Confolens sentier Franck Rivaud (Saint Germain de Confolens)

La tradition attribue la construction de ce pont à l'époque romaine. Il s'agit en fait d'un pont médiéval à pont-levis jusqu'aux abords du XVIIIe siècle. Il es mentionné entre 1110 et 1140 dans une charte de donation à l'abbaye de Lesterps. Il était fortifié par trois tours qui sont représentées dans les armoiries de la ville, la tour Saint-Maxime sur la rive droite, la tour " Mi " sur la quatrième pile (à partir de la rive droite) et la tour Saint-Barthélemy sur la rive gauche. Ce pont participait donc à la fortification de la paroisse de Saint-Maxime et de celle de Saint-Barthélemy. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Saint-Germain est bâti à la confluence de la Vienne et de l’Issoire. Quant au Château fort, du haut de son promontoire, il occupe une position stratégique et domine de ses tours le territoire. La forteresse primitive fut édifiée au XIIème siècle et modifiée aux XIIIème, XVème et XVIIème siècles. Bien que touchée par les affres du temps, cette forteresse conserve ses tours qui délimitent la cour intérieure et au sous-sol des archères, des canonnières et des salles voûtées. Les visites guides du château sont proposées dans le cadre du Label Pays d’Art et d’Histoire du Confolentais. source : www.charente-limousine.fr

Ce moulin figure sur le cadastre de 1824 et sur la carte de Cassini sous le nom du Petit-Moulin. La matrice du cadastre de 1824 indique qu'il était alors exploité, comme celui sur la Vienne, par Pierre Perret, meunier. Il utilise la force hydraulique du Montaumart juste avant sa confluence avec la Vienne. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Les parties les plus anciennes du manoir dateraient du XVe ou du XVIe siècle. Au XVIIIe siècle, il a été doté d'une toiture à la Mansard. Un château figure à cet emplacement sur la carte de Cassini qui date de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Un bâtiment figure à l'emplacement des deux granges et de la bergerie sur le cadastre de 1825 mais avec un plan différent. L'écurie ne figure pas sur le cadastre puisqu'elle daterait des années 1842. Le perron fut réalisé quelques années plus tard, vers 1850. Il semble que le manoir possédait autrefois une tourelle d'escalier en façade, légèrement sur la gauche du perron actuel, qui fut détruite à une date inconnue. Comme son nom l'indique, le manoir a appartenu à la famille Cambourg jusqu'en 1842, date à laquelle il fut racheté par Jean-Baptiste de la Morandière dont les descendants possèdent encore aujourd'hui le manoir. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Le terrain est acquis par la commune à l'hospice le 11 août 1922 pour y construire les abattoirs à la place de ceux situés à l'emplacement actuel du square Halgand (démolis en 1925). La construction date de 1923-1926, par l'architecte Roger Baleix, comprenant une série de bâtiments s'ordonnant autour d'une parcelle rectangulaire. Un document de 1928 mentionne les entrepreneurs Lacroix et Jobit. Dans les années 1960, l'abattoir est transformé en laiterie industrielle dépendant de la coopérative laitière de Lezay. Rétrocédé à la commune en 1985, il sert actuellement d'atelier de réparation pour les services techniques de la ville. A cause de sa façade remarquable, le bâtiment fut appelé le Casino. Un nouvel abattoir a été construit non loin de là. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Une pierre dans le cloître porte la date de 1641, alors que la cloche a été fondue en 1640 et que la date de 1638 est mentionnée dans un texte. Les consuls de la ville de Confolens demandent en 1658 à la communauté d'assurer l'éducation des jeunes filles de la ville. En 1674, les sœurs de Sainte-Claire commandent la construction de la chapelle. Le choeur des sœurs était séparé de l'accès au public. Un porche, surmonté d'un fronton et d'une croix, se situait sur l'élévation sud-est. Il a été détruit lors de la transformation de l'édifice en hôpital, mais il subsiste une fenêtre murée au niveau de la tribune. L'ensemble du couvent et de sa chapelle a donc été construit entre 1640 et 1675, et sa première fonction fut l'enseignement des jeunes filles. Il est figuré comme " couvent de Sainte-Claire " sur le plan de Confolens du XVIIIe siècle. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Il s'agit de l'ancien moulin banal du fief de Puygrenier, racheté par le seigneur de Confolens. Il est figuré sur le plan de la ville du XVIIIe siècle comme tannerie. En 1751, un acte décrit les moulins de Puygrenier comme trois moulins dont un moulin blanc (à froment) et un moulin gris (à seigle). En 1873, les moulins de Puygrenier sont décrits comme produisant de l'huile et de la farine de blé. Ils appartiennent à Marie-Madeleine-Angèle Papius-Duval, veuve de Léonide Babaud-Laribière, et à Antoine Babaud-Lacroze, qui les cèdent aux papetiers Chauveau et Pouliot en 1874. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Les premières halles de Confolens étaient situées près de l'église Saint-Maxime. Elles avaient été construites dans la 2e moitié du XVIe siècle et appartenaient au seigneur de Confolens, qui affermait les halles en même temps que les prisons. En février 1824, une partie de ces anciennes halles s'est effondrée. La partie qui regardait vers l'église Saint-Maxime fut démolie le 16 mai 1824 et les derniers vestiges en 1846. S'ensuivent différents projets pour construire une nouvelle halle. Le terrain choisi finalement est une zone remblayée qui a accueilli après 1840 les abattoirs et plusieurs maisons (voir cadastre de 1826 et plan du cimetière Saint-Maxime de 1832). Un projet très abouti de l'architecte départemental Dubacq est déposé pour un bâtiment neuf destiné au palais de justice à l'emplacement où seront finalement construites les halles. L'accès à ce bâtiment de plan rectangulaire se fait par des portes qui s'ouvrent au centre de chacun des quatre côtés. Son état actuel est très proche de ce qu'il était à l'origine, si l'on en juge par deux photographies réalisées l'année de sa mise en service et en 1896. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

La gare de Confolens fut ouverte en 1887 et est au carrefour de la voie Roumazières-Le Vigeant et du Petit-Mairat vers Angoulême par Champagne-Mouton. La voie ferrée qui traverse Confolens est située sur le tracé de la ligne Roumazières-Lussac-les-Châteaux par Manot, Ansac-sur-Vienne et Confolens. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Une première église est mentionnée en 990 comme dépendance de l'abbaye de Charroux. Au cours du XIIe siècle, elle devient une dépendance (prieuré-cure) de l'abbaye de Lesterps. La paroisse est rattachée au diocèse de Limoges. Il ne reste pas de trace de ce premier édifice. L'actuelle église pourrait dater du XIIIe siècle avec de nombreux remaniements postérieurs. L'église prieurale a subi d'importants remaniements au XIXe siècle, avec l´ajout de nombreux éléments néogothiques et la construction d´un nouveau clocher. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Dans le square Jules Halgand se trouvait la chapelle Notre-Dame de Châteauvieux (9e-10e siècles). Un cimetière (A 385), deux tours (A 386 et extrémité de A 384), une boutique (numéro de parcelle illisible) et un jardin (A 384) occupaient cet emplacement en 1826. Le terrain situé au nord de l'ancien cimetière de Saint-Maxime est acquis par la ville vers 1832 pour y étendre le cimetière, mais finalement, celui-ci est transféré à Saint-Barthélemy et le terrain utilisé pour y installer les abattoirs après la démolition des anciennes halles. Puis en 1926 y est érigé le monument aux morts, les abattoirs ayant été transférés à l'extérieur de la ville. Le square comprend aujourd'hui un jardin public, une fontaine et le monument aux morts (étudié par ailleurs). source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

L'ancien hôtel particulier qui existait au milieu du XVIIIe siècle sur cette parcelle a été détruit et reconstruit en retrait par rapport à l'ancien bâtiment en 1775-1776. Au début du XIXe siècle, le bâtiment abrita le tribunal de première instance au rez-de-chaussée, la sous-préfecture et le logement du sous-préfet, puis la première poste et la justice de paix. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine