Dunkerque à vélo

Erigé vers 1440, le beffroi fut le clocher de l'Eglise Saint-Eloi jusqu'à ce qu'un incendie sépare les deux bâtiments en 1558. Du haut de ses 58 mètres, il domine la ville. Votre voyage dans le temps commence par une montée en ascenseur et se poursuit par une soixantaine de marches vers la terrasse panoramique. Un puissant carillon de 50 cloches égrène sur votre passage des airs traditionnels tous les 1/4 d'heure. Une table d'orientation permet de comprendre comment s'organise Dunkerque à la fois ville, port et plage. A vos photos ! Un des plus beaux édifices de la ville, sa construction dans un gothique flamboyant a débuté au XVIème siècle après l'incendie d'un premier édifice. Sa façade néo-gothique date de 1894. De nombreux impacts de balles sont visibles depuis les dernières guerres. Le chœur de l'église abrite le tombeau de Jean Bart.

Au centre originel de dunkerque, ancienne place royale aménagée par Vauban, en 1845 y fût érigée la statue du sculpteur David d'Angers représentant Jean Bart, le célèbre corsaire dunkerquois anobli par Louis XIV.

Porte d'entrée de l'arsenal de la marine dû à Vauban, la porte ouvre sur le Parc Marine, agréable "bulle verte" au royaume du shopping. Conçu comme une promenade publique, il est planté de colonnes de granit du sculpteur américain Richard Jonas.

Témoin unique de l'architecture orientaliste de la fin du XIXème siècle, la construction de bains publics à Dunkerque fût initiée dans les années 1890. L'établissement remplissait à lui seul trois fonctions: celles de bains-douches, de piscine et de lavoir public. Façade inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Bateau à vapeur d'origine anglaise datant de 1926, il est à roue et à aubes. Aujourd'hui entièrement restauré, il s'est illustré pendant la Seconde Guerre Mondiale lors de l'opération Dynamo. Il est membre de l'association des "Little chips".

Dans les murs d'un ancien entrepôt portuaire du XIXème siècle, la "Halle aux sucres" est un lieu de production et de diffusion des savoirs mettant à profit les réseaux et les technologies numériques autour d'un Learning Center "Ville durable".

L'ancien entrepôt de tabac du XIXème siècle accueille les collections du musée. Les visiteurs peuvent faire ainsi connaissance avec l'univers du port, à la fois dans sa dimension historique et contemporaine. Des corsaires aux pêcheurs à Islande, des dockers aux pilotes, de la goélette au porte-conteneurs: une Histoire, et des histoires à découvrir pour connaître le port. La visite du musée à flot représente quant à elle une occasion unique de se plonger dans la vie des marins, en montant à bord du trois-mâts Duchesse Anne ou du bateau-feu Sandettie, tous deux classés Monuments historiques, ou en s'immergeant dans le quotidien des bateliers à bord de la péniche Guilde.

Classé monument historique, ex-Grossherzogin Elisabeth est le plus grand voilier et le dernier trois mâts carré conservé en France. Construit en 1901, c'est un ancien navire-école de la Marine marchande. En 1946, il est remis à la Marine nationale française au titre de dommage de guerre. En 1981, la ville de Dunkerque le rachète pour 1 franc symbolique. Il fait partie du patrimoine flottant du Musée portuaire.

Reconnaissable à sa couleur rouge et construit en 1947, il est le dernier vaisseau français de ce type à avoir été mis en service. Il protégeait les navires de la présence des bancs de sable. Il est inscrit à l'inventaire des Monuments historiques.

Bâti sur les ruines d'un fort aménagé par Vauban, le phare de Dunkerque fut mis en service en 1843. Il est le seul phare du département du Nord. Il a la forme d'une tour cylindrique de 63 mètres de haut. Un escalier de 276 marches mène à sa lanterne. Son feu a une portée de 26 miles (environ 48 km).

La tour du Leughenaer est le plus vieux monument de la cité. Dominant la place du Minck et son marché aux poissons, la tour appelée aussi Tour du menteur est la dernière des vingt-huit de l'enceinte du XVème siècle. Selon la légende, elle trompait les navires ennemis au lieu de les conduire en sécurité vers le port, elle les faisait s'échouer sur les nombreux bancs de sable pour être ainsi pillés.

De style Renaissance Flamande (1901), l'Hôtel de ville fut construit de pierres et de briques rouges. Son étonnant beffroi mesure s'élève à 75 mètres de haut. Sur la façade principale, trône une statue équestre de Louis XIV qui a acheté la ville aux anglais en 1662. Le beffroi n'est pas ouvert à la visite, mais vous pouvez admirer dans le hall principal le magnifique vitrail réalisé par Félix Gaudin, commémorant le retour triomphant de Jean Bart après sa victoire du Texel. Lors du carnaval de Dunkerque, c'est depuis les balcons de l'Hôtel de ville que le maire et les édiles lancent quelques 500 kg de harengs fumés aux milliers de carnavaleux.

En 1403, alors que les remparts sont en construction, une petite statue de la Vierge miraculeuse est découverte à proximité d'une source d'eau douce. La chapelle Notre-Dame fût édifiée à cet endroit. A l'intérieur, décor à l'italienne, nombreux exvoto et maquettes de bateaux suspendus. Chaque année le 15 août - procession de la Vierge lors de la bénédiction de la mer.

Erigée en 1893 en commémoration du centenaire de la levée du siège de Dunkerque en 1793 lors de la Bataille d'Hondschotte.

Au cœur d'un jardin de sculptures, le LAAC défie le ciel avec son architecture étonnante en céramique blanche. Il conserve une très riche collection d'art des années 1950-1980 : Karel Appel, Arman, César, Eugène Leroy, Alfred Manessier, Pierre Soulages, Andy Warhol, Peter Klasen...

Le mémorial du souvenir évoque la Bataille de Dunkerque et l'opération DYNAMO de Mai-Juin 1940, vaste opération de rembarquement vers l'Angleterre (350000 soldats alliés). Une importante collection de photographies, de cartes et du matériel militaire de l'époque permet de comprendre cet épisode crucial de la Seconde Guerre Mondiale.

Implanté à Dunkerque depuis 1996, le FRAC Nord-Pas-de-Calais possède une collection riche et représentative de l'art contemporain des 30 dernières années de près de 1500 œuvres. Conçu par les architectes Lacaton & Vassal comme une "maison ouverte", le nouveau bâtiment du FRAC Nord-Pas-de-Calais déploie sur 6 niveaux des espaces d'exposition, de travail, de rencontre où chacun sera invité à vivre une expérience avec l'art contemporain. En construisant une jumelle translucide à l'historique Atelier de préfabrication n°2 (AP2), dernier vestige des chantiers Navals de France, les architectes ont donné au FRAC un lieu unique.

Situé à l'extrémité de la digue des alliés, le mémorial a été réalisé avec des pavés provenant d'un quai du port. il commémore le courage des troupes alliées ayant participé à l'opération Dynamo de mai-juin 1940.

En front de mer et au cœur de la station balnéaire, de somptueuses maisons bourgeoises ont été construites à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle. La reine des plages du Nord était alors fréquentée par une société distinguée qui dans l'architecture de leurs demeures a exprimé tous les styles, art déco, art nouveau, néo-gothique, chalets suisses, palais corinthiens, pagodes chinoises, chaumières normandes ou encore villas orientales. Remarques les noms de villas, souvent évocateurs de l'intimité des propriétaires. Les architectes ont multiplié les points de vue: logette, grande lucarne, pignon de l'étage de comble et terrasse du toit. L'architecte rappelle les voyages. Fin XIXème, début XXème, la digue-promenade fut construite pour permettre aux dames de montrer leurs robes.

Œuvre de l'architecte local André Neuville. Son beffroi est inspiré du beffroi de Bergues, ce dernier ayant été dynamité par les allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.

Quartier insolite et remarquable de 35 maisons, fruit de l'imagination débordante de François Reynaert, édifié dans les années 1930.

Inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, la villa Myosotis est sauvée de la démolition dans les années 1980. Construite vers 1894 par l'entrepreneur Emile Dubuisson, négociant en bois, cette demeure bourgeoise fut dessinée par l'architecte Jules Gontier. Entièrement réalisée en bois de résineux importé de Norvège ou de Russie, cette maison à deux étages se distingue par son originalité et son élégance. Prix d'honneur au concours d'architecture de Paris en 1900, elle est entourée d'un parc boisé ainsi que d'une roseraie.

Félix Coquelle, maire de Rosendaël de 1904 à 1928, fit construire sa demeure de 25 pièces de style Basco-Byzantin dans un parc aménagé à l'anglaise. La construction de l'édifice se fera entre 1902 et 1907 sur les plans de l'architecte Jean Morel, le sculpteur Maurice Ringot ayant réalisé la décoration intérieure.

Lundi - Mardi - Mercredi - Jeudi - Vendredi de 04:50 à 21:15 Samedi de 05:20 à 21:15 Dimanche et jour fériés de 08:15 à 21:30

Tél : 33 (0)3 28 66 79 21 E-mail : accueil.dunesdeflandre@ot-dunkerque.fr Du lundi au vendredi 10h - 12h30 , 14h - 18h30 / Samedi 10h - 18h30 Juillet, août du lundi au samedi 10h - 18h30 Dimanches et jours fériés en saison 10h - 12h / 14h - 16h Accessibilité / Le stationnement réservé aux personnes handicapées est situé devant le 5 rue Clémenceau 59140 Dunkerque / Toilettes : à proximité du 22 rue des soeurs blanches 59140 Dunkerque