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À voir autour

Histoires Agricoles - Bonneville

Histoires Agricoles - Bonneville
Crédit : GAL Meuse@Campagnes

Description

« A quoi ressemblait le village quand tu avais mon âge ? » C’est par cette question d’enfant que débutent nos 3 nouveaux parcours touristiques. Venez découvrir Bonneville, Meeffe et Hingeon sur un parcours de 5km environ.

À chaque point d’intérêt, grâce à des capsules audios, vous pourrez écouter les échanges d’un grand-père avec sa petite-fille à propos de l’évolution de son village et du monde agricole, à travers l’analyse du paysage et les souvenirs des anciens.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
2h (1j)
Dist.
5.5 km
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Profil altimétrique

Point de départ

107 Rue du Centre , 5300   Andenne
Lat : 50.47088Lng : 5.03349

Points d'intérêt

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Coeur fondateur

Les origines du village : Etymologiquement, Bonneville provient de « Bona villa » c’est-à-dire « bon domaine ». Une villa au lieu-dit Sterpisse atteste d’une occupation romaine à Bonneville. Il ne serait pas impossible que, profitant des remparts fortifiés du Samson, des communautés s’y soient établies dès le 2ème et 3ème siècle. On estime la fondation de Bonneville au 9e siècle, soit après celles d’Andenne et Sclayn. Dès le début du 11ème siècle, on voit apparaître de nombreuses églises romanes dans la région : Sclayn, Strud, Seilles, Reppe et Wierde et Bonneville. Cependant, l’église de Bonneville dépend de la paroisse de Sclayn. Bonneville est mentionnée pour la première fois en 1268 par Guillaume, chanoine de Sclayn dans un legs : « je lègue un muid d’épeautre à l’église de Bonneville ». Jusqu’au 18ème siècle, Bonneville vit au rythme des événements politiques de la région devenant la propriété de différents seigneurs, ducs et comtes mais toujours rattachée à Sclayn. Lors de la Révolution française Bonneville n’échappe pas à la vente des biens nationaux, essentiellement ecclésiastique. En 1821, les habitants de Bonneville demandent la séparation de Sclayn et Bonneville, arguant le fait que les Bonnevillois perdaient beaucoup de temps lorsqu’ils devaient se rendre à l’administration. Le conseil communal s’y oppose catégoriquement, et refusera une nouvelle fois en 1901. Finalement, Bonneville est érigée en commune indépendante en 1903. Cette décision oblige le partage des biens de l’ancienne entité, cela prendra 4 ans.

107 Rue du Centre 5300 Andenne
- GAL Meuse@Campagnes -
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Ferme de la Commanderie

Les techniques de travail : Le labour de la terre et le semis : Avant de semer, il est indispensable de préparer le sol en labourant la terre. C’est-à-dire la retourner pour bien l’aérer et retirer les mauvaises herbes. Pour cela, les agriculteurs utilisent des charrues et cela depuis le temps des Gaulois. Evidemment, la charrue a évolué. Durant très longtemps, elle est restée assez simple avec un versoir non réversible pour rejeter latéralement la terre en une couche +/- fine. Elle était alors tirée par des chevaux ou des bœufs et pouvait charruer un demi-hectare en une journée. En 1950, l’arrivée du tracteur a permis le développement de charrues bisoc pouvant labourer 3 ha par jour. Actuellement, un tracteur de 150 chevaux laboure 1 ha en 1 heure. À l’époque de nos grands-parents, il aurait fallu une dizaine de personnes pour réaliser le travail préparatoire et l’ensemencement de la terre que le fermier réalise seul aujourd’hui. Le fauchage : Nos grands-parents réalisaient encore le fauchage de leur foins et céréales avec une faux. Le premier outil mécanique performant qui a pu effectuer ce travail laborieux est la barre faucheuse. Elle était initialement tirée par des chevaux puis a été adaptée à la prise de force des tracteurs. Cela a permis d’avoir des machines à plus large coupe. La fenaison : L’herbe fauchée reste sur le terrain puis est retournée et aérée après 2 ou 3 jours. Au début, ce travail se faisait avec des fourches à la main. Ensuite au moyen d’une mécanique assez rudimentaire tirée par un cheval, qui actionnait des fourches (une piteuse). Partiellement séchée, l’herbe était mise en petits tas (des melons) ou arrangée sur des chevalets permettant la circulation de l’air. Une fois sèche, l’herbe était chargée sur des chariots, ramenée à la ferme et rangée dans les fenils, le tout en vrac et à la fourche. Dans les années 50 est apparu un pick-up (= ramasser en anglais) qui ramassait l’herbe sèche et faisait des petits ballots de 10 à 15kg. Le foin prenait moins en place, se rangeait mieux et se manipulait au moyen d’un élévateur ou encore à la fourche. Actuellement, une partie de l’herbe n’est plus que partiellement séchée et mise en ballots de 250 à 300kg au moyen d’une grosse presse ramassant l’herbe elle-même. Ces ballots sont emballés dans une feuille plastique étanche. Il se produit une fermentation anaérobie, sans oxygène. On parle alors de « foin préfané ». La moisson et ses prémices : Avant les chargeurs et épandeurs mécaniques, les soins exigés par les céréales étaient totalement réalisés à la main. Le fumier venant de la ferme était répandu sur les terres à la fourche. Les engrais chimiques étaient aussi répandus manuellement. Deux hommes et deux chevaux coupaient les mauvaises herbes entre les lignes tandis qu’une équipe de 2 ou 3 hommes parcourait les champs armés d’une houlette (lame montée sur un long manche) pour couper les chardons à la base. Arrivée au stade de la gerbe, la céréale était redressée sur le champ en dizaux (groupes de gerbes) pour sécher durant une bonne semaine. Elles étaient alors chargées sur des chariots et ramenées à la ferme où elles étaient rangées et entassées dans des granges. Parfois les gerbes étaient arrangées en meules dans les champs ou à proximité de la ferme. Dans les exploitations de certaines importances, la main d’œuvre était nombreuse, surtout au moment de la rentrée des gerbes, allant jusqu’à 20 personnes. En plus du personnel habituel, 6 à 8 ménagères et hommes disponibles venaient aider dans l’une ou l’autre ferme. Les moissonneuses batteuses arrivèrent en Europe en 1954. Une vraie révolution puisque celle-ci ne nécessite plus qu’un conducteur et est extrêmement rapide par rapport au travail à la main. Aujourd’hui, ces machines peuvent moissonner sans problème 200ha en une saison. Les grains récoltés sont simultanément déchargés dans un camion ou une benne sans arrêter le travail de la moissonneuse. La paille est soit hachée par un appareil incorporé à la batteuse, soit ramassée ultérieurement par un pick-up semblable à celui pour le foin et de grosses presses d’entrepreneurs vont de ferme en ferme et font des ballots pesant jusqu’à 450kg. Quel progrès !

196 Rue Viaux 5300 Andenne
- GAL Meuse@Campagnes -
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Rue Viaux

Opa: "Je zal zien, Lison, dat deze straat ons één en ander kan leren over de evolutie van het dorp. Na de Tweede Wereldoorlog gebruikten steeds meer boeren tractoren en andere landbouwmachines, zoals maaidorsers. Zo ging het werk veel sneller en hadden ze minder hulp nodig. Jongeren wilden niet meer met hun handen in de aarde werken of de paarden mennen. Ze reden liever op een mooie Amerikaanse tractor of gingen in de fabriek aan de lopende band werken. Toen de auto in de jaren 60 opkwam, werd het nog gemakkelijker om naar Andenne te rijden en er in een van de grote fabrieken te werken. Veel kleine boerderijen stopten ermee. Ook veel kleine ambachtslieden verdwenen beetje bij beetje, vooral als hun activiteiten met paarden en karren te maken hadden. Tegen de jaren 80 was de tijd toen mensen nog hun hele leven in Bonneville doorbrachten en er werkten én woonden nog maar een verre herinnering.” Lison: "Echt waar? Maar hoe kan je dat allemaal zien aan een straat?” Opa: "Dat zie je door naar de huizen te kijken als je door de straat wandelt. De kleine huisjes die allemaal dicht tegen elkaar staan, waren ooit ateliers van ambachtslieden of kleine winkeltjes. Beetje bij beetje ruimden ze plaats voor nieuwere gebouwen, vooral gezinswoningen, die steeds verder uit elkaar kwamen te staan. Net als de banden tussen de dorpsbewoners.” Lison: "Ach ja, nu ik erop let, zie ik het ook. Toch vreemd dat de straten ons verhalen kunnen vertellen.”

221 Rue Viaux 5300 Andenne
- GAL Meuse@Campagnes -
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Quartier Chaudin

Le quartier Chaudin est à l’image de l’évolution du bâti à travers le deuxième millénaire. À la fondation médiévale, réparties sur cette petite colline, quelques fermes bicellulaires (composées d’un logis et d’une petite étable), comme probablement le bâtiment au numéro 226 (parce que sa façade est orientée au sud-est, comme c’était le cas jadis). Les bâtiments changent au cours du temps, et particulièrement dans les matériaux utilisés, en fonction des besoins et des moyens des occupants. La première édification (certainement la partie centrale dont le toit est un peu plus élevé aujourd’hui) est une simple grande pièce pour la famille, séparée d’une autre plus petit pour les animaux. Les murs sont alors faits de torchis plaqué sur des pans de bois, et le tout est chaulé ou enduit (la partie de gauche, plus près de vous : voyez les passages de portes plus bas que celui du logis) ; le toit est en chaume (paille ou roseaux ; qui nécessite une pente de toit plus forte qu’actuellement). C’est le logement de gens modestes qui ne possèdent qu’une ou deux bêtes et un petit potager pour leur subsidence rudimentaire. Ces manouvriers agricoles louent leurs bras aux grandes fermes céréalières du coin qui exploitent les terres environnantes. Le logis est ensuite modernisé quand les finances du ménage le permettent : torchis et bois sont remplacés par des pierres rudimentaires (des cailloux ramassés ou des pierres taillées grossièrement) qui sont enduites de chaux. L’étage n’arrive qu’une ou deux générations plus tard (voyez les encadrements de portes et de fenêtres : les linteaux n’ont pas tous les mêmes grandeurs ni les mêmes épaisseurs), lorsque la famille nécessite plus de place pour ses nombreux enfants (facilement 8 à 10 au début du 20e siècle). Les ouvertures sont également adaptées selon les besoins : nouveaux animaux, nouveau métier, … Aux 18e et 19e, plusieurs fermes céréalières s’ajoutent, dont Cerfcoeur, que vous avez traversé précédemment. Toujours en pierre, elle réceptionne une production bien plus grande que celle nécessaire pour la survie du ménage : l’ère de la production commence. Après la secondaire guerre mondiale, on remarque une augmentation du nombre de maisons résidentielles, plutôt typée « villa quatre façades », souvent en briques lisses et régulières. Enfin, le 21e siècle est marqué par l’arrivée d’une architecture plus moderne, des matériaux plus diversifiés et de plus en plus de maisons mitoyennes, dans un souci d’efficience énergétique, telles que les maisons à gauche entre le numéro 226 et Crefcoeur.

237 Rue Chaudin 5300 Andenne
- GAL Meuse@Campagnes -
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Campagnes agricoles (suite)

Dès le monument au mort, vous remarquerez le contraste panoramique entre, d’une part, le plateau que traverse le chemin militaire, entièrement cultivé et dépourvu de végétation à l’avant-plan (mis à part la haie qui longe le chemin) et, d’autre-part, quelques massifs boisés en arrière-plan, surtout sur votre gauche, ainsi que l’essentiel du village, sur votre droite. Même s’il y avait plus de bois encerclant ces cultures, il y a 250 ans, l’occupation agricole telle que vous la voyez était déjà bien établie. Le bâti de Bonneville s’étire sur une ligne, essentiellement en surplomb de ces espaces cultivés, à une position charnière entre les bonnes terres et les vallons plus escarpés et sinueux qui permettent de rejoindre la Meuse à Sclayn (sur votre droite, au-delà du village). Depuis, les bâtiments se sont multipliés, mais toujours à l’intérieur de ce périmètre. Ce n’est qu’après la seconde guerre mondiale que les maisons « débordent » un peu au-delà, mais jamais sur les terres de cultures ; toujours sur les pâtures (quartier des Bruyères ou Chaudin p.ex.). Vous remarquerez qu’il n’y a pas d’élevage, ici. Les prairies sont plutôt de l’autre côté, dans les vallons accidentés. À moyen plan, droit devant vous, vous observerez également deux grands hangars récents (bardage en bois), construits pour les besoins des activités agricoles modernes : plus grandes machines, plus de matériel à stocker, que les bâtiments historiques ne permettent plus d’accueillir. En vous retournant, vous constaterez que les espaces cultivés se prolongent en direction d’Andenne, dépourvu de bâti (à l’exception de la Ferme de la Vaudaigle). Le sol condruzien qui s’est développé ici est suffisamment fertile que pour fournir un rendement céréalier comparable aux bords du plateau agricole de Hesbaye (de l’autre côté de la Meuse). Chaque centimètre carré utile a donc été préservé.

Rue du Centre 5300 Andenne
- GAL Meuse@Campagnes -
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Auteur de la donnée

Image GAL Meuse@Campagnes
proposé par GAL Meuse@Campagnes
rue du marais, 11 5300 Seilles Belgique

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾