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À voir autour

Circuit découverte du centre historique d'Entraygues

Description

Au confluent du Lot et de la Truyère
Entraygues (qui signifie « entre les eaux », ses habitants : « les Entrayols » à 219m d’altitude, se situe au confluent du Lot et de la Truyère et aurait été fondée au milieu du 10ème siècle. Le 1er texte ancien signalant INTER AGUAS est de 1097. Notons que déjà au temps des romains, le village représentait une position stratégique au carrefour des voies de communications et au croisement des routes de l’Auvergne et de la Vallée du Lot.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
1h (1j)
Dist.
1.2 km
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Profil altimétrique

Point de départ

1-2 Rue du Docteur Versepuech , 12140   Entraygues-sur-Truyère
Lat : 44.64609Lng : 2.56496

Étapes

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10

La Bédisse

Vers la droite, l'esplanade de la Bédisse ainsi nommée, car de petits arbustes (les bédisses) y poussaient autrefois avant la construction du quai par les prisonniers espagnols de Napoléon 1er. La Bédisse, située hors des murs de la ville, était sous Louis XIV, un lieu de rixe. Au bout du quai, il reste encore 3 gros anneaux, derniers vestiges d'une longue histoire : la navigation sur le Lot et le flottage du bois. Cette rivière fut toujours une voie navigable, mais seulement officiellement jusqu'au 10 juillet 1835, par Ordonnance Royale, lorsque la basse vallée du Lot fut aménagée. Nous devons savoir que dès 1551, Entraygues était un gros port et disposait de 20 à 25 bateaux qui portaient à Cahors, situé à 30 lieues, du vin, du fromage, du seigle, du bois... Il n'y avait pas de routes et le trafic se faisait par le Lot. Au 18e siècle, on utilisait cette voie 6 mois par an, de novembre à avril, lorsque la rivière était "marchande" (plus importante) disait-on. En l'An III (1794) existait à Entraygues un syndicat de la Marine. Les grands bateaux utilisés alors, les "Gabares", pouvaient transporter de 18 à 27 tonnes. Ils étaient vendus avec leur chargement, notamment des merrains (planche de bois pour fabriquer les douves des tonneaux) lorsqu'ils arrivaient à Cahors (région de vignobles). Ils étaient ensuite envoyés vers Bordeaux. Dans le courant du 19e siècle, remontaient de Bordeaux épices et poissons de mer, la fameuse morue séchée et fumée, "stockfisch". Les occitans remplacèrent ce terme par "estofis". Le plat préparé avec des pommes de terre s'appelle "l'estofinada" (Almont les Junies étant aujourd'hui le fief de cette spécialité locale). Au début du 20e siècle vivait encore à Entraygues le dernier responsable de la navigation sur le Lot, Turlan, dénommé l'Amiral, mort en 1912. Le coup de grâce fut donné au transport fluvial par le développement du chemin de fer, puis du système routier à la fin du 19e siècle (1880/1900).

- Office de Tourisme du Pays d'Entraygues -
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11

Le Château

C’est en 1278 qu’Henri II, comte de Rodez et vicomte de Carlat, frappé par l’avantage que présentait pour la défense du lieu, ce point de passage important, acquit la terre d’Entraygues et entreprit la construction du Château qui se termina en 1282. C’est à la même époque que l’on construisit le Pont d’Olt ; celui de la Truyère étant déjà en service. Il fit donc bâtir 3 grosses tours séparées, surmontées de créneaux (il est probable que déjà une fortification existait à cet endroit). Avec des corps de bâtiment rectangulaires à 2 étages, l’ensemble formait un magnifique édifice ; ce n’était pas un château de plaisance mais une forteresse militaire, un nid de chevaliers ! La chevalerie occitane était très appréciée alors. Les tours ne comportaient d’ouverture qu’au-dessus des mâchicoulis. A leur base, 2m d’épaisseur, on ne pouvait pénétrer dans le château que du côté de la ville. Le château était le bâtiment essentiel de l’ensemble fortifié avec les remparts et les treize tours. Il subit de très nombreux sièges mais se révélait imprenable. Malheureusement, au cours d’un épisode douloureux des guerres de religions, un capitaine huguenot, qui se nommait « Gentil », serait parvenu, par ruse, à s’emparer du château qu’il assiégeait en vain depuis quelques jours. A cours de munitions, il fit creuser des sapes (tranchées sous un mur pour le renverser). Il fit placer des tonneaux remplis de sables prétendant qu’il s’agissait de poudre ! Les assiégés capitulèrent le 4 septembre 1587. Le château avait été condamné au rasement en 1604. Entre 1654 et 1658, le nouveau propriétaire, Henri de Montvallat, fit reconstruire, en partie, le château tel qu’il se présente aujourd’hui. En effet il reste du 13e siècle, l’escalier central, les 2 tours qui ont toutefois été restaurées, par endroits, et une salle voutée au rez-de-chaussée. Le Château resta la propriété des Montvallat durant plus d’un siècle, jusqu’à la Révolution. Il fut vendu comme bien d’émigré en 1796 à Jean-Joseph Saury, officier de santé. Par la suite, il changea plusieurs fois de propriétaire. A présent, il appartient à une communauté religieuse diocésaine, les Sœurs de Joseph de Clairvaux et abrite une école primaire privée (l’internat a été transformé en centre d’hébergement).

2 Rue de la Grave 12140 Entraygues-sur-truyere
- Office de Tourisme du Pays d'Entraygues -
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Points d'intérêt

Auteur de la donnée

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾