Benest sentier de Val de Charente

Ce château date du 16e siècle. Il appartenait à la famille Boiceau de la Borderie. L'ancien château, de plan carré, n'est plus constitué que de tours en poivrière arasées et de pans de murs. Une grange à façade en pignon a été construite à côté. Le château moderne a été érigé à proximité. Le corps de logis est flanqué de deux pavillons massifs légèrement saillants. La couverture est en ardoise. La visite du château a été refusée. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Selon la légende, l'église aurait été fondée par Charlemagne.

Cette passerelle date du 20e siècle. Cette passerelle permet de traverser la Charente en amont du Moulin-Brûlé. Il s'agit d'une passerelle métallique supportant des planches de bois. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Dès le 14e siècle, le fief d'Ordière, avec droit de châtellenie, appartenait à la famille de La Rochefoucauld. La tour-donjon date vraisemblablement de la fin du 14e siècle ou du début du 15e siècle. Il appartint ensuite aux familles Pastoureau, Barbarin, puis de nouveau aux Pastoureau et aux de Moneys jusqu'à la Révolution. Au début du 16e siècle le mur d'enceinte oriental sera utilisé comme base d'un logis. Les baies à traverses et meneaux ou à décor de pilastres de ce logis évoquent deux périodes de construction et de réfection, au début du 16e siècle et au début du 17e siècle. La date inscrite sur une porte de l'élévation est du logis, 1783, marque la période d'ouverture des baies du rez-de-chaussée sur cette façade. Une porte latérale de la grange porte également une inscription " le 28 jtt 1782 ". Les baies de la chapelle pourraient indiquer une construction du 18e siècle. Le château est vendu comme bien national en 1792. Au 19e siècle quelques aménagements sont apportés à l'ensemble des bâtiments. La loi sur l'impôt sur les ouvertures a eu pour effet l'obstruction d'un certain nombre des baies du logis. Au 20e siècle, les baies de l'habitation du corps de bâtiment d'entrée nord ont été réaménagées, ainsi que celles de l'élévation sud du corps de bâtiment d'entrée sur la cour du logis. A cette même période, les logements de la ferme, au sud de l'ensemble, ont été entièrement remaniés. La grange, au sud, a brûlé en 1998. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Ce pont ne semble pas antérieur au 19e siècle. Ce pont est constitué d'une arche en plein cintre à encadrement en pierre de taille dans un massif en moellon. Le parapet est en pierre de taille. Sur le côté sud du ruisseau, dans le lit de celui-ci, a été pratiqué un lavoir. source : inventaire général du patrimoine culturel général région Nouvelle-Aquitaine

Ce pont ne semble pas antérieur au 19e siècle. Il a été remanié au 20e siècle. Ce petit pont est situé près d'une source. Il se compose d'une seule arche cintrée dans un massif en moellon. Le parapet est en pierre de taille. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Ce pont ne semble pas antérieur au 19e siècle. Il a été restauré à de nombreuses reprises, en 1826-1827, en 1848. Il a été élargi au 20e siècle. Selon Michon, ce pont aurait été construit sur les bases de l'ancien pont romain. Ce pont sur la Charente est constitué de trois arches (en plein cintre) avec piles et culées en pierre de taille. Le tablier a été élargi et le parapet est constitué de poteaux en ciment et de tubes métalliques. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Ce puits date probablement du 19e siècle. Puits à margelle circulaire dont les superstructures sont protégées par un petit toit à deux versants en tôle. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Le puits n'existe plus, il a été remplacé par une pompe qui ne semble pas antérieure au 20e siècle. Elle porte l'inscription " Établissement Bayard Lyon ". Cette pompe a un corps cylindrique surmonté d'une manivelle horizontale. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Ce puits ne semble pas antérieur au 19e siècle. Il a été recreusé en 1886. Le puits, à margelle circulaire, a conservé sa roue. Les superstructures ont été protégées par un petit toit récent. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

La parcelle sur laquelle est construit ce puits est présente sur le cadastre de 1835. Ce puits existait donc probablement à cette époque. Ce puits est situé dans l'impasse de l'Aa. Son mur de margelle est circulaire mais sa margelle est carrée. Les superstructures sont en fer, une plaque métallique couvre le puits. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Ce château d'eau a été construit en 1932. Le château d'eau est situé au sud-est du village. Il est du type dit Hennebique (nom d'un architecte) qui utilise la structure poteau associée à une cuve. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Ce moulin dépendait autrefois du prieuré de Benest. Il figure sur la carte de Cassini. Le bâtiment actuel semble avoir été construit au 19e siècle et avoir subi de nombreuses modifications. Il a aujourd'hui été transformé en maison. Les ouvertures de la façade ont été modifiées. Le moulin de Guitard se situe sur la Charente, au bas du village de Chez-Mailloux. Tout le mécanisme du moulin a disparu. Il reste les écluses, le bief, le passage abrité pour la roue avec une ouverture en plein cintre. La maison est en rez-de-chaussée surélevé, à longs pans avec une croupe en façade. Des appentis ont été accolés de chaque côté de la façade de la maison. De l'autre côté du chemin menant au moulin se trouve une fontaine au pied de la colline. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Ce four à ponnes, cuves en terre cuite pour laver le linge, est unique dans la région. Construit en 1869, il a été en activité jusque vers 1930. Il a été acheté par la commune ces dernières années, la couverture vient d'être refaite. Ce rapport affirme que les ponniers et les potiers sont nombreux à Benest. Le four à ponnes visible aujourd'hui n'existait pas à cette époque. Le four à ponnes permettait de cuire des ponnes de dimensions et de décors variables et caractéristiques de Benest. Les ponnes de Benest se vendaient jusque dans le sud de la Charente.La fabrication des ponnes semble une tradition très ancienne à Benest. source : inventaire général patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Cette fontaine a été aménagée probablement dans la deuxième moitié du 19e siècle, mais elle existait auparavant. Des travaux de restauration ont été effectués en 1885. Les lavandières du village de Benest se rendaient à ce lavoir. Ce lieu, appelé " la Grant Font ", se situe à proximité du village de Benest, en poursuivant le chemin qui mène au four à ponnes. Le lavoir et la fontaine sont situés sous un abri couvert en fibrociment sur des supports métalliques. Les murs sont en pierre calcaire. La fontaine est construite en pierre, mais le lavoir a été aménagé avec du béton. Deux ruisseaux courent de part et d'autre du chemin menant au village de Benest. Il a été restauré dans le milieu des années 2010. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Les corps de bâtiments les plus anciens sont vraisemblablement le logis ainsi que la tour sud-est près du pavillon d'entrée qui peuvent dater du 16e siècle. Si le bâtiment représenté sur l'aquarelle de Brouillet est l'aile nord disparue du château, celle-ci daterait probablement du 16e siècle aussi. Selon les recherches historiques réalisées par les propriétaires, la seigneurie de La Rivière Beauchêne semblerait être une fusion entre La Rivière (Mathurine du Rethail, Dame de La Rivière, 1473) et Beauchêne (Jean de Barsan qui épouserait l’héritière de Beauchêne un peu plus tard). François de Lage de Volude, frère cadet de René de Lage de Volude, seigneur de Volude, a épousé vers 1510 Françoise de Barsan, dame de La Rivière Beauchesne, dont la descendance habite le château de Beauchêne jusque vers 1685. La seigneurie dépendait du château d’Ordières ; le seigneur de La Rivière Beauchêne devait foi et hommage au seigneur d'Ordières. Suite à la Révolution, Beauchêne est vendu comme bien national, et pendant la plupart du 19e siècle appartient à la famille Du Verdier de Boulsat qui le louait à des métayers. Au 19e siècle, des bâtiments agricoles et un four à pain se joignent à l'ensemble, mais le château subit de graves dommages. En 1873, l'aile nord de la cour est démolie, mais une aquarelle de Brouillet du milieu du 19e siècle témoigne de son apparence. Les tours sud-ouest et sud-est sont arasées et les tours nord-ouest et nord-est sont détruites. Ces dernières ont été remontées partiellement à la fin du 20e siècle, époque à laquelle des rénovations de l'ensemble des bâtiments seront effectuées. Vers la fin du 19e siècle, Beauchêne est acheté par Léon Duredon, dont la descendance est restée au château jusqu’en 2000. C'est une propriété privée. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Sorte de puits surmonté d'un petit édicule en maçonnerie, avec ouverture fermée par une porte en bois et couvert d'une dalle de pierre. Sur cette dalle se trouve une pompe en fonderie portant la marque BRIAU PB 40. Sur le côté, quelques marches en pierre permettent de monter vers la pompe. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-aquitaine

Le fief de Geuche est mentionné en 1396, date à laquelle il appartient aux Perrot de la Lande. Au 17e siècle, il est la propriété de la famille Gracieux. Vendu à la Révolution, il devient une exploitation agricole. Le château a conservé sa structure du 14e siècle mais une grande partie des murs ont été remontés autour de 1870, date inscrite sur le linteau de la porte. La grange figure pour partie sur le plan cadastral de 1835, elle a été agrandie dans la seconde moitié du 19e siècle. Les autres dépendances ont été ajoutées au cours de cette même période.

L'origine du pont est inconnue, elle est peut-être médiévale. Son tablier a été refait entre 1895 et 1898. Pont à grosses piles carrées sur lesquelles repose un tablier en béton avec garde-corps métallique. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

L'origine de la construction de la fontaine est inconnue. Le manque de sources ne permet pas de la dater. Sous sa forme actuelle, elle semble dater du 19e siècle, mais elle pourrait être d'origine plus ancienne. Une légende prétend qu'elle apporte " santé et prospérité ". La fontaine est couverte par un dôme en moellon. L'encadrement de l'entrée, rectangulaire, est en pierre de taille. Il a été restauré à la fin des années 2000. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

La source qui alimente le lavoir émerge d'un cube de maçonnerie en moellon et pierre de taille. Au devant se trouve le bassin rectangulaire non couvert. Il a été restauré à la fin des années 2000. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine