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L'église et la maison des hôtes, qui abrite la Poste depuis 1916, appartenaient à l'abbaye du Saint-Sépulcre, fondée au XIe siècle. Entre 1696 et 1702, sous l'épiscopat de Fénelon, l'ensemble est reconstruit dans le style classique prôné par Louis XIV. La sobriété du décor contraste ainsi avec l'exubérante façade baroque de la chapelle des Jésuites qui lui fait face. L'église du Saint-Sépulcre est désignée comme nouvelle cathédrale par l'évêque Louis Belmas en 1804 après la destruction de la cathédrale gothique sous la Révolution.
Les moines cisterciens de l'abbaye de Vaucelles, située à 15 kilomètres de Cambrai, possèdent un refuge en centre-ville, destiné à abriter la communauté en période de troubles. La chapelle gothique, construite au XIIIe siècle occupe le premier étage. Elle est très restaurée au XIXè siècle par l'architecte Henri de Baralle mais reste l'un des derniers exemples d'architecture religieuse conservés à Cambrai.
Du Ixe siècle à la Révolution s'y élève l'église Sainte-Croix, l'une des paroisses de Cambrai. Lui fait face l'hôpital Saint-Julien, fondé au XIe siècle. De ce vaste ensemble subsiste la chapelle Saint-Julien, construite entre 1732 et 1734 dont le portail, rue du Temple, est particulièrement soigné. A l'emplacement d'une deuxième chapelle du XVIe siècle, détruite par un incendie en 1917, l'architecte Pierre Leprince-Ringuet réalise une salle de concert en 1924, objet d'une importante réhabilitation de 1999 à 2003. Sur la place est élevé en 1874 l'un des rares monuments commémoratifs de la guerre de 1870-1871, sculpté par Ernest Hiolle.
Cet édifice marque l'extrémité sud du vaste ensemble de bâtiments dont l'évêque dispose jusqu'à la Révolution pour l'administration de son diocèse. C'est alors la " tour du chapitre ", c'est-à-dire la prison. Au premier niveau, les murs en pierre mesurent plus d'un mètre d'épaisseur. La partie supérieure est modifiée au XVIIIe siècle. Saison puis revendu durant la Révolution, il abrite la loge maçonnique Thémis depuis 1802.
Lorsqu'au VIe siècle Cambrai devient siège d'évêché, une première cathédrale est bâtie dans l'ancien castrum gallo-romain. Elle fait place entre 1161 et 1251 à une nouvelle construction de style gothique, longue de 130 mètres. Son clocher-porche, surélevé au XIVe siècle et couronné par une flèche ajourée est surnommé " merveille des Pays-Bas ". Le décor intérieur de l'église s'enrichit au fil des siècles de nombreuses oeuvres d'art dont certaines sont conservées au musée. Cet immense ensemble composé de la cathédrale et du palais de l'évêque fut saisi à la Révolution, revendu et utilisé comme carrière de pierres. Seules subsistent la tour du chapitre et l'entrée du palais archiépiscopal, actuel portail de la sous-préfecture. Edifié en 1620, sous l'épiscopat de Monseigneur Vanderburch, il est orné de sculptures de Jaspar Marsy.
Fondée dès le VIe siècle, elle est la plus ancienne église de la ville. Elle devient église abbatiale au XIe siècle. Reconstruite entre 1697 et 1745, elle illustre deux traditions architecturales : le baroque des Pays-Bas et le classicisme français. A la croisée du transept s'élève un baldaquin en pierre bleue, sans équivalent. Sa fonction d'entrepôt des biens confisqués au clergé lors de la révolution la sauve de la destruction. L'église abrite de nombreuses oeuvres d'art, dont la Mise au Tombeau de Rubens (1616) et le jubé de Jaspar Marsy (1635), aujourd'hui transformé en tribune d'orgues.
Les noms des rues de ce quartier témoignent de son passé religieux. La ville compte alors, outre les neuf églises paroissiales, près de vingt communautés religieuses. Lors de la Révolution, les ordres sont interdits et leurs biens confisqués, la plupart des bâtiments disparaissent du paysage urbain. Ainsi, la rue Saint-Vaast et la rue du clocher Saint-Géry rappellent la présence des deux églises paroissiales du quartier, la rue neuve des Capucins est percée en 1830 à l'emplacement du jardin du couvent des Capucins, la rue des Anglaises évoque la communauté de bénédictines anglaises installée entre les numéros 17 et 27.
Ils abritent une communauté de femmes pieuses, veuves ou célibataires, menant une vie de charité et de dévotion, selon la vocation de ces institutions répandues de l'Artois aux Pays-Bas. Fondé au XIVe siècle et transféré en ce lieu en 1545, le béguinage Saint-Vaast est le dernier exemple de cour de béguines en France. Il se compose de petites maisons de briques chaulées à une travée et un niveau d'élévation, couvertes d'un toit de tuiles, entourant un jardin et une salle commune.
En 1626, Monseigneur Vanderburch, archevêque de Cambrai, fonde la maison Sainte-Agnès, destinée à l'éducation des jeunes filles pauvres de Cambrai et du Cateau-Cambrésis. Incendié en 1918 et 1986, le bâtiment conserve son portail d'origine, sculpté par Jaspar Marsy. Scandé par des colonnes doriques engagées à bossage, il est surmonté d'un fronton en accolade aux armes du fondateur.
Ancien clocher de l'église Saint-Martin, il a vocation de beffroi dès 1550. Cette fonction le sauve de la destruction de l'ensemble de l'église lors de la Révolution. Construit au XVe siècle, il est alors couvert d'une étonnante flèche torse, remplacée au XVIIIe siècle par un niveau supplémentaire et un lanternon. Les quatre sculptures évoquant l'histoire cambrésienne sont réalisées par Marcel Gaumont après la Première Guerre mondiale.
Les Jésuites arrivent à Cambrai en 1592 pour lutter contre la diffusion du protestantisme et y fondent en collège. Grâce à un legs de Monseigneur Vanderburch, ils font reconstruire leur chapelle entre 1678 et 1694 selon les principes de la Contre-Réforme. Le rythme architectural, le jeu de polychromie et l'abondance du décor sculpté font de cet édifice un chef-d’œuvre de l'art baroque septentrional. Cette richesse ornementale se retrouve à l'intérieur dans la profusion des hauts et bas-reliefs du choeur et de la nef.