Cimetière Allemand de Gobessart | Varnéville

Cette église est construite au XVe siècle, sur l'emplacement d'une ancienne chapelle. Elle est dédiée à saint Laurent, un diacre martyrisé au IIIe siècle. L'église est remaniée au XVIIe siècle, puis au XIXe siècle.

Fontaine de la source de la Madine. Date de mi 19ieme siècle. La fontaine a fait l'objet d'une restauration complète en 2013 Elle comprend trois bassins, destinés à l’origine à abreuver rapidement plusieurs troupeaux de vaches au retour des prés. Il fallait en effet éviter que les bêtes de différents troupeaux se mélangent , tandis qu’elles étaient impatientes de boire.

► Propriété privée ◄ Cette gare est devenue une maison d'habitation. La gare de Varnéville est un des nombreux vestiges des emprises du réseau de la Woëvre de la Société générale des chemins de fer économiques. La ligne à voie métrique de Commercy à Vaux-devant-Damloup, fut déclarée d'utilité publique le 13 juin 1907. Elle traversait le département de la Meuse du nord au sud car s'interconnectait avec la ligne Verdun - Montmédy. Cette portion de voie ferrée d'une longueur de 66 kilométres, fut ouverte en février 1914 et fermée à tout trafic en juin 1938. Des gares avec des entrepôts de marchandises existaient dans presque tous les villes et villages. Les gares étaient souvent excentrées des villages accrochés aux coteaux. + d'infos & Source : tinyurl.com/y58msyps

Le gayoir (ou guéoir ou égayoir) est une sorte de piscine peu profonde en pente douce souvent pavée qui permettait de laver et délasser les chevaux fourbus par le travail. Celui de Varnéville alimenté par la Madine, est particulier car souvent ils étaient partiellement enterrés.

Le cimetière militaire allemand de Gobessart est un site funéraire et mémoriel de la Première Guerre mondiale de Lorraine. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO depuis septembre 2023. Le cimetière abrite 6046 morts allemands de la Première Guerre mondiale. Sur les 3077 corps de la fosse commune, 636 morts sont restés inconnus. Les hommes qui reposent en ce lieu sont décédés entre 1914 et 1918 dans les tentatives très meurtrières de reprise du saillant de Saint-Mihiel, espace tenu par les Allemands jusqu’en 1918. Le saillant de Saint Mihiel était soit une pointe de 20 km dans le flanc français suivent une ligne : Les Eparges – Saint-Mihiel – Pont-à-Mousson sur 60 km. Un premier cimetière fut aménagé à cet endroit par l’armée allemande dès les premiers combats de 1914. Après la guerre, les autorités françaises réorganisent le cimetière provisoire pour y rapatrier les corps des soldats allemands inhumés dans les cimetières des quarante-huit communes alentours, ainsi que les monuments commémoratifs situés à droite et à gauche de l’ossuaire. La Commission allemande des sépultures de guerre commence les travaux d’aménagement du cimetière dès 1930. Le remplacement des croix en bois par des croix en métal ainsi que la réhabilitation des espaces verts sont effectués vers 1966. Les derniers aménagements récents concernent l’installation d’un registre sur socle ainsi que l’enlèvement des plaques en bronze noir de l’ossuaire portant le nom, la date de mort et le grade des soldats qui recouvraient la fosse commune derrière la statue. La statue qui semble veiller sur les tombes provient du cimetière allemand de la Valotte à Woinville où elle fut érigée en début 1915.

Stèle du capitaine Otto Staubwasser qui commandait le 1er bataillon du 7e régiment d’infanterie Bavarois (5e division Bavaroise). Mort le 26 septembre 1914 au Bois Jura, un bois qui domine d'Apremont la Forêt. Le monument est érigé a cet endroit à l'époque, par ses hommes pour lui rendre un hommage respectueux. La dépouille du capitaine Staubwasser sera transférée au cimetière allemand de Gobessart, carré 4, tombe 675.

Dans les Bois de Gobessart, sur le saillant de Saint-Mihiel. L'accès au site est fléché. C'est un abri bétonné semi-enterré de 30 mètres, au milieu de la forêt construit en 1916 par le 16e Infanterie Regiment Bavarois. Il était ceinturé par un boyau desservant une série d'abris-cavernes. Il était à peine à 1500 mètres des premières lignes allemandes du Bois-Brûlé. C'est un témoin de l'important dispositif mis en place, entre 1914 et 1918, par le Service de Santé de l'armée allemande pour apporter des soins aux blessés. Il servait de centre de tri, de soin et même d'intervention chirurgicale d'urgence des blessés. Les blessés pansés étaient ensuite acheminés par une voie ferrée étroite de 60 centimètres où les wagons étaient tractés par des chevaux, vers des infirmeries et hopitaux dans les villes et villages sous les côtes. (Saint Mihiel, Woinville, Buxières, Vigneulles ...)

Source du "Grand ruisseau", affluent de la Madine. Captée et création d'une fontaine afin d'y abreuver les chevaux par les allemands en 1914-18.