2 - Découverte des Herbiers

Bienvenue sur le territoire du Puy du Fou. L'office de tourisme du Pays des Herbiers vous accueille et vous accompagne dans vos recherches d'hébergements, de visites, d'activités de loisirs, de restaurants et d'animations. Partez à la découverte de ce territoire aux richesses insoupçonnées.

Le mur peint de la Rue nationale rappelle par son thème la présence dans ce quartier de l’Espace Herbauges et du théâtre, de l’ancien « Familia » dont les Herbretais se souviennent, et de la très contemporaine Tour des Arts, qui abrite l’école municipale de musique ainsi que de nombreuses associations culturelle Herbretaise.

Après la Guerre de Cent Ans, la reconstruction de l'église est ordonnée par Jean Foucher, seigneur des Herbiers entre 1410 et 1450. Seul le clocher roman élevé dans les années 1100, 1150 est conservé. Le 2 février 1794, l'église est incendiée par les colonnes infernales du général Amey. La toiture monumentale s'effondre. Au XXè siècle, des travaux importants sont réalisés : deux autels sont créés et le chœur est prolongé. L'imposant portail d'entrée flanqué de deux colonnes supportant les statues de Saint Pierre et de Saint Paul est de style gothique flamboyant.

Au Moyen Age, le domaine englobe, à la manière des bourgs féodaux, l'église, le cimetière, le château et quelques maisons. L'édifice dressé sur un petit éperon rocheux, au bord de l'étang des Herbiers, est isolé par fossés et murailles. En 1621, une ordonnance de Nantes décrète que les fortifications du château doivent être rasées et démantelées. L'ordre est alors exécuté en 1626. C'est dans ce château que Charrette (général en chef des armées du Bas Poitou) fut élu le 22 décembre 1793. Le château est ensuite brûlé le 2 février 1794 par les colonnes infernales (opérations menées par les armées républicaines du général Turreau lors de la guerre de Vendée (1793 - 1796), afin de détruire les dernières troupes vendéennes.) Dans les années 1850, l'ancien donjon est acheté par un aubergiste, M. Bordelais, et aménagé en habitation. La petite tour carrée a servi de prison aux prêtres réfractaires. Léguée par la suite à la famille Bousseau, la propriété est vendue à la municipalité en 1980.

Construit en 1855, ce grand bâtiment rectangulaire, avec ses fenêtres géminées à colonnettes, est protégé au titre des Monuments Historiques depuis 1980. C'est en effet un témoignage rare d'une architecture XIXème, qui a pourtant failli être démoli en 1977. Il a servi jadis, à la fois de lavoir public, et aussi de bains-douches destinés, selon l'expression du maire de l'époque, Monsieur Robert, aux classes ouvrières et indigentes. Au niveau inférieur, le lavoir a été conservé, alimenté par une déviation de la Grande Maine. L'ensemble, restauré, est aujourd'hui un lieu culturel pour des expositions temporaires et des réceptions.

Actuellement Hôtel de ville des Herbiers, cette villa fut bâtie par Marie-Louis GRAFFARD dans les années 1850. Il acheta une quantité considérable de pierres de l'Abbaye de la Grainetière dont quelques-une ornent encore l'entrée du parc. Mais la plupart de ces pierres furent acheminées à proximité du Mont des Alouettes au lieu dit le Chaffaud. Là, dans un champ, il fit construire une tour carré (aujourd'hui disparue) avec à son sommet un belvédère permettant d'observer l'horizon. Ce Notaire happé par une sorte de folie mystique, gravissait régulièrement la colline à l'aide de son cheval et s'installait en haut de la pyramide pour scruter l'horizon en direction de Nantes. Il espérait voir s'abattre le feu divin, comme l'annoncent certaines prophéties, sur cette ville impie qu'il accusait de tous les maux (telles Sodome et Gomorrhe). Malheureusement pour lui, il mourut avant de voir le ciel s'embraser au dessus de Nantes et St Nazaire lors des bombardements de la 2nde Guerre mondiale.

Le mur peint de la place Liebertwolkwitz nous offre un paysage composé de lieux emblématiques du patrimoine Herbretais : le château des Herbiers (dit ' château Bousseau '), le parc municipal de Landreau, le Lavoir et le cloître de l'Abbaye de la Grainetière.

Ce bâtiment est le vestige d'un ensemble beaucoup plus important du XIXe S. Une facture de 1846 à l'entête de Tannerie Giraud père et fils témoigne d'une expédition de cuirs des Herbiers à Luçon par charrettes à cheval, puis par des bateaux du port de Luçon jusqu'à Bordeaux. Cette tannerie devient plus tard un commerce de vins et de 1940 à 1948, puis une fabrique de meubles au nom de Durand. Ce trouve dans cette impasse une cheminée, elle est entrée dans le patrimoine de la ville en 2007. Elle faisait bien partie de cette tannerie qui pouvait fonctionner grâce à la Grande Maine qui coule en contrebas. Un des habitants de cette impasse se souvient : "Lors de travaux, il y a quelques années, le sol à coté de la cheminée s'est effondré. Nous avons découvert des galeries qui descendaient jusqu'à la rivière." Cour de la Caserne Un des plus vieux quartiers des Herbiers. Autrefois, il y avait certainement une villa gallo-romaine. Dans cette cour, reste encore une porte cintrée datant vraisemblablement du 17e S.

Le parking rue du pont de la ville est ouvert à l'emplacement de la maison de la famille Poislevé. Le fils Auguste, passionné de mécanique et d'automobile, ouvrira avec son père – serrurier-perruquier, coiffeur de Georges Clemenceau – le premier garage du Bocage vendéen après la Grande Guerre. Le mur peint nous reconstitue par un trompe-l’œil l'intérieur de ce garage à l'époque de son activité.

La rue de l'église a toujours été un important axe commercial, grâce à la présence de nombreux hôtels, restaurants et cafés : ' Hôtel du Lion d'Or ',' café-restaurant You 'ou ' Les Docks de l'Ouest ' pour ne citer qu’eux. Le marché Saint-Pierre tout près – bâti en 1937 sur les ruines de l'usine de chaussure Moisson-Ollivier – a inspiré les artistes pour la création de ce ' café des halles ' imaginaire, mais représentatif de cette rue des Herbiers.

Capitale du Haut Bocage, les Herbiers accueillaient de nombreux marchés. Ainsi la Place du Petit Marché était consacré au beurre. Chaque jeudi matin, les fermières des alentours se rassemblaient ici, la plupart coiffées du bonnet blanc à longues brides dans le dos. Elles proposaient aux acheteurs, dans de grands paniers, outre le beurre frais, des œufs et légumes.

La foire aux bestiaux des Herbiers était une institution dans le Bocage vendéen. Déjà évoquée en 1789, elle date vraisemblablement du Moyen-Âge. Se tenant le dernier mercredi de chaque mois depuis des temps immémoriaux, les éleveurs et les acheteurs arrivaient avant l'aube et les échanges se poursuivaient dans la matinée.

Le trompe l’œil de la Rue de Saumur fait écho à la présence voisine de l’école Jacques Prévert et plus largement aux enfants des Herbiers, d’hier et d’aujourd’hui.

Le Pôle santé Notre-Dame, ouvert par la Ville des Herbiers en 2015, plonge son histoire dans l’ancien Hôpital des Herbiers, bâti en 1927-1928, à l’initiative du curé doyen de l’époque, l’abbé Auguste Cantin.

De l'ancien château fortifié, évoqué par les textes du XIVème et du XVIème, il ne reste presque rien. La révolution est passée par là, et les propriétaires, qui se sont succédé depuis, ont marqué le lieu de leur empreinte, en adaptant les bâtiments à leurs besoins, en même temps qu'à de nouvelles fonctions. Actuellement propriété de l'Evêché de Luçon, le château du Landreau, agrandi et aménagé, est devenu Maison du Clergé, Centre de Repos agréé pour les prêtres âgés, ou en convalescence, du diocèse. Seul, le parc est accessible au public.

L'ancienne église de la paroisse du Petit Bourg des Herbiers, comme le notifie un courrier de la préfecture, est dans un état pitoyable après les Guerres de Vendée. Réunie de force à la paroisse des Herbiers en 1803, elle doit participer aux dépenses du culte, se séparer de son mobilier et laisser les pierres de son église pour la réparation de celle des Herbiers. Cette église à 2 clochers et 2 nefs, d'origine XVème, modifiée XVIIème et XIXème siècle, est vendue comme bien national en 1792. Jugée trop près de l'église St Pierre, elle était destinée à la démolition ou afin d'éviter cela, il fallait lui donner une autre utilité. Elle se transforma alors en fabrique de grosse faïence jusqu'en 1823. Dédié à la Vierge Marie, le vitrail placé dans le chœur, est commandé par l'abbé Brillouet, prêtre au Petit Bourg des Herbiers de 1839 à 1862.

Après la défaite de Sedan et la chute de Napoléon III, la Prusse envahit la France. Le curé Du Botneau et le maire du Landreau font publiquement le vœu d'ériger un monument pour que la paroisse soit épargnée par deux grands maux : la guerre civile et l'occupation ennemie. En octobre 1875, le monument est achevé. Entièrement construit en granit, il se compose d'une chapelle romane et d'un calvaire dont la base repose sur la voûte même de la chapelle. L'inauguration se déroule en présence de l'évêque Monseigneur Catteau, après une longue procession dans les rues pavoisées.