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Située au cœur de la Meuse, en Lorraine, Dieppe-sous-douaumont vous invite à découvrir son riche patrimoine historique et naturel. Ce village pittoresque est idéalement entouré de sites qui raviront les amateurs d'histoire, de nature et de culture. Non loin de Dieppe-sous-douaumont, vous pourrez explorer les vestiges de la Première Guerre mondiale, avec des visites mémorables du fort de Douaumont ...Voir plus

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Balade au Fort de Vaux
3.6 km

Balade au Fort de Vaux

La construction du fort commence vers 1881 et dure jusqu’en 1884. Il est ensuite constamment rénové et amélioré jusqu’au commencement de la Première Guerre mondiale. A partir du 9 août 1915, le fort est désarmé, la garnison est réduite, les canons des casemates sont enlevés et le fort ne subit que très peu de dommages. Mais le 21 février 1916 tout change : les Allemands attaquent. Pour éviter la perte du fort de Vaux après celle du fort de Douaumont, l’état-major envoie une garnison de 279 hommes en renfort. Les Allemands veulent prendre le fort et les bombardements sont violents, des obus de 420 mm s’abattent sur les abris bétonnés, endommageant gravement une tourelle de 75. Durant 4 mois, l'avancée allemande se fera lentement, au prix de nombreuses vies humaines. Le 1er juin 1916, les Allemands lancent une attaque. Rapidement, les unités qui défendent l’extérieur du fort sont décimées et obligées de se replier. Sous la direction du Commandant Raynal, la garnison va opposer une farouche et héroïque résistance. Attaquée de toute part, elle combat pour chaque pouce de couloir, pour chaque mètre de gaine où s’infiltrent les troupes d’assauts allemandes. Celles-ci attaquent aux lance-flammes, à la grenade, aux gaz... Les combats au corps à corps à l’intérieur du fort sont d’une violence inouïe. Sans soutien extérieur, manquant de nourriture, d’eau et bientôt de munitions, le 7 juin 1916 au matin, le fort succombe. La soif aura eu raison de ces valeureux combattants qui se rendent sous les honneurs des soldats allemands. Le 2 novembre 1916, les troupes françaises reprennent le fort aux Allemands. La visite du fort permet de comprendre les conditions de vie quotidiennes des combats assiégés au cœur de la forteresse, acteurs d’un drame héroïque devenu symbole de la résistance du soldat de Verdun. À découvrir : le poste du commandement, l’infirmerie, le poste de télécommunication, le pigeonnier, la casemate de Bourges avec ses deux canons 75…

1 h
558 m
Très facile
D913A 55400 Damloup
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VILLAGE DÉTRUIT DE VAUX DEVANT DAMLOUP
3 km

VILLAGE DÉTRUIT DE VAUX DEVANT DAMLOUP

Vaux-devant-Damloup est un village détruit à part puisque, se trouvant à la limite de la « zone rouge » il a pu reconstruire, au fil du temps, un nouveau petit village, tout à proximité de l’ancien village détruit qui présente les mêmes caractéristiques que ses huit compagnons d’infortune. Appartenant au Chapitre de Verdun avant la Révolution, il a toujours été un village prospère au cours de son histoire. La présence du Fort de Vaux à proximité a toujours quelque peu bousculé le cours de l’histoire du village. En effet, dès sa construction de 1881 à 1884, le village a été largement sollicité pour participer à l’hébergement des nombreux ouvriers s’y relayant ; tout comme lors des importants travaux de renforcement entrepris sur le Fort de 1888 à 1912. En 1915, la décision de l’état-major, visant à désarmer en partie tous les Forts, transfère l’effort défensif en particulier sur les villages. Donc, celui de Vaux, placé au Nord de son Fort et au contact de la plaine de Woëvre, devient naturellement un point important dans le dispositif de défense du camp retranché de Verdun. Lors de la grande offensive allemande, déclenchée fin février 1916, il fait partie des objectifs majeurs des Allemands après la prise de Douaumont, tombé le 2 mars, et avant celle du Fort de Vaux. Après d’âpres combats dans ses murs, le village tombe aux mains allemandes le 31 mars 1916. Les bombardements français d’avril succèdent alors aux bombardements allemands de mars, ne faisant qu’accentuer l’anéantissement pur et simple du village. Après la chute du village, la 50e division allemande s’empresse de chercher à s’emparer du Fort de Vaux qui résiste héroïquement du 2 au 7 juin 1916 sous les ordres du Commandant Raynal. Cet épisode tragique devient un fait d’armes à jamais célèbre, car la garnison, à court d’eau potable et se battant dans les galeries du Fort depuis des jours, finit par se rendre aux Allemands qui, admiratifs de la vaillance des poilus survivants, décident de leur rendre les honneurs militaires à leur sortie du Fort. En 1918, le village de Vaux-devant-Damloup se retrouve à l’intérieur des limites de la fameuse « zone rouge » interdisant toute reconstruction. En 1919, il fait également partie de la liste des villages détruits et, pendant l’entre deux guerres, il y est édifié son monument aux morts ainsi que la chapelle-abri Saint Philippe et Saint-Jacques, à l’instar des huit autres villages détruits. Cependant, sa position à la limite de la zone et la présence de la voie ferrée de la compagnie des chemins de fer de l’Est, qui obtient l’autorisation de loger ses dix agents de service sur le site de Vaux-devant-Damloup, permet au village de retrouver, au fil des années et dès l’entre deux guerres, une nouvelle vie, désormais très active, tournée vers l’avenir et notamment Internet, sans pour autant renier le tragique passé de l’ancien village détruit, toujours présent à sa porte et à la mémoire de ses 70 habitants. A voir : - La chapelle-abri Saint Philippe et Saint Jacques ; - Le monument aux morts en l’honneur des Poilus morts à Vaux (il porte l’inscription : « On ne passe pas ») ; - Le fort de Vaux ; - L’étang de Vaux ; - Monument aux morts du 1er Bataillon de Chasseurs à Pied, près de l’étang ; - Stèle à la mémoire de l’aviateur Dussumier-Latour, abattu le 2 juin 1916 sur la digue de l’étang.

55100 DOUAUMONT VAUX
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Bezonvaux Village détruit
3.5 km

Bezonvaux Village détruit

Essentiellement rural, peuplé de 149 habitants en 1913, principalement agriculteurs, apiculteur ou petits commerçants, le village de Bezonvaux possédait toujours un château lors de l’entrée en guerre, en 1914. L’avancée allemande jusqu’en Meuse en 1914, incite la population à le déserter dans un premier temps. Mais le front se stabilisant plus au Nord, celle-ci y revient, malgré quelques bombardements sporadiques allemands, à la fin de l’année 1914 et en 1915, en provenance des jumelles d’Ornes. Elle y côtoie un grand nombre de militaires en transit ou s’y installant, comme le fit le sergent André Maginot, célèbre ministre de la Guerre nommé en 1922 puis en 1929, qui y installa ses patrouilleurs… Puis elle doit en repartir définitivement peu avant la Bataille de Verdun. Après l’attaque massive allemande, déclenchée le 21 février 1916, les troupes françaises combattant à Ornes se replient à Bezonvaux le 24 février… Le lendemain, le 25 février, le 4ème Bataillon de Chasseurs à Pied et le 44ème Régiment d’Infanterie, chargés de sa défense, plient désespérément sous les violents assauts de l’artillerie puis de l’infanterie allemande qui prend alors possession du village éventré, pendant que les Poilus se replient sur Fleury… Le village restera aux mains des Allemands jusqu’à la mi-décembre 1916. En effet, le 15 décembre 1916, une attaque française des 2ème et 3ème zouaves et 3ème tirailleurs algériens, venant de l’Est du Fort de Douaumont, monte à l’assaut de Bezonvaux où le Front se stabilise pour les deux dernières années de guerre. Le village continuera de sombrer sous les bombardements plus ou moins intensifs au cours de cette ultime période qui voit tout autant disparaître son imposant château que ses modestes maisons. En 1918, classé en « zone rouge », il ne permet plus la reconstruction dont pouvaient rêver ses habitants au sortir de la guerre. Son statut spécifique de village détruit décrété en 1919 lui permet de reprendre un nouveau départ qui sera exclusivement consacré au travail de mémoire avec notamment l’édification de sa chapelle-abri Saint Gilles et son monument aux morts… Aujourd’hui, le travail de mémoire qui y est effectué a mis en place un très intéressant parcours historique présentant la vie d’autrefois du village.

D24 55100 Bézonvaux
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VILLAGE DÉTRUIT DE BEZONVAUX
3.5 km

VILLAGE DÉTRUIT DE BEZONVAUX

Essentiellement rural, peuplé de 149 habitants en 1913, principalement agriculteurs, apiculteur ou petits commerçants, le village de Bezonvaux possédait toujours un château lors de l’entrée en guerre, en 1914. L’avancée allemande jusqu’en Meuse en 1914, incite la population à le déserter dans un premier temps. Mais le front se stabilisant plus au Nord, celle-ci y revient, malgré quelques bombardements sporadiques allemands, à la fin de l’année 1914 et en 1915, en provenance des jumelles d’Ornes. Elle y côtoie un grand nombre de militaires en transit ou s’y installant, comme le fit le sergent André Maginot, célèbre ministre de la guerre nommé en 1922 puis en 1929, qui y installa ses patrouilleurs… Puis elle doit en repartir définitivement peu avant la Bataille de Verdun. Après l’attaque massive allemande, déclenchée le 21 février 1916, les troupes françaises combattant à Ornes se replient à Bezonvaux le 24 février… Le lendemain, le 25 février, le 4e Bataillon de Chasseurs à Pied et le 44e Régiment d’Infanterie, chargés de sa défense, plient désespérément sous les violents assauts de l’artillerie puis de l’infanterie allemande qui prend alors possession du village éventré, pendant que les Poilus se replient sur Fleury… Le village restera aux mains des Allemands jusqu’à la mi-décembre 1916. En effet, le 15 décembre 1916, une attaque française des 2e et 3e zouaves et 3e tirailleurs algériens, venant de l’Est du Fort de Douaumont, monte à l’assaut de Bezonvaux où le Front se stabilise pour les deux dernières années de guerre.! Le village continuera de sombrer sous les bombardements plus ou moins intensifs au cours de cette ultime période qui voit tout autant disparaître son imposant château que ses modestes maisons. En 1918, classé en « zone rouge », il ne permet plus la reconstruction dont pouvaient rêver ses habitants au sortir de la guerre. Son statut spécifique de village détruit décrété en 1919 lui permet de reprendre un nouveau départ qui sera exclusivement consacré au travail de mémoire avec notamment l’édification de sa chapelle-abri Saint Gilles et son monument aux morts… Lors de la seconde guerre mondiale, il est le théâtre, de nouveau, de violents combats le 14 juin 1940 dans son secteur où le 132e RIF parvient à arrêter quelques heures la progression de l’envahisseur allemand en lui infligeant de lourdes pertes. Aujourd’hui, le travail de mémoire qui y est effectué a mis en place un très intéressant parcours historique présentant la vie d’autrefois du village. A voir : - La chapelle-abri Saint Gilles (vitraux commémoratifs de Gruber, immortalisant la libération de Bezonvaux par les chasseurs du 102e BCP, surnommés par la suite « les vitriers de Bezonvaux » le 16 décembre 1916 et fresque du peintre Lucien Lantier) ; - Le monument au village détruit (obélisque sur lequel est gravée la citation décernée au village martyr. Bas relief montrant la grande rue du village avant la guerre) ; - La borne casquée sur le bas-côté de la route traversant le village et marquant la ligne de front jusqu’à l’armistice du 11 novembre 1918 ; - Le monument aux patrouilleurs de Maginot ; - Parcours historique montrant les emplacements des anciennes maisons et les activités d’autrefois.

55100 BEZONVAUX
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