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D'après d'anciens registres l'église primitive est détruite avant 1460. Placée sous la dépendance de l'Abbaye Saint Vincent de Bourg, elle est reconstruite au XVIème siècle. En 1885, menaçant de ruine, une importante campagne de restauration mais surtout de reconstruction est engagée. Les éléments conservés, sous le clocher et la chapelle latéral, sont les seules parties de l'édifice originellement voûtées. A l'intérieur on y trouve une chaire sculptée de bois et pierre.
Cette dernière est avant tout une remise où étaient stockés les outils nécessaires à la culture mais aussi l’eau et les denrées alimentaires. Elle est le refuge qui protège le vigneron de la chaleur et du froid et est accessoirement lieu de repas partagés, de fêtes et de rendez-vous amoureux.
Vous découvrez la plantation de la vigne en lyre. Ce mode de culture récent est assez rarement adopté. Il présente pourtant quelques avantages. L’ouverture du rang de vigne, permet une meilleure exposition du raisin au soleil et facilite ainsi la concentration du sucre dans les grappes. La vigne est plus haute, ce qui réduit les risques de maladies provenant de la terre et facilite par ailleurs, les travaux manuels. Les parcelles que vous découvrirez appartiennent au Château Bertinerie (se situe dans les bourg de Cubnezais). Visite-dégustation 6jrs/7 : 05.57.68.70.74.
Vous arrivez à l’église Saint-Hilaire qui présente une belle façade néo-classique bien ordonnancée. La présence des deux portails, délimités par des pilastres ioniques (pilier adossé à un mur ou engagé dans celui-ci chapiteau décoré de volutes en forme de cornes de bélier) et surmontés d’oculi, s’explique par l’adjonction en 1641 d’une chapelle à l’église primitive. Pour accéder directement à la chapelle, une contre-allée, parallèle à la nef, est édifiée au début du XVIIIème siècle. Depuis l’extérieur, la façade unifie et harmonise cette organisation intérieure compliquée.
Arrivé avenue de Paris, en face vous observez une des belles maisons bourgeoises du bourg de Cavignac. Cette dernière présente une façade richement ornementée dans un goût éclectique très apprécié au XIXème siècle. On remarquera notamment, au niveau des combles, les fenêtres de lucarne très ouvragées. La maison, comme une œuvre d’art, est signée conjointement par l’architecte et l’entrepreneur. Avant de reprendre votre route, avancez-vous rue des Lavandières pour observer le lavoir du village. En vous y rendant profitez d'une halte reposante ou pique-nique à l'ombre du chêne centenaire que vous découvrirez sur votre droite au Square du chêne.
Une belle maison de maître se dresse sur les berges du Colinet. Le bâtiment central a très certainement été édifié au XIXème siècle. La façade est agrémentée de simples moulures pour les ouvertures, et de pilastres colossaux qui se dressent sur toute l‘élévation. Au troisième niveau, des fenestrons en demi-cercle s’ouvrent sur le grenier. On remarquera la génoise sur la toiture formée de plusieurs rangs de tuiles-canal renversées, certainement déjà produites par nos artisans tuiliers locaux. C’est un élément architectural fréquent en Gironde qui permet de protéger la façade des eaux de ruissellement et de supporter le versant du toit.