramorphe. Les communs & le jardin datent du XIXème siècle.

sur l'itinéraire de la Vallée des Fresques , en dehors même des bâtiments ornés de peintures murales , vous aurez l'occasion de voir un patrimoine riche et surprenant comme : - La lanterne des morts 13ème siècle qui fut entièrement démontée et déplacée. Elle était vraisemblablement édifiée dans l’ancien cimetière. Elle est classée Monument Historique depuis 1884. Petit monument funéraire en pierre, à fut carré creux avec 4 baies orientées N S E O, fines colonnettes aux angles. Haute d’environ 7m, socle avec 5 marches et autel orienté est. (Une lanterne des morts est un édifice maçonné, de forme variable, souvent élancé, en forme de tour, généralement creux et surmonté d'un pavillon ajouré (au moins trois ouvertures), dans lequel, au crépuscule, on hissait, souvent avec un système de poulies, une lampe allumée, supposée servir de guide aux défunts : extrait de Wikipédia) - et dans le village, ne manquez pas d'aller voir le dépôt de fouilles du site du Gué de Sciaux. La période gallo-romaine est particulièrement représentée par le VICUS (agglomération) du gué de Sciaux qui s’étend sur les deux rives de la Gartempe au point de franchissement de la voie romaine Poitiers/Bourges.Ce vicus comprend des zones d’habitat et d’artisanat, des sanctuaires, un établissement thermal, un théâtre… Au musée d’Antigny, vous pourrez admirer cette architecture exceptionnelle : fronton de temple classique ; statuaire, divinités ; ex-voto, céramiques ; sculptures. Renseignements : 05 49 48 99 18

L’Eglise Notre–Dame-de-l’Incarnation, édifiée au 11e siècle sur la nécropole mérovingienne, a subi des remaniements architecturaux aux 15e et 18e siècles. La nef est recouverte d’une voute charpentée, en lambris de bois de chêne. Les peinture murales ont fait l’objet récemment d’une campagne de restauration. La chapelle Sainte-Catherine est fondée en 1421 par Renaud de Mauléon, seigneur de Bois-Morand. Son décor peint a été commandité par Jean de Moussy (1433-1510) seigneur de Bois Morand. Sur le parvis de l’Eglise, repose un «édicule» formé par une dalle soutenue par des colonnettes gothiques, on peut penser qu’il s’agit d’une pierre des morts sur laquelle le cercueil des défunts était posé avant l’entrée dans l’Eglise. Sur le côté sud de l’église un porche a été construit dans le prolongement de la chapelle au 18e siècle, en terme poitevin : «un balé». Ouverte toute l'année. Visites guidées sur réservation pour les groupes toute l'année. Renseignements:05 49 84 30 00. www.abbaye-saint-savin.fr

L’ancien logis de l’Abbé appelé le Château édifié sur des fondations médiévales. Reconstruit au 17e, puis remanié au 19e siècle, période ou il est habité par Monsieur Léon EDOUX. Léon EDOUX est né à Saint-Savin, place de la Libération, en 1827, ancien élève de l’Ecole Centrale des Arts et Manufacture. Il travaille d’abord comme minéralogiste pour des mines en Espagne, puis en Afrique du Nord. Ensuite il s’installe comme Ingénieur Civil : il réalise la machinerie du Nouveau Cirque et le Basculo du Théâtre de l’Apollo à Paris. Il invente un « monte fardeau hydraulique » pour monter les matériaux pour les constructions d’immeubles. Il présente lors de l’exposition universelle à Paris en 1867, deux élévateurs hydrauliques. La première commande lui vint de l’Empereur Napoléon III pour son château de Saint-Cloud. Il est inventeur du mot «ascenseur». Il construit notamment en 1889 « les élévateurs doubles » de la Tour Eiffel qui ont fonctionné jusqu’en 1984. Il achète le «château» en 1892 et entreprend de grands travaux de restauration et la construction de la tour crénelée qui servait a l’alimentation en eau courante et au fonctionnement de l’ascenseur hydraulique installé dans sa demeure. Il fut à trois reprises conseiller municipal à Saint-Savin. Il est enterré à Saint-Savin en 1910.

L’ensemble abbatial est composé de l’église, du bâtiment conventuel, du logis abbatial et des jardins. L’église romane abrite le plus vaste ensemble connu de peintures murales d’où la reconnaissance par l’UNESCO en 1983. L’Eglise comprend un clocher-porche (rez-de-chaussée et tribune) une nef et un chevet, un déambulatoire et cinq chapelles rayonnantes. Sous le chœur deux cryptes : l’une entièrement peinte dédié à Saint Savin et Saint-Cyprien et l’autre à Saint-Marin. La flèche octogonale d’une hauteur de 78m au dessus du parvis. Le bâtiment conventuel datant du 17ème siècle est construit dans la tradition des moines bénédictins. Il comprend le grand réfectoire, la salle capitulaire et le grand escalier de pierre qui conduit dans les cellules des moines aménagées par un parcours scénographique et au dernier étage l’auditorium. L’accès du jardin en terrasse se fait par l’entrée dans le monument. L'EPCC de Saint Savin et de la Vallée des Fresques gère l'abbaye de Saint Savin et l'ensemble des monuments de la Vallée des Fresques Pour en savoir plus : www.abbaye-saint-savin.fr L'EPCC de Saint Savin et de la Vallée des Fresques propose des visites guidées pour les individuels et pour les groupes toute l'année (selon différentes modalités). De nombreuses manifestations ont lieu toute l'année. Si vous souhaitez visiter les petites communes de Saint Savin et de Saint Germain à pied, passez à l'office de tourisme en face l'abbaye demander le dépliant "Au fil des rues" qui vous fera découvrir en 2 H à pied le patrimoine et l’histoire de ces deux communes. Il est aussi disponible sur Circuits de France.

13ème siècle, classé Monument Historique depuis 1896. En 1671 et en 1726, les religieux furent appelés à participer à sa réparation suite à un arrêt du Parlement ordonnant en 1634 que le produit du péage fut affecté à l’entretien. Long de 100m environ, large de 3,50m, conçu en léger dos d’âne et pourvu de 5 arches en arc brisé et une arche marinière en plein cintre reposant sur des piles arrondies ou à bec, sur lesquelles sont aménagés des refuges, ce pont permet depuis la fin du moyen–âge à la route Poitiers-Bourges de traverser la Gartempe et relie les communes de Saint-Savin et de Saint-Germain. La fin du 19eme a vu la construction du pont neuf. Ces ponts traversent la Gartempe et relient les communes de Saint-Savin et de Saint-Germain.

Le thème central en est la chanson "La Noix" de Charles Trenet avec des références locales puisque l'industrie de la noix a existé jusqu'en 1931. Les deux parties de la fresque sont datées puisque celle de 2011 comprend les deux tours du World Trade Center et celle de 2002 l'arrivée de l'euro

L’Eglise de Saint-Germain d’Auxerre, 12ème et 20ème siècles, comprend une nef unique à charpente en berceau de bois et une abside semi circulaire englobée dans un chevet rectangulaire.L’ensemble du cœur a été décoré de peintures murales «en grisailles» signées Octave Pichault (peintre régional). La statue de la Vierge à l’enfant en bois peint fin 18ème, début 19ème siècles. Le vitrail «Le Bon Pasteur» fin 19ème siècle de L’Atelier Gesta fils Maître verrier à Toulouse. Cette église est ouverte en présence des guides conférenciers et sur réservation pour les groupes. Renseignements: tél : 05 49 84 30 00. www.abbaye-saint-savin.fr Elle est située sur les bords de la Gartempe dans un cadre idyllique propice à la quiétude. Profitez en pour vous reposer tranquillement au bord de l'eau avec vue sur l'abbaye de Saint Savin.