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Le premier édifice, modeste, dédié à Sainte Madeleine, fut construit entre 1696 et 1702, mais son agrandissement s’avère vite indispensable. Achevé en 1746, il lui confère une belle ordonnance, quelque peu dénaturée par le poids des ans ainsi que par son agrandissement à l’ouest, au XIXe siècle. Aujourd’hui, son clocher carré est surmonté d’un campanile tandis que deux niches en cul de four aux grands culots sculptés, tempèrent la façade avec leurs courbes et la rythment. Après la Révolution, dévastatrice, Sainte-Madeleine a été remeublée avec des oeuvres provenant de divers édifices religieux aixois.

Cette chapelle originale fut érigée en 1946, suite aux voeux formulés par l’Abbé Beriat, les habitants des Milles ayant été épargnés par les nazis.

Cette église construite en 1722, est située au coeur du centre ancien, dans un environnement très bien mis en valeur. Discrète et un peu sombre, comme jalouse des trésors d’art sacré qu’elle renferme, l’église recèle entre autres un magnifique retable du XVe siècle, un intéressant tableau de 1689, évoquant le martyre de Saint Denis et de superbes fonts baptismaux, du XVIIIe siècle.

L’Ermitage Saint-Honorat, monastère attesté en 878, était composé d’une chapelle voûtée troglodyte, de nombreuses dépendances, de jardins et d’une source. Jadis occupé par les moines de l’ordre de Saint-Benoît, son utilisation comme lieu de culte prit fin en 1914, entamant une lente plongée dans l’oubli le laissant en proie aux détériorations de toutes sortes. Situé au creux d’un cirque rocheux naturel, ce monastère envahi par la végétation a des airs de petit temple d’Angkor.

Situé au sommet du vieux-village, le petit édifice construit en moellons nus, présente un clocheton à double arches. La visite est des plus intéressantes puisque la disposition intérieure de cette chapelle des Pénitents blancs a été conservée, avec ses bancs disposés latéralement, le siège du recteur de la confrérie ainsi que les attributs de procession, ostensoir-soleil, lanternes, et crucifix. Six ex-voto montrent de façon émouvante, l’intervention bienfaitrice de la Vierge et le témoignage de reconnaissance des personnes rescapées. Une toile, l’Assomption de la Vierge, représente les Pénitents blancs. À quelques mètres de la chapelle se trouvent la Lanterne du souvenir, qui n’est autre que le monument aux morts des Pennes, un oratoire, ainsi qu’un moulin à vent, depuis lesquels on jouit d’une vue panoramique sur l’étang de Berre et la chaîne de la Nerthe.

Reconstruite à l’emplacement d’une église primitive datant sans doute de 1070, elle-même édifiée sur un temple païen vraisemblablement dédié à Cybèle, l’essentiel de la construction date de 1869-1871. Le clocher, carré à la base, octogonal en partie supérieure est élevé plus tard, en 1879, puis surmonté d’un grand campanile vers 1930. L’édifice s’affranchit remarquablement d’un terrain accidenté. L’intérieur recèle une dalle de marbre sculptée en 1056 et surtout une très intéressante sculpture classée de 1476, oeuvre de l’Italien Francesco Laurana, qui représente trois générations, Sainte Anne, Marie et Jésus, mais montre également, chose rare, la Vierge au sein nu allaitant Jésus.

Édifiée à l’emplacement d’une chapelle moyenâgeuse, l’église consacrée en 1739 se distingue par la belle rusticité de ses moellons dissemblables. À l’intérieur, intelligemment mis à nus dans le choeur, ils offrent un contraste remarquable avec les murs peints et confèrent à cette modeste construction, un charme certain. Un buste reliquaire de Saint Dominique est mis en valeur dans une niche décorée de moulures et mascarons.

L’église est située dans le centre ancien de Vitrolles, qui a des airs de pittoresque village provençal, avec son rocher fortifié. Dédiée au fondateur de l’ordre de Malte, dont un morceau d’os est placé dans un beau buste reliquaire classé, elle est construite entre 1732 et 1744. L’édifice, réalisé avec soin en pierres de taille et richement décoré, a été magnifiquement restauré en 2004. Il recèle un précieux maître-autel réalisé en bois doré, dont la partie inférieure est attribuée au grand artiste marseillais Pierre Puget ou à son élève et neveu, Christophe Veyrier, alors que son dôme serait l’oeuvre d’un autre Marseillais de talent, Albert Duparc. Derrière l’autel, figure une superbe toile classée du peintre aixois, Jean-Claude Cundier (1709), tandis qu’au dessus, la voûte peinte en 1770 par l’artiste martégal Blaÿ, prolonge ce tableau.

Le Rocher de Vitrolles, qui surplombe la ville est un monolithe d’une trentaine de mètres autour duquel la ville s’est construite. À son sommet a été édifiée la chapelle Notre-Dame de Vie, dédiée à la Vierge protectrice, vraisemblablement au Xe siècle. La grande originalité de la chapelle réside en son plan intérieur, illisible de l’extérieur, car dissimulé dans l’épaisseur des murs. Au dehors, l’édifice est rectiligne sans ajout de contreforts, grâce à sa construction très massive, et terminé par un chevet à fond plat. En revanche, au dedans, le choeur est voûté en cul de four et deux absidioles sont creusées dans l’épaisseur des murs. La voûte est décorée de cinq peintures sur toile, aujourd’hui très fortement endommagées, encadrées de gypseries. Le clocher, détruit par la foudre, est remplacé en 1861 par un modèle privilégiant l’assise et la robustesse, surmonté d’une statue monumentale de la Vierge. Une seconde sculpture mariale, attestée en 1641, fait l’objet d’une procession chaque soir du 14 août. Plusieurs plaques d’ex-voto, sont disposées sur les murs de la chapelle en remerciement d’un péril évité. Les tableaux, quant à eux, ont été retirés et placés en lieu sûr. Si ces témoignages de reconnaissance sont courants dans la région, ils sont exceptionnellement liés à l’aviation, comme c’est le cas ici. Notre-Dame de Vie fut en effet, la patronne des premiers aviateurs et le demeure, de par sa position unique, surplombant l’un des plus grands aéroports français.

Au coeur du château de Cabriès, musée du peintre Edgar Mélik, cette petite chapelle atypique aux voûtes en ogives a la particularité d’avoir été entièrement décorée par le peintre à partir de 1934. La visite est l’occasion d’aborder l’univers de Mélik, ses oeuvres, son atelier, d’où l’on peut bénéficier d’un point de vue remarquable sur la vallée et Sainte-Victoire.

Édifiée à l’intérieur des remparts de la ville, cette église romane attestée en 1098, est un écrin de sérénité dont les joyaux sont nombreux et évoquent l’histoire de cette partie de la Provence. On peut notamment y voir un bénitier composé de remplois celto-ligure et romain ainsi qu’un splendide triptyque du XVIe siècle. Le clocher a été aménagé au XVIIIe siècle dans l’ancienne tour des remparts et porte d’accès au village fortifié.

Construite entre 1866 et 1869 grâce au financement de la châtelaine de Calas, Louise Gavaraque, cette église possède une copie de l’ancien autel de la cathédrale Saint-Sauveur à Aix-en-Provence. De style grec, elle possède trois nefs et est surmontée d’un splendide campanile.

Appelée également Notre-Dame-de-Trébillanne, cette magnifique chapelle dont l’origine remonte probablement au Ve siècle, fût reconstruite au XIIe siècle et maintes fois remaniée. Surplombant la ville comme pour la protéger, elle est le théâtre d’une célébration annuelle, toujours très vivante et prisée, initiée en 1958 et consistant à bénir chevaux et cavaliers le lundi de Pâques.

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