La fondation de Campan date du début de notre ère ; quelques bergers y établirent un mode de vie agro pastoral dont les vestiges apparaissent encore au gré des randonnées et balades de découverte.
Plus tard, un lieutenant de César ayant retenu le site comme verrou de la vallée y installa son camp d’où le nom du village à moins que par la suite le son de ses cloches en ait confirmé l’appellation.
Au fil du temps beaucoup de célébrités sont venues apporter leur renom à celui de la vallée dont Georges Brassens un des derniers en date qui aimait y retrouver repos et inspiration. Campan s’étire doucement tout au long de l’Adour, des Adours, devrions nous dire autant au long de l’Adour de Gripp que celui de Payolle. Globalement, 15km d’urbanisation rurale : un cas unique dans les Pyrénées.
Première commune forestière des Hautes-Pyrénées, Campan se spécialisa longtemps dans l’exploitation et le travail du bois.
Le textile occupait également une place de choix, l’élevage des ovins fournissait naturellement une matière de base de qualité.
Dès le début des années 70, le tourisme trouve sa place dans les activités d’une vallée dont le site, le caractère et la simplicité originelle restent encore préservés.
Que ce soit vers le col d’Aspin avec le cirque de Payolle ou vers le Tourmalet avec la station de La Mongie, accueil touristique et nature s’allient naturellement de par la volonté des natifs comme celle des résidents qui concourent tous au maintien d’une vallée qualifiée par les anciens de « Virgile ».